CHAPITRE 65

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PDV INÈS

Mes yeux s'ouvrent lentement, n'ayant pas à s'habituer à la lumière puisque je suis dans le noir. J'ai tellement mal à la tête que j'ai l'impression que quelqu'un m'a donner un coup de marteau ! Remarque, c'est fort possible ... Les événements me reviennent en tête, petit à petit. Mon portable, l'appel de Shila, la disparition de Nico. Nico ! J'ouvre entièrement mes yeux qui sont légèrement ouvert et j'essaye d'apercevoir une ombre dans la pièce où je suis, malgré l'obscurité totale qui y règne. Je voulais me lever de la chaise sur laquelle je suis actuellement assise mais je suis attaché. Je commence donc à gigoter dans l'espoir que je réussisse à me détacher.
- Il y a quelqu'un ?, demanda soudain une voix que je situe devant moi et que je reconnais tout de suite.
- Nico ? Nico tu vas bien ?!, demandais-je en arrêtant tous mes mouvements.
- Oh seigneur merci, souffla Nico qui a l'air soulager. Oui, c'est moi Inès. T'as rien ?
- Non, non j'ai rien t'inquiète pas. Et toi ? Ça va ?
- Ouais, ça va.
- Qu'est-ce qui se passe bon sang ?!, demandais-je en recommençant à gigoter.
- C'est - Elle. J'avais raison. Elle est ici. Avec Samara et Enzo. C'est eux qui nous ont emmenés ici.
- On est là depuis combien de temps ?
- J'en sais rien. Peut-être quarante minutes, ou une heure.
- C'est pas bon ça Nico !, paniquais-je.
- Inès calme toi. On va s'en sortir, je te le promet.
J'hoche la tête en essayant de me calmer.
- Il faut qu'on se libère Nico, dis-je finalement.
- J'ai déjà essayer. Les liens sont trop serrés.
Un sourire malicieux s'affiche sur mon visage.
- Mais liens serrés ou non, si je les tranche on est libérer.
Je commence à m'agiter sur ma chaise pour attraper le couteau présent dans la poche de mon jean.
- Inès, tu fais quoi là ?!, me demande Nico.
- Il y a ... un couteau ... dans ... dans ma poche arrière, dis-je difficilement en m'agitant toujours autant.
- T'arrivera pas à l'attraper, soupira Nico.
J'arrête de bouger et je soupire également. Il a raison ... Je n'y arriverais jamais. D'un coup, j'eu une idée. Je recommence à m'agiter sur ma chaise mais cette fois, je fais en sorte d'avancer.
- Nico, parle moi.
- Quoi ?
- Parle moi je te dis.
Il semble hésiter mais il finit par céder.
- Euh ok ... Alors ... J'aime bien manger des churros avec du Nutella parce que c'est un moment où j'ai le droit de me bourrer de sucre et c'est trop délicieux. D'ailleurs, je préfère nettement manger mes churros avec du Nutella que sans. Les churros sont déjà gras et bourrés de sucre alors quand on a commencer, pourquoi se freiner non ? Mais ma mère n'était pas d'accord avec ça elle me disait toujours " Nicola vraiment tu déconnes ! Il y a trop de sucre ". Mais je m'en foutais royalement parce que le sucre , je trouve ça trop bon et du coup je continuais à manger mes churros avec du Nutella.
Pendant qu'il parle, je suis le son de sa voix pour savoir où il se trouve. De cette façon, je me place derrière lui pour qu'il puisse attraper mon couteau. Quand je suis sûre d'être à côté de Nico, je souris et je l'interromps :
- Nico, je vais me mettre derrière toi et tu vas essayer d'attraper mon couteau ok ?
- Ok.
Je recommence à avancer, guidée par Nico.
- Inès, décalé toi un peu sur ta gauche.
Je fais ce qu'il me dit et quand mes mains placées dans mon dos touchent enfin celles de Nico qui sont placées pareille que les miennes, je pousse un soupire de soulagement.
- Ok. Ok. On a réussi. Maintenant, essaye d'attraper mon couteau, dis-je à Nico.
Je sens une main sur mon fessier ce qui m'a légèrement perturber !
" Aussi t'es conne pourquoi tu l'as mis là ?! "
Ouais j'avoue, j'aurais pu le mettre à l'avant ...
- C'est bon, je l'ai !, s'écria Nico.
Je pousse un soupire de soulagement alors que Nico se détache. Il vient ensuite me détacher et ensemble, on se met à la recherche de la porte, ou au moins de l'interrupteur parce que là on ne voit rien du tout ! Nous tâtons le mur de nos mains et lorsque les doigts semblent touchés ce qui ressemble beaucoup à un interrupteur, je n'hésite pas à appuyer. Les lumières s'allument et Nico et moi nous pouvons constater que nous sommes dans une chambre d'hôpital. Nous ne sommes d'ailleurs pas deux dans cette chambre : mais trois. Caro est elle aussi attaché à une chaise. Elle semble inconsciente. Je cours vers elle et pendant que je la détache, elle se réveille en grognant. Nico s'avance vers elle et il la sert dans ses bras.
- Caro bon sang, qu'est-ce que tu fais ici ?!, s'exclama t-il en mettant fin à leur étreinte.
- Nous sommes venu vous cherchez bien sûr !
- Nous ?, l'interrogais-je en fronçant les sourcils.
- Oui : Percy, Léo, Aaron, Travis, Rachel, Conor et Shila.
- Shila est ici ?!, paniquais-je d'un coup.
- Rachel est ici ?, dit Nico du même ton que moi.
- T'en fais pas Inès. Elle est avec Conor, Rachel et Percy. Et c'est pareil pour Rachel, elle va bien. Aaron, Travis et Léo se sont fait piégés par - Elle, ils sont enfermés dans une salle. Mais eux aussi vont bien. Tout le monde va bien.
- Ils sont où ?, demandais-je en me dirigeant vers la porte.
- Les trois garçons sont au premier je crois et les autres je les ai lâcher au troisième. Enfin ... On m'a kidnapper au troisième.
- - Elle ?, devinais-je en soupirant.
- Non, sûrement un de ses sbires, répondit calmement Caro.
- Samara ou Enzo, choisissez, se crispa Nico.
- Impossible : ils sont morts, déclara Caro en soupirant. - Elle a complètement re-décorer les murs du troisième étage avec leur sang. Elle a laisser les morceaux de corps dans une pièce du troisième également.
- On est à quel étage nous ?, demanda Nico.
- Quatrième.
Je soupire et je pose finalement ma main sur la poignée de la porte. Je tourne la poignée et bizarrement, la porte s'ouvre ...
- Les gars, c'est ouvert, dis-je alors que les deux autres se tournent vers moi.
Nico prend son arme qui est poser sur une table et il passe devant moi. Il sort de la chambre, Caro et moi derrière lui.
- L'étage a l'air vide. Aucun signe des autres, déclara Nico en rangeant son arme dans la poche arrière de son jean.
- On devrait descendre au troisième étage. On va peut-être les trouver là-bas, ils sont sûrement en train de te chercher Caro, dis-je calmement.
On se dirige donc vers les escaliers, pour descendre au troisième. Problème ( évidement ... ) : les portes menant aux escaliers sont fermés. Nico tire sur la porte de toute sa force mais elle ne bouge pas.
- Putain !, cria t-il en donnant un coup de pied dedans.
- Calme toi Nico, on va trouver une autre solution, le rassurais-je.
- L'ascenseur, on prend l'ascenseur, nous dit Caro.
- T'es sûre que c'est une bonne idée Caro ?, demanda Nico en fronçant les sourcils. On est sur le terrain de - Elle là. Qui sait ce qu'elle a pu fabriquer avec l'ascenseur ...
- Ne soyez pas aussi parano enfin !, s'exclama Caro. Les ascenseurs dans cet hôpital fonctionnent grâce à un boîtier de commande. Boîtier qui est sceller au sous-sol. Il est inaccessible même pour un demi-dieu.
Je fronce les sourcils en croisant les bras sur ma poitrine.
- Je peux savoir comment tu sais ça ?, demandais-je.
- Je le sais parce que pendant que les autres s'engueulait parce que Machin ne devait pas être ici en même temps que Bidule, j'ai consulté un plan de l'hôpital que j'avais télécharger dans la voiture. Dessus, il est indiquer qu'au sous-sol sont placés les boîtiers de commandes des trucs du style lumières, ascenseurs. J'ai cherché à me renseigner pour savoir où et avec quoi - Elle pourrait nous piégez et c'est sûr : l'ascenseur est intouchable pour elle.
- T'as eu le temps de voir d'autre choses comme celle-là qui nous serait utile ?, demanda Nico.
- Non, c'est au moment où je consultais ce plan que j'ai été enlever, répondit Caro.
On hoche la tête et on se dirige vers l'ascenseur. On appuie sur le bouton et l'ascenseur ne met pas longtemps à arriver. On s'engouffre à l'intérieur et Nico appuie sur le bouton " 3 ". Les portes se ferment et j'avoue que je me suis senti un peu claustrophobe et pas en sécurité ...
Et j'avais raison : j'ai ressenti d'un seul coup l'irrésistible envie de dormir et je remarque que je ne suis pas la seule : Nico aussi commence à fermer les yeux. Caro également. Caro s'écroule sur le sol et Nico tombe sur les genoux. Moi, je pose ma main sur la paroi de l'ascenseur près de moi, me sentant de plus en plus fatiguer. Ma bouche devient pâteuse et je sens mes jambes me lâcher. Je suis tomber près de mes amis et j'ai fermé les yeux, ne pouvant plus tenir réveiller.

PDV PERCY

Nous commencions à monter les marches qui mènent au quatrième étage quand Rachel me retient par le bras et nous fait signe à tous de nous arrêter.
- Vous avez entendu ?, nous demande t-elle.
On fronce tous les sourcils en tendant l'oreille, et en effet, il y a un bruit qui provient du troisième étage. Des pas ... Nous redescendons à la hâte et je ne peux vous décrire les têtes que nous avons tirer quand nous nous sommes engouffrés dans le couloir du troisième. Les murs sont propres ... Comme-ci rien ne s'était passer ici ... Conor court vers une chambre et il ouvre violemment la porte. J'en déduis que c'est la salle où devait être les corps de Samara et Enzo. Ils n'y sont apparemment plus vu que Conor n'arrête pas de répété " C'est impossible, ils étaient là ". Nous sommes tous assez flipper. - Elle nous joues des tours, elle essaye de nous déstabilisés et ça marche. Mais ça m'agace aussi !
- Ok, là je panique !, déclare Shila en s'accrochant fermement au bras de Conor.
- T'es pas la seule ..., lui répondit Conor en posant une main sur la sienne.
- Remontons au quatrième étage, nous dit calmement Rachel. Il ne faut pas traîner ici.
Elle a l'air étonnement très calme. Elle n'a pas l'air d'avoir peur. Et c'est très étrange ... Nous remontons les escaliers et nous nous engouffrons doucement dans les couloirs du quatrième étage. Il est vide, comme les autres étages. Mais il ne reste plus que cet endroit là pour chercher Nico, Inès et Caro. C'est le seul endroit restant. Nous fouillons toutes les pièces de l'étage mais encore une fois, elles sont toutes vides. Conor ouvre la porte de la dernière chambre et je ne regarde même pas à l'intérieur, sachant pertinemment qu'il n'y aura rien.
- Il n'y a personne mais ils étaient là tous les trois, dit finalement Conor. Regarde, il y a trois chaises et des cordes au sol.
Je regarde dans la salle et en effet, les trois chaises sont bien là.
- Ils se sont échappés, devinais-je alors que Conor fermait la porte.
- Mais à mon avis, - Elle les a attraper encore une fois, intervient Shila. On les aurait croiser sinon.
- Sauf si ils ont pris l'ascenseur, déclara Rachel qui était face à ce dernier.
L'ascenseur est ouvert et personne n'est dedans.
- Regardez cette fumée qui s'échappe de l'ascenseur, nous indique Rachel. C'est un gaz. Sûrement anesthésiant.
- Donc - Elle a bien re-choper nos amis, soupira Conor.
Rachel hoche la tête et elle pose un pied dans l'ascenseur. Elle allait rentrer totalement à l'intérieur mais je la retient par le bras.
- Oh tu fais quoi là ?!, la sermonnais-je en fronçant les sourcils.
- Ça ne se voit pas ?! Je rentre dans l'ascenseur !, s'exclama t-elle en levant les yeux ciel.
- Si tu rentres, tu ne vas sûrement pas en sortir, lui indique Conor.
- Oui, justement ! C'est ce que je veux. Je veux qu'elle m'attrape.
- Mais qu'est-ce que tu racontes bon sang ?!, intervenais-je. Pousse toi de là Rachel et arrête de dire de la merde !
- C'est notre seule chance Percy ! Si nous voulons retrouver nos amis en vie, il faut absolument que je la tue ! Mais elle ne me laissera pas la trouver. Il faut que se soit elle qui veuille me trouver. Et quand on sera face à face, je la tuerais. Parce que je peux le faire, je la connais beaucoup mieux que vous.
- Il est hors de question que je te laisse y aller seule, t'entend Rachel !
- T'as pas le choix Percy ! Tu n'as pas le choix ! Si je ne la neutralise pas maintenant, elle va tous nous tuer.
- Pourquoi tu veux la tuer toute seule Rachel ?! On peut y aller ensemble !, déclara Shila.
- Non, c'est impossible. - Elle ne tuera tout le monde que si elle y est obliger. Et si nous y allons tous, elle nous tuera tous.
- T'essaye de nous dires que - Elle va être compatissante ?!, m'énervais-je. Tu l'as défend maintenant ?!
- Percy, ce n'est pas de la compassion. C'est de l'intelligence. Plus elle tuera de monde, plus elle sera imprécise et elle laissera forcément une trace de son passage et après cela on pourra la retrouver. Alors que si elle ne tue que ceux qu'elle vise, elle s'appliquera pour effacer ses traces.
- Tu as l'air d'en connaître énormément sur - Elle, lui fit remarquer Conor.
- Ça nous aurait d'ailleurs bien se vie de savoir ça avant !, déclarais-je en croisant les bras.
- Je la connais mieux que personne, déclara Rachel en m'ignorant.
Elle rentre rapidement dans l'ascenseur. J'ai voulu entrer avec elle mais l'ascenseur se referme avant que je ne puisse poser un pied dedans. Mais avant qu'il se referme, j'ai pu entrevoir les lèvres de Rachel bougée. Elle a mimer quelque chose en me regardant. J'ai eu juste le temps de le voir. Juste le temps d'interpréter ce qu'elle a mimer. Et c'est à ce moment là que je me rend compte que Rachel avait tout prévu. En nous disant tout ce qu'elle nous a dit sur - Elle, elle savait très bien que cette dernière l'entendait. Elle voulait entrer dans cette ascenseur pour que - Elle l'attrape. Et elle voulait que - Elle soit focaliser sur sa capture pour ne pas faire attention à ce qu'elle m'a mimer. Rachel nous a donner une arme destructive contre - Elle. Elle nous a sûrement donner notre billet de sortie. Ce qui va nous permettre de retrouver nos amis en vie, ce qui va nous permettre d'anéantir à jamais - Elle : son prénom.

HALFBLOOD : Inès ArrowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant