HALFBLOOD : Inès Arrow

CHAPITRE 43

J'ouvre la porte de la grande maison le plus discrètement possible et je la referme derrière moi de la même façon.
L'entrée fait vraiment penser à l'entrée de la maison de Norman Bates ...
En espérant que je ne trouve pas le cadavre d'une maman en décomposition dans le sous-sol ...
Comme l'avait dit Annabeth, il y avait des escaliers plus loin devant moi.
Je m'avance rapidement mais discrètement vers eux et je les descend.
Je me retrouve devant une petite porte que j'ouvre très doucement.
Je la referme derrière moi et je me retourne pour tomber sur un long couloir.
Au bout de ce couloir : une autre porte !
Encore une fois je la franchie discrètement et en la fermant je suis soulager de constater que c'est un sous sol moderne qui ne ressemble pas au sous sol de Norman !
Au contraire : c'est un couloir rose pale qui m'accueille. Et devinez ce qui m'attend dans ce couloir : ENCORE DES PORTES ! Il y en a vraiment beaucoup ! Je me suis vraiment demander si j'aurais le temps de trouver celle que je cherche !
Je parcours rapidement le long couloir et quand j'arrive tout au bout je trouve la porte muni du code.
Je tape le code et la porte s'ouvre.
Il fait très noir dans la salle. Seule la lumière du couloir l'éclaire à l'entrée.
Je cherche l'interrupteur en tâtant le mur mais une main attrape la mienne.
Je voulais pousser un cri mais une main se pose sur ma bouche. La porte se ferme et on est dans le noir total.
Je peux sentir, vu la force des mains, que la personne qui m'a attraper est un homme.
J'ai très peur. Mon dos est coller sur un torse dur. Il faut que je me défende.
Je recule de toute mes forces pour faire tomber mon agresseur. A la place on se cogne contre une armoire ( enfin je crois que c'est une armoire ), ce qui provoque un bruit strident.
L'agresseur a enlever sa main de ma bouche. Je me suis donc retourner et je lui ai donner un coup de pied. Vu le cri qu'il a pousser je dirais que j'ai bien visé là où je voulais visé !
J'allais ouvrir la porte et sortir mais l'agresseur me rattrape et cogne ma tête contre un mur.
Ne vous moquez pas ça fait super mal !
Il m'attrape par les cheveux pour pouvoir recommencer. Avant qu'il puisse terminer son geste je me retourne violemment et lui donne un coup de tête. On pousse tous les deux un cri de douleur mais je l'avais déstabilisé. J'attrape son cou de ma main gauche alors qu'il tient toujours mes cheveux.
Et avant qu'un de nous deux ne puisse faire un seul geste, la porte se rouvre, elle se referme et la lumière s'allume.
Celui qui a ouvert la porte est la personne que je veux le moins voir en ce moment mais là ... J'étais sous le choque ! Il rit en plus et je ne comprend même pas pourquoi !
- Nico ?!, lançais- je alors que mon agresseur et moi même n'avions toujours pas bouger.
Nico se tord de rire.
- OUAHHHHHAHAHHA regardez vos têtes !
Il sort son portable et prend une photo.
- Dès que je rentre je la poste sur Instagram ! Je vais récupérer pleins de followers !, lança t-il toujours en riant.
Je tourne ma tête vers mon agresseur. Oh seigneur ...
- Percy ?!
- Inès ! Mais c'est pas possible qu'est-ce que tu fais là ?! Tu m'as suivi ?!
On se lâche et on se fait face tout les trois.
- Toi aussi tu m'as suivi Nicola ?!, continua Percy en mettant ses mains sur ses hanches.
- Je t'ai pas suivi pauvre tâche, répondit celui-ci sèchement. Je suis venu chercher quelque chose.
- Oh il y a une de tes putes qui a oublier sa culotte ici et t'es venu la récupérer avant que ta nouvelle copine la trouve ?!, lançais-je sarcastiquement.
Nico me lance un regard noir.
- Tu crois vraiment que c'est le moment Inès ?!
- Oh avec toi c'est jamais le moment de toute façon, répondit sèchement en croisant les bras sur ma poitrine.
- Je peux savoir ce qui se passe ici ?!, intervient Percy.
Nico jette un regard noir à Percy avant que nous ne répondions tous les deux en même temps :
- RIEN !
Percy lève les bras en l'air en signe de paix.
- Ok ... Bon ... Pourquoi vous êtes là vous deux ?, nous demanda t-il après un bref silence. Nicola tu commences.
Nico soupire avant de répondre :
- Je suis venu récupérer le téléphone de Rachel. Et toi tu fou quoi ici ?!
Percy passe sa main dans ses cheveux.
- La même chose que toi ... Et toi Inès ?
- La même chose que vous.
On se fixe un moment. Nico brise ce silence.
- Rachel est vivante.
On se retourne violemment vers lui.
- QUOI ?!, disons-nous en même temps.
- J'ai été vérifier les registres de morts aux Enfers. Elle est pas dedans. J'ai vérifié pour les deux noms de famille.
Un autre silence s'installe. Percy s'assoit contre le mur et met sa tête dans ses mains.
- Et vous, vous avez appris quoi ?
- Rien du tout, répondis-je froidement. Je comptais sur son téléphone pour me donner des infos.
- Percy t'as trouvé quoi ?, demanda Nico en me regardant.
- Comme Inès, répondit-il.
Un grand silence s'installe.
Nico prend finalement la parole :
- Maintenant qu'on est tous ici, et qu'on a tous le même but, ça vous dirait qu'on travaille ensemble ?
Avec Percy on s'échange un regard , surpris par la proposition de Nico.
- Attend, commença Percy en se levant. Tu serrais prêt à travailler avec moi ?
- On est tous dans le même bateau Percy. On cherche tous le pourquoi du comment. Autant rassemblé nos infos.
Percy hoche la tête.
- Pour moi c'est ok, lança t-il simplement.
Ils se retournent tous deux vers moi. Ils attendent une réponse de ma part. Je fini par soupirer.
- Ok ... On rassemble tout.
- Très bien !, lança Nico en se frottant les mains. Maintenant, on va tous se mettre à chercher ce téléphone.
On hoche la tête et on se disperse dans la salle.
- Et pas de bagarre les enfants !, intervient Nico en rigolant.
Percy lui lance un regard noir et moi je ne fis pas attention à sa remarque.
On se mit à chercher le téléphone dans les tiroirs, dans l'armoire, sur le bureau ... Partout ! Et on le trouve finalement dans le laboratoire, dans le tiroir où il y a écrit en gros " PIÈCES À CONVICTIONS DES AFFAIRES NON ÉLUCIDÉES " ...
On a passer une heure a chercher quand même ...
Je l'allume, devant les yeux attentifs et impatients des deux jeunes hommes placés de chaque côtés de mon corps.
Quand le téléphone s'allume enfin, je pousse un soupir.
- Il y a un code, annonçais-je découragée.
- Ok. On le prend, lança Nico en se dirigeant vers la porte. Foaly va pas tarder et si il nous voit ici il va nous tuer.
Je met le téléphone de Rachel dans mon sac et on sort de la salle après avoir bien vérifier qu'on avait tout remis en ordre.
On arrive a sortir discrètement de la maison et une fois dehors, on accélère le pat pour ne pas être vu.
- Vous êtes garer où ?, demanda Percy alors que nous nous rapprochions du grand portail de sorti.
- J'ai rétrécie ma moto, elle est dans ma poche, lança Nico en sortent le modèle réduit de sa vieille Harley Davidson.
- Je me suis garer un peu plus loin, lançais-je en m'arrêtant devant le portail.
- Très bien. Moi je me suis garé au bord de la route, dit Percy en enfonçant ses mains dans les poches de son blouson. Bon, nos chemins se séparent là. Inès à lundi et Nicola ...
- Nico s'te plait, l'interrompis celui ci, agacé.
- Ouais .. Nico ... À la prochaine.
Percy s'éloigne et nous laisses Nico et moi.
Je commence à prendre la direction de ma voiture mais Nico m'attrape doucement le bras.
Je me retourne pour lui faire face en attendant qu'il parle.
- La fille que tu as entendu dans mon appartement, commença t-il en baissant la tête, elle s'appelle Jenny.
Je lève les yeux au ciel en riant sarcastiquement.
- Merci Nico ! J'étais pas assez déprimer comme ça ! Il fallait que le grand Nico remue le couteau dans la plaie !
- Inès j'ai pas fini !
Je soupire en attendant la suite.
- C'est la secrétaire d'Hadès. Je l'ai appeler parce qu'elle était là quand j'ai su pour Rachel ... C'est elle qui avait les registre. C'était la seule au courant.
- Et pourquoi c'était la seule au courant ?! T'aurais pu m'appeler après l'avoir appris !
Il baisse les yeux et je comprend tout de suite ce qui se passait.
- Attend tu le sais depuis quand ?
- Depuis lundi soir ... C'est ça qui m'a empêcher de venir mardi matin ... J'ai fais tes recherches sur l'endroit où elle pourrait se trouver.
Je m'approche de lui et je soulève sa tête.
- Donc tu m'as menti ?! Tout ce temps tu m'as menti ! Ça fait une semaine que tu sais et tu ne m'a rien dit !
Des gouttes commencent à tomber sur mon visage. Pas parce que je pleure : parce qu'il pleut.
- Je ne t'ai pas menti Inès. Je comptais te le dire mais ...
- MAIS QUOI ?! Tu as eu peur c'est ça ?! Mais de quoi Nico ?! De quoi ?!
- Ouais j'ai eu peur ! Je ne voulais pas te le dire parce que je ne voulais pas que tu t'imagine des choses en ce qui concerne Rachel !
Je ris sarcastiquement et je lève les yeux au ciel.
- Celle là c'est la meilleure !
Il pleut vraiment beaucoup maintenant et on est tremper.
Je tourne les talons pour aller jusqu'à ma voiture mais Nico m'en empêche en prononçant cette simple phrase qui change tout.
- Inès je t'aime !
Je m'arrête net et ne fais plus aucun mouvements. Des larmes coulent maintenant sur mes joues.
Il ne m'a jamais dit " Je t'aime ". Et moi non plus. Sûrement parce qu'on était pas près.
Mais le fait qu'il me le dise maintenant, alors qu'il sait que Rachel est en vie... Je ne sais pas quoi penser.
- Je t'aime, répéta t-il. Il n'y a pas un jour où je ne pense pas à toi. Quand t'es pas là, les secondes deviennent des minutes, les minutes deviennent des heures, les heures deviennent des jours, et ça devient des mois et ensuite des années ! Je m'ennuie quand tu n'es pas là, j'ai tout le temps envie de te serrer dans mes bras, de ressentir ce petit truc quand tu m'embrasses, j'ai envie d'être près de toi pour le meilleur et pour le pire.
J'étouffe un sanglot alors que je l'entend s'approcher. Je suis toujours dos à lui.
- Quand je sais que tu es heureuse, moi je suis heureux, continua t-il en s'avançant de plus en plus. Quand tu souris, je souris aussi. J'ai envie de tout faire avec toi, de tout ressentir. J'ai envie que tu sois là quand j'aurais mon BAC, et que tu sois là quand j'irais à l'université. Je veux que tu sois la personne que je vais porter dans les escaliers d'un appartement tout neuf. Et je veux que tu sois la seule et l'unique personne qui dorme avec moi pour le restant de ma vie. Je t'aime. Rachel c'est du passé. Je ne t'ai pas dit qu'elle était vivante parce que je ne voulais pas que tu pense que j'allais te laisser tomber pour elle. Je ne voulais pas qu'il y est cette gêne entre nous. J'en peux plus , tu me rend complètement fou ! Dans les deux sens ! Mais je t'aime !
C'est à ce moment que je me retourne. Il me prend par la taille et il m'embrasse passionnément. Et à ce moment ... J'oublie tout ... Totalement. J'oublie Jenny, Rachel, Percy ... Tout. Je pense seulement à ses lèvres qui touchent les miennes.
Je n'ai tellement pas envie que ce moment s'arrête.
C'est à contre cœur que l'on se sépare pour se fixer en souriant. Je met mes mains sur ses joues et je me met sur la pointes des pieds.
Quand il le vit, il me soulève pour que je sois à sa hauteur. J'entoure mes jambes autour de lui , mes mains toujours sur ses joues.
Il m'emmène jusqu'à ma voiture et il me pose sur le capot, sans pour autant que l'on change de position.
On se fixe, et j'eu la folle envie de répondre simplement à cette belle déclaration.
- Moi aussi je t'aime Nico.
Il sourit et il m'embrasse. Il pleut toujours autant mais on s'en fiche.
Enfin jusqu'au moment où la cruche que je suis a éternuer sur le visage de Nico. Celui-ci ferme les yeux et la bouche pendant que moi je met ma main sur ma bouche pour ne pas rire.
Il se décolle de moi et sorti un mouchoir de sa poche pour s'essuyer.
- Ma princesse est enrhumée, lança t-il en rangeant le mouchoir.
Je ris avant de l'inviter à monter dans la voiture pour que je le ramène chez lui.
On s'installe dans la voiture et une fois assis, Nico enlève ses chaussures. Sûrement pour enlever l'eau.
Attend WHAAT !
- Euh mon chou t'es mignon mais tes pompes tu les vides dehors ! Et pas dans ma sublime voiture toute neuve qui se nomme Arrow !
Il rit avant de sortir un cailloux de sa chaussure qu'il balance par la fenêtre.
- Du calme princesse !
Je ris à mon tour. Tout le reste du chemin se déroule ainsi : on parlait, on riait, on se chamaillait et on s'embrassait au feu rouge !
Une fois devant chez lui, il me fit une moue avant de m'embrasser sur le nez, puis sur la bouche.
- Je t'aime princesse. Tu le sais hein ?
- Oh que oui ! Moi aussi je t'aime. Aller file, tu sens le chien mouillé !
Il fit mine de bouder ce qui me fit rire.
- Cerbère va pas être content !, lança t-il en sortant de la voiture.
Je ris de plus belle en le regardant partir.
J'ai attendu qu'il soit rentrer dans le bâtiment avant de redémarrer la voiture.
Mais je n'eut le temps de rien faire.
Une personne se lève précipitamment à l'arrière et place un couteau sous ma gorge.
Mon agresseur a un sweat noir et comme il a une capuche, je ne voyais pas son visage.
J'ai su que cette personne est une femme lorsqu'elle ouvre la bouche pour en sortir quelques mots qui me firent froid dans le dos.
- Tu démarres la voiture et tu te rend immédiatement à l'entrepôt. Et si tu cris, que tu tentes de t'enfuir ou que tu essayes d'appeler à l'aide, je te tranche la gorge.