I - Sortir de prison

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Ce matin était un jour merveilleux.
Thétras, de son beau surnom,
Sortait enfin de la prison.
Le vent lui chatouillait les tempes
Et aussi lui chantonnait dans les oreilles
Puis lui, souriait
Comme le mal sourit quand il va bien
Lorsque le lion, satisfait de son meurtre,
Dort paisiblement sous un coucher de [soleil Africain.

Enfin, il restait un lion dans l'âme
Un tigre égoïste
Mais il restait heureux.
La joie, se dit-il, est universelle.

Mais il regarda à droite,
Puis à gauche,
Et n'aperçut aucune ombre immobile
Qui lui tiendrait la main.
Aucune mélodie de voix, si ce n'est celle du [garde derrière lui
Ne s'attardant point sur son cas.

Il se sentit comme un oisillon face à la mer
Comme un poisson que l'on enlève de son bocal d'eau,
Qui songe à comment survivre.
Le pire, c'était la mère de l'oisillon, Inaccessible femme.
Alors qu'elle devait l'aider à braver
Tempêtes, monstres marins, grâce à son sourire.

Alors, face à l'étendue salée, il ne sût que faire.

Il songea à quitter la voie bitumée, S'éloigner du symbole de ses horreurs
S'éloigner de la souffrance, boomerang
Et mettre un regard sur la nouvelle vie.

La fin n'est que le début du commencement.

L'éveil du prisonnier [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant