"Je me suis toujours demandé ce qu'il y avait après la mort, le paradis, les enfers, rien, la réincarnation... Le problème c'est que je ne le saurai surement jamais... Pas de sitôt en tout cas."
C'est là que je me trompais, je m'appelle Crystal Rew...
Je ne voyais plus, je n'entendais plus, c'était le vide... Je viens de mourir... Peu à peu je commence à entendre des voix et à pouvoir penser. Évidement ma première réaction c'est de me dire : "je suis pas morte ?". Alors pour vérifier ça je décide de bouger un doigt, ça marche pas, rien ne bouge... J'entends toujours les voix mais c'est comme si elles étaient lointaines, je ne comprenais pas ce qu'elles disaient... *** Je crois que deux jours ont passés depuis que je me suis mise à entendre les voix, elles se rapprochaient de plus en plus... J'essayais encore de me concentrer pour comprendre ce qu'elles disaient quand une vive douleur me transperça : c'était atroce j'avais l'impression qu'on m'étripait, me broyait les os... À partir de là, je ne me concentrais plus sur autre chose que cette douleur fulgurente. Je m'efforçais de ne pas crier, de garder ma maitrise. Puis soudain la douleur disparut au bout de ce qui me semblait être une éternité et j'eu la sensation d'atterrir sur quelque chose de dur, comme le sol... J'ouvre alors les yeux et voit le ciel bleu sans nuages... Je me lève et regarde autour de moi : je me trouve dans un grand champ rempli de fleurs de toutes sortes, et de toutes les couleurs. Je me demande comment j'ai pu atterrir ici alors que je n'ai jamais vu cet endroit... Je me souviens alors qu'une voiture m'a percutée. Je croyais être morte sur coup tellement le choc avait été violent, mais apparemment je ne l'étais pas. À moins que soit ce qu'il y a après la mort, une sorte de paradis. Tout en réfléchissant je fis un pas et me retrouvais dans un grand hall. -Comment c'est possible, j'étais là-bas et maintenant je suis ici, me dis-je -C'est ce qui arrive à tout le monde, me dis une fille Je me rend compte que j'ai penser à voix haute. Comme je l'ai fait avec le champ, je regarde autour de moi et voit que le hall est plein de monde, qui discutent ou qui comme moi on l'air abasourdis par ce qui leur arrive. Je me retourne et reconnait la fille qui m'a parler tout à l'heure, elle a des cheveux bruns tirant sur le roux, des yeux clairs magnifiques et elle me souriait dévoilant des dents parfaitement blanches, elle doit avoir le même âge que moi.
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-salut ! me dit-elle d'un ton joyeux Mon premier réflexe a été de demander : -je suis morte ? -oui, me répondit-elle sereinement Je dus compter mes doigts plusieurs fois pour m'assurer que je ne rêvais pas et que j'étais bien réelle. -je sais ça peut paraitre insensé mais c'est ça qu'il y a après la mort..., continua la fille, je m'appelle Iris. Iris Anderson -je... euh... Je m'appelle Crystal Rew, dis-je d'une petite voix -enchantée, dit Iris en me tendant la main Je la serrais toujours perdue -on va sortir de la c'est un peu bruyant, me dis Iris Je la suis et on arrive à l'extérieur, dans une ville à peu près normale, si ce n'est que les routes sont des chemins de terre et qu'il n'y a aucune voiture à l'horizon. Je me retourne et voit le bâtiment d'où je viens de sortir, il est très grand en marbre surmonté d'un dôme. Des personnes entraient et sortaient sans cesse. - Crystal C'est Iris qui m'appelle, je m'arrache à la contemplation du bâtiment et suis Iris. J'avais été tellement étonnée de me retrouver ici que je n'avais même pas prêté attention aux vêtements d'Iris. Elle portait une veste noire unie et une jupe grise foncé qui faisait ressortir ses cheveux bruns. Aux pieds elle portait des baskets blanches. Je trottinais pour rattraper Iris - on va où ? lui demandais-je ? - tu verras bien... Maintenant que je voyais Iris de face, je pus voir qu'elle portait aussi une chemise blanche, une cravate et un blason était cousu sur sa veste. C'était un uniforme scolaire. - pourquoi tu portes un uniforme ? la questionnais-je - parce que les uniformes sont obligatoires, me répondit Iris négligeamment - mais ils ne portent pas d'uniformes eux, dis-je en montrant un groupe d'adultes - ils ne vont pas au lycée, affirma-t-elle - il y a un lycée ? Après la mort ? - bien sur ceux comme toi et moi qui sont morts durant leur année scolaire la finisse, m'expliqua-t-elle - mais est-ce qu'on continue de veillir ? demandais-je - non nous sommes figés à jamais dans ce corps. Génial ! Je déteste mon corps et en plus dans mes habits d'occasion trop grands j'avais l'air vraiment bête comparée à Iris. - il y a pas de voitures ? - non, me répondit-elle, on va tout de même pas polluer cette endroit avec des voitures - comment fait-on pour se déplacer alors ? la questionnais-je À ce moment là un cheval et son cavalier nous dépassèrent à toute vitesse - à cheval, me répondit-elle en souriant C'était ma veine ! - je ne suis jamais montée à cheval... - tu apprendras, me rassura-t-elle - d'ailleurs tu es morte il n'y a pas longtemps puisque tu vas au lycée..., affirmais-je - oui il y a 6 mois... Un attentat - désolée... - mais maintenant je suis là, reprit-t-elle plus joyeusement, et toi ? - quoi moi ? l'interrogeais-je - tu es morte comment ? - ah je me suis faite écrasée par une voiture... lui répondis-je Il y eu un long moment de silence interrompu quelques fois par un cheval qui passait à toute allure. Jusqu'ici je n'avait pas fait attention aux paysages mais en regardant autour de moi, je vis qu'ils étaient magnifiques, tantôt on traversait une vallée pleine d'arbres en fleurs et de lacs remplis d'une eau bleue époustouflante. Puis on arrivait au milieu de hautes montagnes remplies de verdure. Avec Iris, on passait sur des chemins serpentant entre les montagnes. La marche était longue mais je ne le sentais pas, sûrement parce que je suis morte... En passant un virage, au lieu de continuer sur la route, Iris m'emmena vers un grand bosquet. - on ne continue pas ? demandais-je - non, nous sommes arrivées, me répondit-elle Alors qu'elle m'emmenais droit vers le bosquet, elle écarta une branche, puis une autre. Lorsqu'elle poussa la deuxième branche, je pus apercevoir un immense bâtiment qui ressemblait à un château. Il se trouvait au beau milieu du bosquet, bien caché. Sur les portes, il y avait des armoiries, les mêmes que sur la veste d'Iris. J'en déduis que c'était le blason du lycée. Il était magnifique, un dauphin et un lion se faisait face et en dessous on pouvait lire une inscription latine que je ne comprenais pas car je n'ai jamais fait latin. L'ensemble du blason était bleu. Iris ouvit une des deux énormes portes et me fit signe de passer. J'entrais alors dans cet immense château qui serai mon lycée.
