Chapitre VII

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La porte débouchait sur un petit couloir qui menait à une deuxième porte. J'étais tellement impatiente de découvrir ce nouveau monde que je ne me tournais même pas vers Iris pour savoir si je devais ouvrir la porte ou non. Derrière cette porte se trouvait une salle pentagonale d'un blanc immaculé. Et dans cette salle, il y avait cinq portes (NDA : trop de portes tue la porte sry).
Ce n'est qu'à ce moment la que je me tournait vers mon amie qui m'avaut suivie :
- A quoi il sert le couloir au début c'est bête de faire un couloir avec une seule porte, lui demandais-je

- C'est au cas où une personne non spéciale trouverai le passage, même si théoriquement c'est impossible, me répondit-elle

- Et lui arriverai quoi ?

- Elle serait renvoyée à l'entrée en subissant une perte de mémoire, elle oublierait qu'il y a un passage derrière le blason. Ça éviterait qu'elle arrive dans cette salle.

- Ça changerai quoi qu'elle arrive dans cette salle ou pas, sa mémoire sera effacée de toutes façons.

- Parce que pour les personnes "normales", me dit Iris en mimant des guillemets, la magie a une odeur particulière et il est beaucoup plus simple d'effacer des souvenirs visuels que des odeurs.

- Ah mais c'est super intelligent en fait ! m'exclamais-je admirée

Chacune des cinq portes étaient ornées d'un élément :
La porte par laquelle nous venions d'entrer avait un bonhomme gravé sur elle.
Quand je tournai la tête vers la gauche, je vis une porte ornée d'un couteau et d'une fourchette tous deux croisés.
La troisième porte était décorée d'un lit.
La quatrième avait un livre.
Quand à la dernière, qui était la plus belle à mes yeux, ses rainures formaient de multiples fleurs feuilles et autres végétaux : elle était la seule à être décorée sur toute la surface de la porte.

- Et toutes ces portes elles représentent quoi, demandais-je à Iris.

- Chacune d'elles sert à aller dans un endroit spécifique, me répondit-elle en se retournant, celle là, en montrant la porte avec un bonhomme, sert à aller dans le monde des normaux...

- Avec celle-là, dis-je en me tournant vers la porte ornée de couverts et coupant Iris, on peut aller au réfectoire.

- Tu vois t'apprends vite, ria-t-elle.

- C'est pas compliqué, par exemple celle là, en montrant la porte avec le lit, doit être un dortoir, celle avec le livre, une bibliothèque.

- Pas mal, me félicita Iris, mais le livre correspond à la section cours aussi.

- Et celle avec les feuilles... C'est quoi ça encore ?

- Un jardin, me dit tout naturellement mon amie.

- Un jardin ? rétorquais-je, on vit dans le monde des licornes ou c'est quoi le délire la ?

- Justement maintenant que t'en parle, on a retrouvé une hier elle s'était échappée de son enclos.

- C'est pas sérieux là, ironisais-je.

- Si je t'assure.

- Oh putain dans quelle merde je suis encore allée me fourrée, dis-je en riant.

- En fait cette salle c'est un peu la salle de passage pour aller d'une section à l'autre on l'appelle le pentagone, continua Iris en riant.

Elle me demanda de la suivre vers le dortoir.

- Tes affaires sont toutes posées dans ta chambre, m'informa Iris.

- Euh Iris attend, on a pas pu finir notre conversation...

- Ah euh... Oui bien sûr... Tu voulais me dire quoi ?

Parmi la tonne de questions qui se bousculaient dans ma tête, je choisis la plus stupide :

- Est-ce que tu as été mon amie pendant tout ce temps ?

- Mais oui bien sur, pourquoi tu me demandes ça ?

- Oh... Je croyais que tu faisais ça avec tout le monde ou que tu t'étais simplement rapprochée de moi parce que le directeur te l'avais demandé.

- Non pas du tout les autres personnes, je les amené directement ici, bien sur je me suis fais des amis mais on ne se parle pas beaucoup...

- Et hum... Vous avez trouver ce que je suis avec Mr.Brown ? la questionnais-je quelque peu inquiète.

- Non pas encore... Mais on y travaille, essaya-t-elle pour me rassurer.

- Ok...

- Tu viens me voir si t'as besoin d'un truc, ma chambre est à côté, dit-elle pour briser le silence qui s'était installé.

- D'accord. Ah et où je pourrais trouver une montre ?

- On ira acheter des trucs ce weekend pour l'instant repose toi, tu commences tes vrais cours demain.

- Mais Iris, j'ai pas mangé encore... Je vais pas aller me coucher.

- Non mais je pense que t'as besoin d'un peu de temps pour mettre tes idées au clair...

Puis elle repartit, me laissant seule avec mes pensées, complètement perdue, j'étais même pas sûre de retrouver le chemin pour aller au self. Pour passer le temps, j'entrepris d'observer ma nouvelle chambre : les murs étaient blancs --comme le reste du lycée-- et mon lit était dans le coin gauche de la pièce. A l'opposé du lit, il y avait une armoire dans laquelle toutes mes affaires étaient déjà pliées et rangées, cette armoire était en bois et très grande. La plupart de mes affaires avaient laissé place à l'uniforme scolaire. Entre l'armoire et le lit, se trouvait une fenêtre qui donnait sur un jardin, surement le jardin dont Iris m'avait parlé tout à l'heure. Je décidais alors de faire d'y faire un tour pour me changer les idées. J'ouvris la fenêtre et essayais de mettre un pied par dessus la rambarde, en vain. C'était comme si une force invisible m'empêchais d'aller à l'extérieur, génial. Donc je me retrouve seule dans une chambre, je ne peux pas sortir parce que je vais me perdre et je ne peux ne peux même pas aller dehors, foutue magie. Il ne me restait plus qu'à me "reposer" comme Iris me l'avait conseillé. Je m'allongeais alors sur mon lit et fixait le plafond.

Pourquoi moi, pourquoi je ne suis jamais comme tout le monde. Non bien sur que non, il faut que je sois morte, surnaturelle et en plus une surnaturelle spéciale. N'arrivant pas à trouver le sommeil ou même un peu de repos, je me répétais ces pensées en boucle. J'en viens même à me demander comment les vivants réagissent à l'annonce de ma mort, une question stupide puisque personne ne me remarquai lorsque j'étais vivante, je suis sure que personne ne s'est encore aperçu de ma mort.

Je ne sais combien de temps je restais allongée comme ça, surement une heure ou peut être deux, quand on toqua enfin à la porte :

- Pas trop tôt, lançais-je.

Croyant qu'Iris allait rentrer, je ne me levais pas mais le toquement (NDA : ça existe pas mais bon) retentit de plus belle.

- Tu peux rentrer Iris tu sais, dis-je en me levant pour aller ouvrir la porte.

Mais quand j'ouvris la porte, ce n'était pas Iris qui était derrière et qui venait de toquer, c'était le garçon.

Je vais sûrement poster que le weekend et les mercredi parce qu'avec les cours j'ai pas trop le temps voilà.

MorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant