En pénétrant dans le laboratoire, Zelda eut la surprise d'être accueillie par une petite fille sheikah d'environ six ans. Celle-ci était en train de lire quelque chose sur une table de travail et avait demandé en entendant les portes s'ouvrir :
"Link, c'est toi ? J'espère que tu m'apportes d'autres adorables petits matériaux archéo..."
L'enfant s'était figée quand, en tournant la tête, elle s'était rendu compte de qui était entrée en réalité. Une larme roula sur sa joue avant qu'elle n'explose de joie et saute dans les bras de la princesse :
"Votre altesse, vous êtes vivante ! Par les déesses, je suis trop trop trop contente, vous m'avez tellement manqué !"
La blonde, complètement perdue, finit par reconnaître la voix de l'enfant et, interloquée, risqua :
"-Attend... Pru'ha, c'est toi ?!
-Bien sûr que c'est moi, votre altesse !" répliqua la sheikah, les yeux embués, tandis que Zelda la reposait au sol.
"-Mais pourquoi es-tu... une enfant ?
-Oh, ça, juste une expérience qui a raté, ou trop bien marché plutôt, passons les détails... Link ne vous avait pas prévenu ?"
Toutes deux se tournèrent vers l'intéressé qui regardait ailleurs avec un sourire un coin. Elles soupirèrent mais laissèrent passer et allèrent s'asseoir à la table de travail.
"-Et donc..." commença Pru'ha, "Ayé, le Fléau est vaincu ?"
Zelda se contenta de sourire en hochant la tête, ce sur quoi son interlocutrice sautilla de bonheur et s'écriant :
"OUISTITI !!! Bien joué Link, tu mérites une image !"
Le jeune homme se mit à pouffer de rire devant le comportement enfantin de la scientifique, qui avait en réalité plus de cent ans, et Zelda ne put s'empêcher de faire de même. Après tout ce qui s'était passé, des moments si insouciants comme celui là était un réel soulagement pour elle. Une fois le calme revenu, Pru'ha lui proposa de lui montrer les derniers résultats de ses recherches sur la tablette sheikah, ce que la blonde accepta avec des étoiles dans les yeux. Link laissa les filles à leurs discussions scientifiques pour aller parler de tout et de rien avec l'assistant de Pru'ha.
Une fois le tour des avancées de la chercheuse fait, celle-ci se tourna vers l'épéiste et s'exclama :
"Bien, maintenant examinons notre ami ! Link, cul nu, tout de suite !"
Le jeune homme se retourna vers elle complètement rouge et les yeux écarquillés. La princesse elle-même avait viré écarlate à la simple idée de voir Link complètement nu et, tout en tentant de cacher son affolement, tenta de résonner son amie :
"-V-voyons Pru'ha, c'est p-peut-être un peu exagéré... L-laisse-lui au-au moins son caleçon...
-Bon, d'accord... Mais vous êtes pas drôles..." Répondit-elle la mine boudeuse.
La blonde soupira, soulagée – même si une toute petite partie d'elle était un peu déçue. Cependant, elle sourit en apercevant un petit signe de tête reconnaissant de son chevalier servant. Chevalier servant qui dût tout de même tomber la tunique et le pantalon devant deux demoiselles qui le fixaient intensément. Zelda s'approcha et commença à examiner le torse du jeune homme en s'efforçant de maintenir ses pensées sur un point de vue strictement scientifique et d'oublier la chaleur que dégageait ses joues. Une longue cicatrice blanche barrait les pectoraux du châtain, seul vestige de la blessure qui avait faillit lui coûter la vie cent ans plus tôt. Pru'ha de son côté tâtait ses muscles à la recherche de potentielles séquelles, mais ne trouva rien. L'une comme l'autre griffonnait chacune sur un bloc-notes au fur et à mesure que l'examen s'allongeait, sans prendre en compte l'embarras de leur sujet, dont les joues ne perdaient pas leur rougeur. Quand cela fût enfin terminé, Link fila en quatrième vitesse renfiler ses vêtements.
VOUS LISEZ
Un nouveau départ
FanfictionDurant cent ans, Hyrule avait vécu dans la crainte que le Fléau ne se libère du sceau de la princesse et ne ravage tout le territoire. Heureusement, après 100 ans, Link s'était réveillé dans le Sanctuaire de la Renaissance, soigné de toutes les bles...