Chapitre 2

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Chapitre 2

« Une boule c'est formée dans ma poitrine. Vous savez, cette sensation qui vous submerge, dans votre mère arrive dans votre chambre avec un beau cadeau et un grand sourire sur le visage. Ce frisson qui vous parcoure l'échine quand un beau garçon se penche sur vous pour vous embrassez. Ce drôle de sentiment qui vous habite à chaque fois que vous sentez que vous ne pourriez pas être plus heureuse. Juste la sensation d'être bien, d'être ... vivante. »

? : LOUIS !

Niall pût apercevoir la tête du châtain dépasser de la porte. Celui-ci fit un petit sourire :

L : Oui ?

N : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Un petite boule blanche était étendue sur le tapis du salon, et mordillait goulûment les lacets des baskets du blondinet.

L : Oh, lui ! Il s'appelle White, c'est le chien de Marion. Elle m'a demandé de le garder cette semaine.

N : Oh, et toi en grand prince tu as dis oui !

L : Je ne pouvais pas dire non, elle me l'a demandé si gentiment !

N : Je n'ai pas envie de savoir les détails, merci !

L'aîné ria et s'approcha un peu plus.

L : Soit pas aussi grognon, Niall. Il est gentil comme tout.

Le blond retira vivement sa chaussure des griffes de l'animal et gronda :

N : White ! Quel nom original pour un chien blanc.

L : Niall ..

N : Ok, ok, je ne dis plus rien !

Il lança un regard entendu au chien :

N : Sale bête.

Il n'apprécia pas vraiment la présence du canin dans l'appartement mais la bonne humeur de Louis était trop précieuse pour qu'il la gâche.

N : Bon, c'est pas tout, mais on va devoir y aller, il est déjà 10h Lou ! On va finir par être en retard.

L : Oui oui, pars devant, je te rejoins tout de suite.

Sans protester davantage, Niall passa la porte d'entrée. En passant sur le palier, son voisin, Mr Morison, un très grand bonhomme ridiculement maigre et au visage déformé en une perpétuelle grimace, le regarda descendre les escaliers avec curiosité, le regard brillant d'une flamme particulière que le jeune homme n'avait jamais remarqué auparavant. Sans plus se poser de questions sur l'attitude spéciale de son voisin, il dévala les marches et attendu impatiemment Louis devant sa voiture. Il regardait sa montre avec inquiétude.

« Qu'est-ce qu'il fout ? S'il est au téléphone avec Marion, Eleanor ou qui que se soit d'autre, je le tue. »

Finalement, après plusieurs longues minutes d'attente, son colocataire déboula dans le parking en prononçant un petit « pardon » silencieux.

Le trajet vers leur école fût silencieux. Louis observait le paysage défiler avec intérêt pendant que son ami changeait de chaîne radio en quête de nouveautés. Quand il trouvât son bonheur, il se tourna vers le châtain :

N : Alors, Marion ?

Il léger sourire flotta sur les lèvres de Louis.

L : Quoi, Marion ?

N : Elle te plaît, non ?

L : Quelle question, Niall ! Bien sûr qu'elle me plaît !

N : Et White ? Ce ne serait pas une excuse ?

L : Une excuse ?

N : Pour se rapprocher de toi, j'entend.

L (rire) : Je n'en sais rien.

N : Oh si, au fond de toi tu le sais, mais tu ne veux rien dire !

Son colocataire rit et le frappa doucement :

L : Lâche-moi et trouve-toi une copine, petit curieux !

N : Une copine ? Moi ?

L : Oui, toi. A moins que tu sois gay, ce que j'accepte, hein, attention ! Mais je ne pourrais plus vivre avec toi, tu pourrais être attiré par mon irrésistible charme !

N (rire) : Oh, mais ferme ta gueule un peu !

Et le trajet se finit dans la bonne humeur.

Leur journée fût plate et habituelle. Leur soirée aurait pût être aussi calme que le reste de leur semaine, mais quelqu'un en avait décidé autrement.

En effet, vers 21h, la sonnette retentit. Les deux garçons se regardèrent :

L : Tu attendais quelqu'un ?

N : Non, ce n'est pas une de tes conquêtes ?

L : Pas ce soir.

N : Si c'est encore Mme Arm, je te jure que je la tue.

L : Ah oui ? Avec quelle Arm ?

Il pouffa de rire à l'entente de sa propre blague. Niall retenait un sourire :

N : Tu es désespérant.

Le blond finit par se lever en reposant sur le tapis le petit chien blanc qui s'était réfugié sur ses genoux et marcha jusqu'à la porte. Derrière celle-ci se tenait une fille élégante, plongée dans un pull blanc à la texture douce sur un jean bleu. Elle devait avoir leur âge, était assez grande, avait des yeux bleus verts et brillants comme deux perles. Elle avait de longs cheveux bruns et légèrement bouclés rabattus d'un côté de la tête. Elle arbora un sourire chaleureux.

? : Salut ! Tu es bien Louis Tomlinson ?

Le jeune homme fronça les sourcils.

N : Heum, non, je m'appelle Niall.

? : Ah, je suis désolée, j'avais bien vu qu'il y avait deux noms sur la boîte aux lettres, j'avais une chance sur deux.

Niall eu un petit rire étrange. Louis, qui avait entendu son nom du canapé, s'est dirigé vers la porte.

L : Je suis Louis Tomlinson.

Le regard vert de la jeune fille se fixa sur lui. Elle le dévisagea pendant un court instant. Elle fit un pas vers lui et sourit avant de dire :

? : Oui, évidemment que c'est toi.

« Qu'est-ce que ça veut dire ? » se demanda Niall.

L'inconnue tendit une main vers Louis :

? : Je m'appelle Megan. Enchantée.

The OthersideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant