Chapitre 30

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Le soleil se levait et épousait, par ses rayons perçants, les formes et contours de la fenêtre du studio de Brooklyn. Ces rayons éclairaient une chambre délabrée. Celle- ci, dont le lit qu'elle comportait n'avait pas été fait depuis des jours, était recouverte de vieux emballages de plat à emporter ainsi que de livres ouverts aux pages froissés qui n'avaient jamais repris leur place dans la bibliothèque du salon. Au milieu de tout ce désarroi gisait une peluche défraîchit, qui avait autrefois était d'une couleur jaune orangé, et qui semblait être la seule occupante du loft new yorkais. 

Ce même soleil arrivait à percer à travers les lourd rideaux poussiéreux violets qui ornaient les grandes fenêtres du salon. Ce salon avait le même aspect que la chambre ainsi que les autres pièces: poussiéreuses, sales, délabrées, ..., et affreusement silencieuse. Sous cette poussière environnante, subsistaient des cadres photos qui pour la plupart avaient été retournées. De défuntes mères avaient également le même geste quand elles apprenaient que leur fils, ou un être cher, était mort à la guerre. C'est comme cela qu'elles faisaient leur deuil, en tout cas c'était l'attitude de quelqu'un qui avait perdu quelque chose qui signifier beaucoup pour lui, un être aimé.

Soudain, une sonnerie de téléphone vint rompre le silence pesant qui régnait dans cette antre mossade. Un grognement lui répondu provenant du canapé endomagé placé dans un coin du salon, autant en mauvais état que son propriétaire affalé sur lui. Celui- ci ne bougea pas d'un pouce, même après six retentissement de la sonnerie portable. Cette sonnerie n'avait pas déclenché la curiosité vers la bonne personne de la maison. Un gros chat gris s'avança paresseusement vers table basse où se tenait l'objet de son réveil précoce durant sa quatrième sieste du jour. Il sauta et atterit gracieusemnt sur la table basse où des boissons volées au Starbucks du coin de la rue s'affrontaient en duel. Il tourna son regard percant vers l'occupant du canapé. Son regard semblait le scruter voire même le juger. Président Miaou, maître des lieux en tant que chat, avait vu cette scène beaucoup trop de fois depuis un certain temps maintenant, c'était devenue la routine à son grand désarroi. Pourquoi les être humains étaient-ils obligés d'utiliser cette affreuse machine qui émetait un bruit strident et le réveillait presque tout les jours depuis quelques mois? Ne savaient- ils pas marcher pour venir se parler?

Au bout de plusieurs sonneries, le téléphone se tut et le répondeur se mit en marche: Vous êtes bien sur le répondeur de Magnus Bane, grand sorcier de Brooklyn, je ne suis pas là pour le moment, sûrement en train d'aider d'autres créatures obscures, mais laissez un message, sauf si vous êtes un envoyé de l'Enclave, cela ne m'intéressent pas. BIP

Le principal interressé se retourna dans son canapé usé par les années et prit un coussin dans ses mains et l'écrasa contre son oreille pour ne pas entendre le futur message qu'allait laissé son interlocuteur. Cela ne l'interressait pas sinon il aurait donné de nouvelles depuis tant de temps, à rester cloîtré entre quatres murs. Devant ce geste, Président Miaou émit un petit grognement, comme un soupir de fatigue?,  et s'appreta à partir.

BIP. "Salut Magnus, c'est moi, heu enfin c'est Jace." 

A cette voix, Président Miaou, qui avait répertiorié toutes les voix possibles qui avaient appelé son "propriétaire" (les chats n'ont pas de propriétaires), se retourna et lanca un regard interogateur vers la machine qui parlait, il n'avait jamais entendu cette voix. L'être allongé sur la canapé se redressa légerement sur un coude et enleva le coussin bouchant son oreille. Il avait un air surpris, premier air qui changeait face à son air neutre ne refletant aucune émotion, ou plutôt qui cachait ses émotions, qu'il avait gardé tout ce temps.

La voix grave d'un jeune adulte continua: 

"Je sais que tu devais esperer entendre la voix de quelqu'un d'autre mais malheureusement, ben, c'est moi. Ecoute je ne suis pas là pour répeter la même chose que ma soeur, c'est le boulot d'Izzy. Si tu ne veux pas revenir c'est ton choix. Je suis juste la pour t'apporter des nouvelles. Je suppose que Isabelle et trop  tête en l'air pour l'avoir fait...."

The Result Of Their Love (A Malec Story)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant