Arrivée Nocturne

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Katara tourne sur elle même regardant autour d'elle.

Il fait froid, très froid. De la brume flotte autour de son corps, et elle aperçois au loin une silhouette.
Elle est complètement noire, comme une ombre, contrastant avec la brume.
L'ombre avance vers elle lentement, c'est une silhouette féminine. Sa gorge se serre et Katara essaie de reculer mais son corps se heurte à un mur humide, elle regarde ses mains, du sang.

Elle allait crier mais une main se pose violemment sur sa bouche. Elle est tout juste à quelques centimètres de Latara et la fixe intensément de ses yeux aussi clairs que la brume.
Tout à coup tout bascule comme si le mur venait de se briser. La femme tombe avec Katara, tout est noir autour de d'elles, La femme mysterieuse est son seul repère visuel.
Katara panique et s'accroche à la femme.
Son visage reste fermé et imperturbable.
Des lèvres teintées de noir, un regard de glace et de longs cheveux blanc neige. Telle était la femme que Katara apercevait à chaque nuit de lune.

Soudain une douleur lui frappa dans le dos. Son rêve se dissipa devant ses yeux et elle commençait à peine à émerger.

La jeune fille était au sol, il y avait de l'agitation dans la chambre, mais ce n'était pas elle la cause de cet affolement.

Des ombres s'agitaient devant la fenêtre. Soudain le visage d'ender apparut dans son champ de vision.

Elle parlait, mais Katara ne l'entendait pas.
C'est comme si elle était devenu sourde.
Ender aussi avait l'air troublée.
Brusquement Ender l'attrapa et la releva. Ensuite elle la traina hors de la chambre.
Ses sens lui revenaient petit à petit pendant que Katara se laissai glisser contre le mur.

- Il y a quoi dehors ? Articula-t-elle.

- Comment ça il y a quoi dehors, c'est moi qui devrais te demander ce que tu foutais par terre, répondit Ender.

Katara abaissa la tête et quelques longues secondes plus tard elle donna une réponse :

- J'ai fait un mauvais rêve, je suis tombée de mon lit.

- N'essaie pas de mentir à un serpent, c'était plus qu'un cauchemar, les métamorphes sentent ses choses là.

Elle n'avais pas envie de parlais de ça, et Ender le compris.
- On va dehors, maintenant !, affirma Ender.

Katara la suivis à travers les couloirs sombres, il faisait encore nuit dehors.
Elles passèrent dans la grande salle à la lumière bleutée.

Il y avait du mouvement à l'extérieur mais quand elles passèrent la grande porte ce fut un tout autre spectacle qui s'offra à Katara.

Des dizaines de torches flamboyantes s'opposaient à l'obscurité.

Il y avait beaucoup de bruit.

Elles avancèrent vers le boucan de lumière et de bruit.

Il y a beaucoup de jeunes devant elles mais Katara perçois quelque chose au centre de la foule.

C'est à couper le souffle. Un cheval à la robe blanche se déchaîne. Des hénissements stridents retentissent.

Les oreilles en pointes de Katara tremblent, le cri de détresse du cheval est horrible, comme un appel à l'aide.
Cet animal souffre.

Il se cabre fendant l'air de ses membres, les yeux écarquillés et les dents visibles.
Un prénom se répéte dans la foule. Il est familier à Katara, c'est en fait le nom de son mentor, Kana.

Katara en déduis que ce cheval est le sien et se demande ensuite avec éffroi pourquoi le cheval revient terrorisé et sans cavalière.

Katara entend une voix qu'elle commence à bien connaître susurrer dans son dos :

L'Ombre De La LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant