L'Ombre De La Lune

Le feu à l'Auberge

La porte de l'auberge grinça, l'intérieur était rustique mais accueillant. Tout était éclairer à l'aide de grosses bougies de cire rouge accrochées à des lustres de métal. Des personnes étaient attablés à des tables en bois, savourant un repas chaud. Katara en eu l'eau à la bouche.

Ringer s'avança vers le bar, où une à femme grassouillette semblait les attendre.

- Bonjour, une chambre pour une nuit avec deux repas chauds s'il vous plaît, demanda t-elle.

- 15 pièces de bronze, plus cinq pour l'écurie, répondit la femme en griffonant sur un petit calepin à la couverture de cuir.

Ringer posa une petite bourse sur la table, le bruit des pièces résonna dans l'auberge.

Quelques regards malintentionnés se tournèrent vers les arrivantes.

Et Katara en remarqua un en particulier, une femme, son regard marron ne l'avais pas lâcher depuis qu'elle était rentrée dans l'auberge. Ses cheveux roux ondulés tombaient en cascade sur ses épaules. La jeune femme faisait tourner un poignard étincelant entre ses doigts. Katara avala sa salive d'un coup sec, visiblement mal à l'aise.

La bonne femme sous-pesa le sac en tissu puis alla chercher quelque chose dans le bazar derrière le bar.

Après quelques secondes d'attente, elle tendit une petite clé rouillée à Ringer où était gravé grossièrement le numéro 9.

- On monte, dit celle-ci de son ton ferme habituel.

Katara la suivit au pas de course dans l'escalier tout en lançant un sourire gênée à la patronne.

L'escalier grinçait horriblement, et les sacs pesaient lourd sur les épaules de Katara. Heureusement elles arrivèrent vite devant la chambre qui leur était destiner.

Katara, épuisée, se jeta sur le lit double. Tout son corps la faisait souffrir. Elle avait des courbatures à des endroits qu'elle n'aurait pas cru possible. En effet, Ringer n'avais pas été tendre avec elle a l'entraînement.

- Tu l'as vue toi aussi ? Demanda soudainement Katara en se relevant.

- Oui, la rouquine, on est pas en sécurité ici.

"Ringer l'avais aussi remarquer, pourtant elle a su garder son sang froid et faire comme si de rien n'était", pensa Katara.

- Pour l'instant on va descendre reprendre des forces, n'attire pas l'attention en la fixant surtout, lui ordonna Ringer.

Katara hocha gravement la tête, cela était stressant d'avoir peur pour sa vie à chaque instant.

Arrivées dans la grande salle, il n'y avait plus de trace de la femme à la chevelure rousse, au grand soulagement de Katara.

Dès que les deux arrivantes furent assises, la bonne femme arriva pour poser deux grands bols devant elles.

- Avec ça, vous boirez ? Proposa t-elle.

- Deux infusions à la mélasse, répondit Ringer.

Puis elle la remercia d'un signe de tête solennel. La femme repartit vers le comptoir d'un air pressé. Katara analysa le repas devant elle.

Une cuisse de volaille trempait dans un bouillon fumant, et des légumes fondants accompagnaient la viande.

Elle se jeta sur son bol, observée par le regard réprobateur mais bienveillant de Ringer.

Ringer, elle, mangeait lentement en observant son environnement, essayant de détecter la moindre menace.

Katara la charia entre deux bouchées :