80. L'aube.

39 10 3
                                    

A l'orée de la forêt,
Quand l'aube se levait,
On entendait zinzinuler
Quelques oiseaux bleutés.

Le Soleil, qui à peine se montrait,
Éblouissait déjà le ciel
De ses doux rayons de miel.
Et le vent, doucement, soufflait.

Les nuages se déplaçaient lentement,
Sous les tendres souffles du vent.
Sur les brins d'herbe, la douce rosée
Venait délicatement se déposer.

Par la fenêtre entrouverte,
L'air chaud de l'été
Venait se faufiler
Dans la chambre muette.

L'enfant dormait à poings fermés,
Perdu dans ses rêves cachés,
Et par la douce lueur doré,
Il se laissait bercer.

De quoi rêvait-il ?
On ne le saura jamais.
Mais cet air futile
Sur son visage restait.

Haki~

Recueil de poèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant