Personne ne se risquait dans l'avenue après le coucher du soleil. Après tout, il fait froid et on ne sait jamais sur qui on peut tomber.
Au bout de la rue se trouvait un petit garçon ayant à peine dépassé les 7 ans. Il jouait au ballon sur la route, seul, sans parent pour le surveiller.
Il portait un pull en maille orange qui devait sûrement démanger. Le petit garçon ne cessait de se gratter frénétiquement. Il était petit et roux. Son visage était remplie de tâche de rousseur.
C'était un garçon mignon.
Il souriait à pleine dent, jouant en silence. Il ne dérangeait personne, vraiment. Ses cheveux oranges étaient trempés et dégoulinaient sur son visage. Ça le faisait rire aux éclats. Il avait un rire merveilleux, le rire de tous les enfants heureux.
Au bout de trois quarts d'heure, une femme accourue dans la rue, l'interpellant le petit. Elle cria —au non plutôt hurla — au garçon de rentrer à l'intérieur. Mais au lieu de l'écouter, il haussa les épaules et tapa dans son ballon.
La femme continuait de hurler.
Le garçon continuait de jouer.
Un bruit résonna dans la nuit. Un coup de feu. Un tireur fou déboula dans l'avenue, tirant sur tout se qui bougeait.
Le petit garçon tomba à terre, le visage en sang.
ORANGE
21 heure 30
«Cette petite grande âme venait de s'envoler»
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l'avenue des âmes perdues
NouvellesJuste une avenue avec des âmes perdues. { gagnant des wattys 2018 catégorie "les poètes"} Tous droits réservés Free your body Certain chapitre aborde un thème précis tel que la mort ou autre chose. Vous êtes prévenu(e).
