Vert

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Je n'avais pas encore vu quelqu'un de semblable passer dans l'avenue. Un sourire d'une gaîté à en couper le souffle orné son visage. Il avait l'air heureux.

Il chantait des chansons d'une voix à en briser les vitres. Ce n'étais que des chansons du chanteurs Renaud, reconnaissables malgré les mots sortant en désordre de sa bouche.

L'homme s'asseyait, tirant sur son tee-shirt usé et vert qui devait dater de l'âge de pierre tellement il paraissait vieux. L'homme plia le genoux et chantonna une chanson qui ne mettait peu inconnue. Il la chantait bien, terriblement bien. Sa voix était rauque et suave, ses baskets vertes tapées en rythmes sur le sol, ce qui allait parfaitement bien avec cette chanson. Il continua jusqu'au bout et, à la fin, ferma ses beaux yeux vert et poussa un long soupire. Son sourire avait prit la fuite, laisse place à une expression horriblement monotone.

Sa main s'enfuya dans sa poche et en ressortit avec un petit bout de papier vert. Il dit, assez fort pour que je l'entende:

«Je t'avais promis de rire et de chanter même après ton heure. Je t'aime gamine. »

Il souria tristement avec de chiffonner le papier et de le jeter non loin de moi. L'homme se leva et reprit sa route en chantant. Sur le papier vert, il y avait une simple et unique phrase:

«Somewhere only we know»

C'était la chanson qu'il chantait.

VERT

18 heure 30

«Derrière un visage se cache une histoire»

l'avenue des âmes perduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant