juillet

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la radio joue des morceaux des années 90 et je chante les paroles en écorchant les mots anglais, un sourire léger aux lèvres.
L'apart sent l'tabac et les souvenirs empilés, le soleil y entre difficilement par le biais des stores presque clots.
Il y règne un sentiment de chaleur et de vie en paquets malgré le chaos qui y règne, et moi il me plaît comme ça.
Jm'arrête devant le miroir après avoir trébucher sur des bouteilles d'alcool vides et je me voit, le short taille haute et le soutif
bordeaux, les cheveux en bataille.
Y fait trop chaud à Paris en juillet pour s'habiller mieux,puis, j'en ai pas spécialement envie.
Jme tire une énième clope en fermant les yeux, je sens la fumée s'échappée de mes lèvres roses et je me rappelle que les vacances sont finies, et qu'a présent j'vais être seule.
Je tombe en soupirant sur mon lit trop grand pour moi et jfixe le plafond blanc et terne en pensant aux potes, aux rires, aux soirées sur les toits, aux câlins qui ravivent et à nos sourires de cons qui traversaient la nuit noire.

recueil Où les histoires vivent. Découvrez maintenant