nuit

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j'aurais trop chaud si j'étais pas assise en débardeur sur le balcon glacé.
y'a les bruits de la ville qui retentissent en sourdine, comme avalés.
des notes de piano envahissent ma tête jusqu'à l'étourdissement,
les lampadaires et leurs néons oranges se confondraient presque avec le soleil;
le tabac me donne mal à la gorge à force de trop tirer sur les cigarettes
mais si j'arrête j'aurais plus le contrôle
et les larmes mouilleraient mes joues sèches jusqu'à ce que je m'y noie
alors jme concentre à fixer l'horizon pendant que la musique résonne avec violence

recueil Où les histoires vivent. Découvrez maintenant