Le correspondant anglais (Tome 2)

Chapitre 5.

Le lundi suivant, moi et Thomas étions entrain de discuter dans les couloirs devant les casiers en attendant l'heure d'aller en cours quand Candice vint vers nous...

Oh non dite moi pas que c'est pas vrai...

- Salut Thomas, dit-elle.

- Salut Candice, dit-il poliment.

- Et salut Camille.

Tiens pour une fois elle ne fait pas semblant que je n'existe pas ?

- Salut, soufflai-je.

- En réalité c'est à toi que je voulais parler Camille, me dit-elle.

Quoi ? Mais qu'est-ce qu'elle me veut ?

- Euh je t'écoute, dis-je.

- Seule à seule, dit-elle en fixant Thomas.

Celui-ci comprit.

- Ok j'ai compris je suis de trop je vais faire un tour, dit-il.

Il partit non sans me lancer un regard et je lui sourit.

- Voilà Camille je voulais m'excuser, je pense sincèrement qu'on est parties sur de mauvaises bases donc je voulais te proposer qu'on fasse la paix toutes les deux, me déclare-t-elle finalement une fois qu'il est partit.

- Euh... Pourquoi ce revirement de situation ?

- Parce que je ne suis pas le genre de fille qui s'accroche désespérément à ce qu'elle ne peut pas avoir, j'ai repensé à ce que tu m'as dit la dernière fois et tu as raison faudrait que je lâche l'affaire avec Thomas donc voilà.

Il y a une embrouille ou ça se passe comment ?

- D'accord... Tant mieux.

Que pouvais-je dire d'autre ?

- Et pour me faire pardonner, j'ai organisé une petite fête chez moi la moitié du collège est invité donc voilà je voulais que tu sache que si tu veux venir tu es la bienvenue, dit-elle. Il y aura de la bonne musique des boissons et des jolis garçons, ajoute-t-elle.

- C'est quand ? Demandai-je.

- Vendredi, répondit-elle.

- Je sais pas, je vais y réfléchir.

- Allez on va bien s'amuser ! Insiste-t-elle.

- Bon, alors d'accord.

Elle sautille sur place.

- Super, la fête est à vingt-heure, et tu viens avec Thomas hein ?

- Bien sûr, dis-je.

- On va s'amuser, dit-elle avant de tourner les talons.

Je rejoins Thomas.

- On est invités à une fête organisée chez Candice vendredi soir à vingt-heure, l'informai-je.

- Tu as envie d'y aller ? Demande-t-il.

- Je ne sais pas, et toi ?

- Ça pourrait nous faire du bien de nous amuser un peu, on passe toutes nos soirées chez moi dans ma chambre donc pour une fois.

- Alors on ira, j'espère juste que c'est pas un coup fourré.

- Camille, Candice est pas méchante je te le répète, me dit-il.

- Tu as peut-être raison.

C'est vrai après tout, elle s'est excusée et a demandé qu'on fasse la paix non ? Donc elle n'est peut-être pas si peste que cela. Je me suis peut-être trompée à son sujet.