Chapitre 16.

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5 ans plus tard.

- Un peu plus à gauche euh non à droite, là voilà c'est parfait !

Nous venons d'emménager moi et Thomas dans notre premier appartement et nous venons juste de terminer de déballer les cartons et Thomas venait d'installer notre canapé.

- Je suis mort, soupire-t-il en s'allongent dessus de tout son long.

- J'ai le remède pour ça mon amour.

Je pars à la cuisine et reviens avec deux bières.

- Oh Camille tu es définitivement la femme de ma vie, dit-il.

Je m'assied alors à côté de lui et nous buvons nos bières en silence.

- Enfin, moi et ma chérie vivons ensemble, on en a tellement rêvé, murmure-t-il.

- Et on l'a fait ! Ça va me faire bizarre. D'habiter ici avec toi toute seule dans cet appartement.

Il me regarde avec son sourire en coins qui me fait craquer.

- Tu as peur de te retrouver seule avec moi dans un grand appartement maintenant ? C'est nouveau.

Et il m'embrasse, pose nos bières sur la table basse et me fait m'allonger sur le canapé et s'allonge sur moi, commence à me sucer le cou.

- Vendredi on dîne chez tes parents ils ont organisé un barbecue pour fêter notre emménagement.

Il s'arrête net.

- Et t'as pas trouvé un autre moment pour me le dire que pendant que je...

- Excuse moi Tommy pardon, continue.

- Trop tard, j'ai débandé à l'entente du mot parents, dit-il avant de se redresser et de se rasseoir.

Ah oui tu veux jouer à ça ?

Je m'assied à côté de lui.

- Et si je te dis que il y a aura plein de merguez au barbecue ? Dis-je en l'embrassant dans le cou.

- Ok c'est bon t'as gagné.

Il me soulève alors et il se dirige vers notre chambre moi dans ses bras.

- On va inaugurer le lit conjugale ! S'exclame-t-il.

Ce vendredi là donc toute la famille s'était réunis. Mes parents, les parents de Thomas, Ava, Candice. Mark était entrain de préparer les grillades et Tasha avait ramener l'apéro.

- À votre emménagement ! Dit Tasha en levant son verre de champagne. Nous levons nos verres tous ensemble.

- En vérité cela tombe bien que nous soyons tous réunis ici ce soir car j'ai une annonce à faire, dit soudain Thomas.

- Il va nous dire qu'elle est en cloque ! Plaisante Candice. Toute la table rit.

- Non non c'est pas cela, en fait j'ai été accepté à l'école de musique de Londres je voulais l'annoncer.

J'étais pas du tout au courant il ne m'en avait pas parlé. La surprise fut donc totale.

- C'est pas vrai Thomas ! C'est le plus grand conservatoire de Londres tu te rends compte ? S'exclame Tasha avant de prendre son fils dans ses bras.

- Mon fils, le musicien ! Proclame Mark en levant sa coupe de champagne.

- Félicitations, dit Candice.

- Mon homme est un artiste, dis-je en l'embrassant passionnément.

- Je veux te rendre fière, me dit-il.

- Je le suis, je l'ai toujours été, fis-je.

- En vérité il y a autre chose que je voudrais dire, que je voudrais te dire.

Il semblait nerveux d'un coup.

- Vas-y je t'écoute.

- Voilà en fait... Je sais que on a que vingt ans et on vient d'emménager ensemble, mais honnêtement je pense que je me retiens de faire ça depuis que j'en ai treize le premier jour où je t'ai vu pour la première fois, et je ne vois plus aucune raison de me retenir alors je vais le faire ce soir devant nos deux familles.

Il commence à me faire flipper. C'est quand il se mit à genoux que je commençais à réaliser ce qu'il s'apprêtait à faire. Je restais tétanisée. Tout le monde parut aussi choqués que moi par cette action.

- Camille, depuis que je te connais je ne suis plus le même, j'étais timide renfermé je n'avais pas d'amis je préférais dessiner des avions et des motos et jouer de la basse dans ma chambre plutôt que d'aller jouer dehors avec les autres garçons de mon âge.
  - Et tu m'as changé c'est le moins qu'on puisse dire, j'ai découvert un côté de moi sociable et extravertie qui n'existait que en ta présence. Peut-être que c'est le vrai moi, un moi joyeux et blagueur, même blagueur lourd parfois, qui était caché sous une carapace de timidité et de solitude, et tu es arrivée et tu as brisé cette carapace, ma carapace. Tu es une des seules qui a toujours crus en mon talent, mais je pense que même si j'aurais été un piètre musicien qui joue comme ses pieds tu m'aurait aimé quand même malgré tout, je t'aime, je t'aime depuis qu'on est gamins, je t'ai aimé enfant, je t'ai aimé adolescent et je t'aime encore plus maintenant adulte donc Camille...

Il fouille dans la poche arrière de son jean et sort un écrin en velours bleu, l'ouvrit et une bague parsemée de diamants se trouvait à l'intérieur. Tout le monde retenait son souffle. Moi je retenait les larmes comme je le pouvais.

- Camille Ferb, ma correspondante française, ma meilleure amie, mon amour, veux-tu être ma femme ?

Je n'essayait plus de retenir les larmes à présent. À quoi bon les retenir ?

- Oui, soufflai-je entre deux sanglots. Tout le monde explosa de joie et applaudit. Je vis même Candice du coins de l'œil qui était dans le même état de pleurnicherie que moi. Thomas se relève et me fait passer la bague au doigt puis m'embrasse fougueusement.

- Montre nous la bague ! Firent Candice et Ava en se précipitant vers moi.

- Elle est magnifique, dit Candice en pleurnichant.

- Vous voulez être mes demoiselles d'honneurs ? Demandai-je.

Candice me sauta au cou avant même que je finisse ma phrase.

- Je prend cela pour un oui, dis-je.

Mon fiancé (mon Dieu ce que cela faisait bizarre de dire cela) me regarde avec des yeux doux. Ce que j'étais raide dingue de lui, c'est incroyable comme il me rend folle. Et rien qu'à l'idée de passer le reste de ma vie dans ses bras, je souris à cette perspective. Il a tellement bien résumé la nature de notre relation. Mon correspondant anglais, mon meilleur ami, mon premier petit ami, mon fiancé, mon futur mari et peut-être futur père de mes futurs enfants.

Fin.

Petite chanson qui va très bien avec le couple Camille et Thomas, surtout la phrase "c'est enfants qu'on est tombés amoureux " 😉

Le correspondant anglais (Tome 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant