Chapitre 7.

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PDV Thomas.

C'était lundi, j'allais mettre en place le plan que j'avais fulminé tout le weekend. Candice allait payer ce qu'elle a fait à Camille. Et elle allait le payer très cher.

Je prétextait au près de Camille d'avoir oublié un livre en cours d'histoire et j'allais dans le gymnase pour essayer de voler les clés du vestiaire des filles. Facile, le prof de gym les oublie tout le temps sur la porte lorsqu'il referme les vestiaires après chaque cours. Le truc c'est qu'il fallait pas que je me fasse voir par celui-ci, qui était entrain de ranger le matériel. J'avais les clés en ligne de mire, maintenant fallait que je fonce pendant qu'il avait le dos tourné. Allez trois, deux, un... Je cours vers la porte, attrapes les clés et reparti rapidement. On peut dire que c'était mission accomplie.

Je voulais attendre le déjeuner pour exécuter mon plan déjà parce que tous les professeurs et élèves seront en pose déjeuner. Donc j'aurais le gymnase à moi tout seul puisse que le prof de gym sera en pose déjeuner aussi. Mais je n'aimais pas ce que je m'apprête à faire.

Donc à l'heure du déjeuner je dis à Camille de me garder ma place à notre table habituelle, prétextant devoir aller aux toilettes, et parti trouver Candice. Si je suivais mon plan à la lettre, Candice allait marcher. Ce ne fut pas chose aisée de la trouver, elle est jamais au même endroit et de l'avoir seule ce n'est pas simple non plus elle a toujours sa bande de copines ou plutôt de servantes avec elle. Mais je la trouvais finalement, juste devant la classe de math, première victoire. Le truc maintenant c'est de l'isoler. Mais c'est pas chose facile, même pour aller faire pipi elle demande à quelqu'un de l'accompagner, je la soupçonne de ne pas pouvoir se torcher seule. Tant pis, j'y vais quand même et advienne que pourra !

- Candice ? L'interpellai-je.

Elle leva les yeux vers moi. Elle avait l'air ravie de me voir. Ouf, bon début.

- Tiens Thomas salut, ta sangsue n'est pas collée à toi aujourd'hui ? Me dit-elle, riant ensuite à gorge déployée, suivie de ses copines.

Je me retenait de lui rire à la figure ou de lui dire des paroles blessantes, car fallait que je suive mon plan.

- Je voulais te parler, mais seuls à la seuls, dis-je, lançant un regard à ses vipères de copines.

- Excusez-moi les filles, à tout à l'heure, dit-elle en me suivant.

Pardon Camille, je ne pense pas un mot de ce que je m'apprête à dire.

- Tu vois, j'ai bien réfléchi et en fait je crois que c'est toi qui as raison depuis le début, Camille est une gamine et elle n'est pas pour moi j'ai besoin d'une fille qui soit plus... Plus comme une femme, comme toi.

Elle rougit. Ah, je suis pas si mauvais avec les filles !

- Je le savais qu'un jour tu allais le réaliser.

- Du coup ça te dit d'aller dans un endroit un peu plus... Intime ? Demandai-je.

- Genre où ?

- Pose pas de questions et suis moi, dis-je.

Je lui pris la main et nous traversons les couloirs, je l'emmène dans le gymnase et je ouvre les vestiaires des filles.

- Tu avait tout prévu dit donc, dit-elle quand elle me vit sortir les clés de ma poche.

Nous entrons dans les vestiaires. Et je me maudit intérieurement pour ce que j'allais faire.

Je pris son visage et colla mes lèvres contre les siennes.

Alors... Je vais pas mentir, oui c'est agréable. Comme tous les bisous. Mais je préfère de loin les lèvres de Camille.

- Oh Thomas, tes lèvres sont si douces, soupire-t-elle en m'embrassant.

Le correspondant anglais (Tome 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant