Chapitre 14.

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Qu'est-ce que le réveil fut dur. En ce vingt-cinq décembre, nous fûmes réveillés par des cris de joie de Ava. Elle était sûrement entrain d'ouvrir ses cadeaux.
 
La porte de la chambre de Thomas s'ouvrit à la volée.

- Debout debout le père Noël est passé ! Crie Ava en sautant sur le lit.

- T'y crois encore à ton âge, soupire Thomas encore endormit.

- Bien sûr que non mais ça fait tellement plaisir aux parents que j'y crois alors je fais semblant, dit-elle.

- On arrive Ava, on te rejoint, lui dis-je en baillant.

- Dépêchez-vous ou j'ouvre vos cadeaux ! Nous avertit-elle avant de quitter la pièce. Je m'assis sur le lit et je fais mes étirements.

- Oh je dormirai bien encore une petite centaine d'années, soupire Thomas en se frottant les yeux.

- Debout le beau aux bois dormant, riai-je.

- À la fin de l'histoire la belle aux bois dormant se réveille avec un baiser, moi je me réveille avec un petit monstre qui saute sur mon lit et crie de sa petite voix de crécelle, cherchez l'erreur.

Je me penche alors et dépose un baiser sur ses lèvres.

- Satisfait le beau aux bois dormant ?

- Oui ma princesses.

Au moment où j'allais partir il m'attrape par le bras et m'attire vers lui.

- Thomas, Ava va ouvrir tes cadeaux à ta place, dis-je alors.

- Je l'ai déjà eu mon cadeau, sourit-il.

Je rougis, et l'embrasse sur la joue. Il finit par s'asseoir au bord du lit et s'étire à son tour.

- Tu as aimé ? Tu regrette pas ? Me demande-t-il.

- Aimer quoi ? Et regretter quoi ?

- Après qu'ont l'ait fait tu t'es endormie du coup je n'ai pas pu te poser les deux questions principales, la première est-ce que tu as apprécié ? Et la deuxième tu ne regrettes pas ?

- Et bien pour répondre à la première question, c'était magique, et pour la deuxième, je ne regrette pas je dirai même que je suis plus heureuse que jamais, dis-je en prenant place sur ses genoux.

- Je suis rassuré, je pensait que c'était vraiment sur un coup de tête et que le lendemain en te réveillant tu penses "merde, qu'est-ce que j'ai foutue" me confie-t-il.

- Je n'ai pas du tout pensé "merde qu'est-ce que j'ai foutue " j'ai pensé "merde qu'est-ce que c'est mieux que le planeur" Riai-je. Il me fit des gros yeux.

- Ça c'est à voir, rien est mieux que le planeur, dit-il.

Nous rions alors puis on se lève. Heureusement Ava avait gardé nos cadeaux de côté.
 
Ils m'ont acheté des cadeaux à moi aussi alors que je suis même pas leur fille, ça m'émeut.

- Tiens Camille il y a ton nom sur celui-ci, dit Thomas en me tendant un gros paquet. Je déchire l'emballage. Un synthé.

- Ah oui je me souviens que mon père disait qu'il voulait t'apprendre, dit Thomas.

- C'est trop je peux pas accepté, dis-je les larmes aux yeux.

- S'ils le font c'est que ça leur fait plaisir, me sourit Thomas.

Parmi les autres cadeaux qui m'étaient destinés il y avait un sac à main d'une grande marque, avec celui que m'avait offert ma mère à mon anniversaire cela m'en faisait deux, et une console portable.

- Celui là c'est de ma part, dit Thomas en me tendant un petit paquet cadeau.

- Oh Thomas fallait pas espèce d'idiot, dis-je.

Je déchire l'emballage et découvre une petite boîte à bijoux, je l'ouvre et tombe sur un collier avec un pendentif en forme de cœur.

- Oh c'est le genre de pendentif où tu peux mettre une photo dedans c'est ça ? Demandai-je.

- Ouvre, dit-il.

Je ouvre le cœur en deux et une photo de moi et Thomas, un peu plus jeune, à Paris devant l'arc de triomphe était à l'intérieur.

- Surprise, me susurre Thomas à l'oreille.

- Oh Thomas.

Je me contente de l'embrasser. Puis je me met dos à lui et fait passer mes cheveux d'un seul côté. Il m'attache le collier derrière la nuque.

- Merci Thomas, le tiens est dans ma valise dans ta chambre, dis-je alors. À peine ma phrase étant terminée qu'il fonce dans sa chambre. Quel enfant celui-ci. Je le rejoins et le vois foutre le bordel dans ma valise.

- Je te préviens tu range tout après, dis-je.

Il tombe sur le paquet cadeau, l'agite dans tous les sens à côté de son oreille puis déchire l'emballage cadeau et je vois la joie se dessiner sur son visage.

- C'est pas vrai Camille !

J'ai remarqué que Thomas était un fan, que dis-je, un amoureux inconditionnel de Star Wars et un jour il me disait lors d'une conversation tout à fait anodine que le seul personnage Star Wars qui lui manquait dans sa collection de figurine c'était Han Solo. Le plus rare, le "introuvable" même.
 
Je m'y attendais pas mais il me saute dessus et me fait un énorme bisou sur la joue.

- Camille je t'aime si tu savais, mais comment tu l'as trouvé ?

- Candice a le bras long, fais-je avec un clin d'œil.

- Je lui dirai merci aussi.

Il me prend dans ses bras. J'étais heureuse de lui avoir fait plaisir.

Le correspondant anglais (Tome 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant