Chapitre 8.

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PDV Camille.

Je sais bien que Thomas a fait ce qu'il a fait pour moi, et honnêtement je trouve ça touchant, mais ça n'en reste pas moins cruel. Mais j'en avais toute fois assez de lui faire la tête, je lui avait fait la tête tout le reste de l'après midi. Alors arrivée au soir, je craque. Il était là, assit sur son lit, l'air triste et je craque. Je m'approche de lui et caresse ses cheveux.

- Tu m'en veux plus ? Demande-t-il.

- J'y arrive pas, dis-je.

Il restait silencieux, ce qui est étrange.

- Qu'est-ce qu'il y a Thomas ?

J'entendis des sanglots alors je m'approche de lui.

- Hey Thomas ça va ?

Il pleurait à présent, j'avais jamais vu Thomas pleurer.

- Tommy tu pleurs, pourquoi tu pleurs ?

- Je suis qu'un abrutis ! Fit-il.

- C'est pour Candice c'est ça ?

- J'aurais jamais dû faire cette blague idiote, mais j'étais tellement en colère contre elle après ce qu'elle t'a fait !

- Thomas elle va mieux et elle est rentrée chez elle c'est le principal, dis-je.

- Mais et si on était arrivés trop tard ? Et si... Si je l'avais tuée ?

- Thomas elle a fait une crise d'angoisse dû à sa claustrophobie, elle s'était juste évanouie alors certes c'était très méchant ce que tu as fait, mais comme tu l'as dit toi même tu ne pouvait pas savoir qu'elle était claustro'.

- Pourtant elle me l'a dit ! Dit-il.

- Et tu as crus qu'elle mentait encore, ce qu'on peut comprendre. Thomas arrête de te sentir coupable le principal c'est qu'elle aille bien finalement, le rassurai-je.

Je ne savais vraiment pas quoi faire pour le consoler. Dans un dernier geste de tendresse je m'avance derrière lui et glisse ma main sous son T-shirt pour lui caresser lentement sa colonne vertébrale. Il eut un frisson.

- Camille qu'est-ce que tu fais ? Demande-t-il, la voix se brisant sur le dernier mot.

Je peux comprendre sa réaction, on ne s'est jamais touchés. Je veux dire, à part nous prendre dans les bras et nous embrasser nous ne nous sommes jamais caressés.

- Je te console, répond-je alors. Tu m'as consolée vendredi dernier après ce que j'ai subit à cette soirée, à mon tour, dis-je.

- Oui mais ça me...

Il ne finit pas sa phrase, car ma main était descendue jusqu'au creux de ses reins et cela lui procura un second frisson.

- Allez Thomas viens près de moi, dis-je.

On s'allonge alors sur le lit, lui sur le dos et moi sur le côté, je soulève son T-shirt et passe ma main sur son torse.

- Oh Camille, soupire-t-il.

Le blanc de ses yeux était rouge dû aux larmes de tout à l'heure et ses iris étaient devenus plus foncés que d'habitude, presque d'un noir onyx. Je me penchais vers ses lèvres et l'embrassa. Ce baiser fut chaud et doux, je lui caresse le torse du bout des doigts pendant que je l'embrasse, partant de la poitrine traçant des lignes imaginaires autour de ses tétons, jusqu'à son nombril, j'entendis un gémissement ce qui me décroche un sourire. Tant mieux, cela voulait dire qu'il appréciait.

- Attends Camille, attends, dit-il alors.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je... J'ai besoin de deux minutes, dit-il en se mettant sur le ventre.

Le correspondant anglais (Tome 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant