Chapitre 3

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Oui, je sais. Je suis énormément en retard. Je n'ai aucune excuse si ce n'est que la folie de l'été.  Bref, voici un nouveau chapitre. De nouvelles rencontres. Plus d'explications au prochain chapitre. Bonne lecture et j'attends avec impatience vos critiques. 

p.-s. : comme image de début, c'est voldemort pour les plus curieux.


Il faisait sombre. Très sombre, l'obscurité ne permettait pas à Berenice de voir ce qui l'entourait. Il n'y avait aucun bruit comme si elle était dans un cocon la protégeant de tout. Finalement, elle put apercevoir un miroir en face d'elle. Sortant de l'ombre, il était apparu comme par magie. Un miroir à double face comme dans une cabine d'essayage qu'elle avait pu visiter autrefois. Elle vint pour toucher une de ses faces, mais cette dernière disparut laissant place à une face dure et sans reflet. Se retournant, Berenice n'avait q'une seule possibilité. L'autre face du miroir. Cette fois-ci, elle n'y mit pas sa main, mais sa tête au complet. Elle traversa le miroir et atterrit dans une forêt sombre. Aux aspects bleutés, Berenice fit face à une femme vêtue de blanc. Elle semblait ressortir de cet endroit. Elle n'y avait pas sa place. Elle, à la beauté surnaturelle, faisait tache dans un lieu aussi hostile. Berenice essaya de lui parler, mais aucun son ne fit produit. Dans ce lieu insolite, le silence était la clé.

Ce n'est qu'après un moment que Berenice remarqua le compagnon de la dame. Une bête se mariant parfaitement à son environnement. Elle comportait quatre pattes trapues et fortes. Des crocs luisant ainsi qu'une robe d'un noir d'encre. Berenice vit les deux billes luisantes d'un bleu étincelant. Dès qu'elle les aperçut, elle fut projetée hors du monde et refit face au miroir. Bien qu'elle retouchât le miroir, ce dernier resta de marbre. Le passage était fermé.

La sensation douce et chaude réveilla Berenice. C'était une sensation qui inonda son corps des pieds à la tête. Chatouillant sa peau, les rayons du soleil filtraient par la petite ouverture que les rideaux laissaient. Berenice ouvrit les yeux. De son point de vue, elle pouvait voir son mur. Son triste mur blanc ayant quelques défauts du passé. Elle tourna la tête et tomba sur sa fenêtre arborant des rideaux de couleur bordeaux. Juste en dessous, elle pouvait apercevoir sa table de chevet. Enfin, table était un grand mot. C'était plus une pile de livres servant de table. Sur le dessus de cette tour, il y avait une lampe ainsi qu'une vieille peluche. Sur un équilibre précaire, une autre pile de  livres attendaient sagement Berenice.Tous destinés à sa prochaine lecture.

Elle était à la maison. Berenice soupira et remit sa tête sur le lit. Fermant les yeux, elle se souvenait de la peur qu'elle avait eue. Pourquoi as-elle eut une telle peur incompréhensible ? Il n'y avait pas de danger visible, alors pourquoi avoir peur ?

Berenice se souvenait encore de son rêve étrange. Certains, comme Freud, dirait qu'il aurait une signification. Toutefois, selon Berenice, son rêve était dû à une forte adrénaline juste avant de s'endormir. Après tout, elle croyait comme plusieurs que les rêves étaient faits pour décompresser de la réalité.

Elle aperçut alors la couverture qui la couvrit. Cela devait être sa mère. Elle se releva et sortit dans le couloir. Elle alla dans la cuisine et rencontra sa mère. Ses longs cheveux bruns dansants dans son dos, elle chantonnait tout en faisant cuire une omelette. Sa mère se retourna avec la poêle, un sourire sur le visage.

- Bon matin ma puce. Bien dormi?

Berenice regarda sa mère d'un air contrit. Elle se disait qu'elle n'aurait pas dû lui faire vivre autant d'inquiétudes pour rien. Elle qui était maintenant d'un âge avancé, elle devait vivre le plus sereinement possible afin de se reposer.

- Bon matin, désolé maman pour hier.

- Voyons ma chérie tu n'as rien à t'excuser, vient t'asseoir manger.

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