LE PORTEUR DE LUMIÈRE

Chapitre 4

Après une éternité d'attente, voici le chapitre 4 ( oui un mois est une éternité). Pour ma défense, je vous présente madame Maladie et mademoiselle Été. J'espère que vous allez apprécier.

Bonne lecture ^o^.

P.-S.: j'ai une nouvelle page facebook disponible sur mon profil. C'est surtout une page d'art sous toutes ses formes (clin d'oeil à mon blog). Je vais poster si le coeur m'en dit des nouvelles quand à la sortie des chapitres.

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Résumé du chapitre précédent :

Encore plus étrange que le début de cette journée.Plusieurs hommes étaient debout lui faisant face. Tous avaient des attributs anormaux. Un détonnant des autres, il avait de longs cheveux blonds aux reflets argentés. Il portait un diadème fait de branches et de feuilles. Son regard croisa celui de Berenice.

- Bienvenue Berenice.

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Berenice était confuse. Elle ne savait pas que Bernard avait une soirée costumée ou même qu'il n'y en avait déjà eu.

- Je crois que je vais vous laisser, vous êtes occupé à ce que je vois, dit Berenice prête à partir.

- Viens t'asseoir, ils sont là pour toi Berenice, lui dit Bernard d'un visage impassible de la moindre expression.

Berenice regarda la seule chaise face à cette panoplie de gens. Seule contre tous. Elle avala durement ayant la bouche sèche due à l'angoisse qui commença à monter en elle.

Telle une proie face à ses prédateurs, plus un bruit ne venait d'autrui. Tous la fixèrent du regard attendant un changement. Cette dernière, d'un pas hésitant, s'avança et prit place sur la ridicule chaise en bois.

La lourdeur de l'atmosphère augmenta encore d'un cran. Le silence régnait en maître. Il n'y avait qu'une question que tous partageaient.

Qui allait avoir l'honneur de commencer la discussion ? Ce n'était certainement pas Berenice. Elle n'avait aucune idée de sa présence en ce lieu. Elle était étrangère à ces personnes. Elle, présentement étrangère, considérait ironiquement la librairie comme une deuxième maison.

Elle se souvenait encore du premier moment ou elle y avait mis les pieds. Berenice était alors accompagnée de sa mère. Dès les premiers instants, la petite avait été émerveillée par toutes les lumières présentes. Bernard aimait la lumière tamisée que projetaient les petites lampes, il y en avait un peu partout. Il y en avait de toutes les grosseurs et couleurs. Il y en avait même trois qui semblaient être des boules de feu voletant comme par magie dans les airs. C'était ceux que Berenice préférait. La petite avait alors trouvé un deuxième chez soi en ces lieux reposants.

Tous attendaient un signe.

Un signe pour diminuer la lourdeur de l'atmosphère.

La destinée accompagnée de ses soeurs, la malchance et la vie, regardèrent le spectacle.

Elles attendaient le changement d'une vie.

Le moment où le château de cartes s'effondre.

Bernard ouvrit la bouche, puis la referma en ne sachant quoi dire. Comment pourrait-on remettre le jugement entre les mains d'une petite fille. Une petite fille qu'il aimait comme sa propre enfant.