Prologue

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Mon Dieu comment me suis-je retrouvé dans cette situation? Quand est-ce que ma vie a prise cette tournure? Tout est sombre et lugubre aux alentours , sauf quelques lumières qui certainement proviennent d'un véhicule stationné à quelques mètres de moi. Des hautes herbes et des arbres interminables jonchent entièrement les lieux. J'aperçois six ombres juste à côté des lumières situées un peu plus loin, ces dernières sont sûrement les individus qui m'ont enlevés de mon appartement cet après-midi. Je suis allongé à même le sol, mes vêtements sont poussiéreux et une vive douleur à la nuque m'envahit. Mes poignets sont ligotés par l'avant avec de solides cordes car malgré mon acharnement pour me détacher je n'y arrive pas. Mes jambes quant à elles ne sont pas attachées, me permettant ainsi de doucement me lever et de tenter de me faufiler par l'envers du décors lorsque tout à coup je sentis un être me saisir par les cheveux et me jeter au sol. Il se mis à me mettre de violents coups de poing aux lèvres jusqu'à ce qu'un homme de petite taille, joufflu et ayant un ventre généreux lui fit signe d'arrêter. Lorsque ce dernier s'approcha de moi, je me suis rendu compte de qui il s'agissait. C'était Pierre, un homme très riche et puissant dans ce pays et l'époux d'une des femmes métisses ou au "teint sauveur" avec lesquelles je sortais, elle s'appelait Edna. Ses gardes m'attachèrent finalement les jambes.
-Pierre: Enfin j'ai mis la main sur toi mon petit. J'ai vu tes conversations avec ma femme et je t'ai fait suivre par mes hommes.Tu vas regretter d'être venu au monde, nous allons te sacrifier maintenant.
-Mais Monsieur je ne savais pas que vous étiez encore ensemble. Elle m'a fait comprendre que vous ne l'aimez plus et que votre mariage n'est qu'un faire-valoir ( Ah je mens même, je sais qu'elle est mariée mais comme elle est métisse et qu'elle a beaucoup d'argent je suis parti. Les choses de mon corps oh, ah je suis foutu). 
-Pierre : Laisses moi te dire un proverbe que mon père me disait mon petit John : "la course des enfants c'est le matin".
Ensuite deux de ses gardes m'ont soulevés puis déposés sur une étable où j'allais probablement être assassiné vu tout le sang qui jonchait l'endroit. Puis ils m'ont laissés seul et sont tous retournés vers leur véhicule qui se situait à près de 200 m de ma position.Je me suis souvenu de mes deux meilleurs amis d'enfance, l'un s'appelle Dylan et l'autre s'appelle Yanis. Ces derniers m'ont toujours conseillés d'avoir un objet pointu dans l'une de mes poches à cause de l'augmentation considérable des crimes rituels et des braquages dans notre pays. Et surtout parce qu'on a toujours eu le don de se mettre dans des situations à la fois embarrassantes que dangereuses. Mais c'est ce qui nous rend intéressants et particuliers, nous disaient la plupart de nos connaissances. J'ai rapproché mes mains ligotées de mes poches, puis j'ai remarqué que ma mini paire de ciseaux extrêmement aiguisée y était. J'ai intérieurement remercié Dieu, puis je me suis mis à découper mes liens à l'aide de mes pouces et de mes index. Après les avoir coupés je me suis enfuis dans la forêt sombre qui se trouvait derrière l'étable. Ils entendirent le bruit de mes pas et ils se mirent à me poursuivre avec des torches en main. J'ai couru de toutes mes forces et j'ai croisé un gros et long serpent sur mon chemin, je l'ai aperçu grâce à l'éclairage lunaire.
- Ampoule grillée n'a pas peur de court-circuit, je te saute bien aujourd'hui la espèce de sale serpent.
Et j'ai sauté ce serpent avec un courage que je ne soupçonnais même pas. Puis je me suis caché dans des buissons un peu plus loin. Subitement trois de ses gardes sont arrivés dans le périmètre où je me trouvais...Comment en suis-je arrivé là?

Chronique de John : entre amitiés et rencontres dangereusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant