Arrivé à la maison, je croise mes frères au salon en train de jouer à la PlayStation. Ils jouent sans pression pendant que je souffre en classe d'examen, le monde est cruel. Je n'ai jamais eu le choix de toute façon. Ma famille est assez nombreuse, elle est composée de papa (Jonathan), maman (Laurelle), ma soeur aînée (Yasmina) étant la maman d'une merveilleuse fille (Sarah), moi en deuxième position, enfin successivement mes petits frères ( Alain, Jordan, Jonas, Jeremy et Mike). Je salut mes frères, me dirige vers la salle de bain, ensuite vers la cuisine pour manger et enfin dans ma chambre pour me reposer. Je me connecte pour consulter mes différentes messageries instantanées et je reçois des messages de Dylan et Yanis. Je réponds aux deux en envoyant des emojis de doigts d'honneurs. Ah merci à WhatsApp pour cette invention. Je décide ensuite de me déconnecter quand tout à coup je reçois un message d'Alice. Mince! De toute façon j'ai des exercices à faire donc je ne répondrai pas, sinon ce satané professeur de mathématiques me mettra dehors. On est en fin d'année, je fais encore les exercices pour quelle raison?Cette pensée m'a donnée la flemme. Je laisse tomber mes exercices et me dirige vers mon smartphone pour répondre à Alice. "De toute façon Dylan va forcément faire les exercices, je vais recopier chez lui avant le cours!", m'exclamais-je. J'ouvre le message d'Alice :
- Alice : Salut Jojo, tu vas bien ?
- Oui ça va.
- Alice : Pourquoi tu es froid avec moi comme ça ?
- Ne fais pas l'ignorante (C'est bon elle m'a soûlé).
- Alice : D'accord bonne nuit.
Je me déconnecte et décide d'écouter la musique. Je m'endors, dans mon rêve, je revois en boucle la scène du vieil homme qui m'a interpellé devant le lycée, ce dernier me répète sans cesse de porter son fameux bracelet protecteur et au moment où je veux le prendre, des ombres me saisissent. Puis je me réveille soudainement, c'est le matin. En regardant l'heure, je constate qu'il est déjà 8h10, je suis encore en retard. Mon père finit de me sermonner et me dit de prendre le taxi cette fois-ci. J'arrive donc au cours de maths à 9h et quelques. Le professeur me demande si j'ai fait les exercices de maison.Je n'ai pas eu le temps de recopier les exercices avec Dylan ce matin, il me dit donc de ne pas rentrer en classe. Je marche vers les classes de Terminales A et j'aperçois Julie. Le hasard fait vraiment bien les choses. Elle vient vers moi et me dit bonjour. Elle rigole en me disant qu'elle est aussi arrivée en retard, raison pour laquelle elle s'est retrouvée dehors. On passe donc deux heures ensemble en parlant de tout. Je me rends compte qu'elle est vraiment jolie. On se connaît depuis la classe de troisième, mais je ne l'ai jamais regardé de la même façon dont un homme regarde une femme. Elle a un teint marron, très jolie, grande de taille, coiffée d'un simple chignon, avec de belles formes. Je décide donc de la taquiner :
- Au fil des années tu deviens grave jolie, je t'ai vu grandir.
- Julie : Hum tu es devenu un jeune homme très mignon aussi. En parlant de "grandir", on dirait que tu es déjà plus court que moi hihi.
- Nooon impossible Julie. Bon on fait un pari, on se met côte à côte, on compare nos tailles respectives et si tu me dépasses, je ferai ce que tu voudras. Si par contre je suis plus grand que toi, tu devras me faire un smack.
- Julie : Hum okay j'accepte.
On fait la comparaison en se mettant face à face et elle se rend compte qu'elle est légèrement plus courte que moi. Elle rapproche donc son visage du mien, les rayons solaires sur son visage laissent apparaître ses beaux yeux de couleur noisette. Je met mes bras autour de sa taille, les siens sont autour de mon cou. On s'apprête à s'embrasser, quand soudainement Alice vient s'interposer entre notre baiser en disant :
- Alice : Tu es à moi John, et à personne d'autre.
- Julie : Qu'est-ce qui se passe Ici ?
Je voulais gifler Alice, putain elle m'énerve à un point mais elle me fait un tel effet. Je la déteste autant que je l'aime, je suis vraiment dans de beaux draps.Je dis donc à Julie qu'on en reparlera après, elle s'en va et je reste avec Alice. Je la prends assez violemment par le bras, je la plaque de manière à ce que son dos soit contre le mur, mes lèvres sont à quelques centimètres des siennes. Je sens qu'on veut s'embrasser mais je lui clairement ce que j'éprouve suite à son comportement :
- Je ne suis pas ton jouet, arrêtes de croire que je t'appartiens.
- Alice : Je te veux, aucun garçon ne m'a traitée comme toi.
- C'est bon arrêtes de mentir, j'y vais.
- Alice : Okay.
À chaque fois que je me promets d'oublier Alice, lorsque je la vois, je replonge dans cette ivresse d'amour et de désirs, je me dégoûte parfois. Je vais au terrain de basket et je ressens un violent coup de poing à l'œil gauche, je me retourne pour vérifier qui s'est , il s'agit de Ryan, le grand frère d'Emma...
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Chronique de John : entre amitiés et rencontres dangereuses
AdventureDès l'âge adulte, les péripéties de la vie de John vont tanto