Episode 5

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Je cherche les filles mais d'après Dylan elles sont parties depuis longtemps. J'ai l'impression que mon cerveau va fondre, mes yeux brûlent. J'envoie donc Dylan prévenir mes grand-parents de mon malaise. Ils ont fait état de la situation à mes parents, quelques minutes plus tard, mon père vient avec l'une de ses petites sœurs, qui a un doctorat en médecine, elle s'appelle Félicité. Elle m'examine, elle ne remarque rien d'anormale, elle nous dit d'aller à l'hôpital pour avoir un diagnostic approfondie. On se rend à la clinique EL- Rapha, située non loin de la maison, le diagnostic est le même, aucune anomalie. Entre temps, la douleur s'est calmée. Dylan et Yanis sont rentrés chez eux et je suis retourné chez mes parents à Nzeng-Ayong après avoir dit au revoir à papi et mami. Je vais me reposer dans ma chambre en écoutant la musique provenant de ma playlist. "Il faut encore se lever tôt demain pour aller dans cette école de merde !", ça me soûle. Heureusement que le Bac commence dans une semaine. Je reçois deux appels, dont l'un d'Emma et l'autre d'Alice, on fait donc un appel de groupe.
- Alice : Hey John j'espère que tu vas mieux.
- Emma : Tu ne saignes plus j'espère.
- Je vais bien les filles merci ( comment sont-elles au courant de mon malaise?Bof sûrement elles ont été informées par les garçons). Au faite vous avez aimées notre partie à trois?
- Alice : J'avoue que tu es le meilleur coup que j'ai eu.
- Emma : Hum c'était trop bien.John je te prenais pour un mec sage. Mais tu es un sadomasochiste au fond.
-  Oui les filles, moi je ne fais pas l'amour, je b****. Bon je vais dormir, on se retrouve demain. ( Mince j'aime Alice depuis longtemps, mais depuis que j'ai  goûté à son corps elle hante complètement mes pensées. Ah l'amour, ce merveilleux sentiment)
- Elles : Bye, bisous Jojo.
Le sommeil m'emporte, je m'endors sur le dos, visage orienté vers le plafond, lumières éteintes. Plus tard, j'ouvre les yeux et je ressens une ombre assise sur mon sexe. La forme de l'ombre se distingue car elle est plus sombre que l'obscurité même de la chambre. Elle semble me fixer dans les yeux, j'essaie de bouger, j'essaie de me débattre, mais rien à faire, mon corps est complètement paralysé, il ne m'obéit plus. Je crie de toutes mes forces mais aucun son ne sort de ma bouche, c'est comme si j'étais devenu muet, l'ombre continue de me fixer. Tout à coup, j'ai du mal à respirer, mes poumons semblent se paralyser eux aussi, je suis en train de mourir sans que mes parents ne puissent m'entendre crier. "Ah seigneur, je vais m'éteindre de cette manière? Sans n'avoir rien accompli sur cette terre?", me demandais-je. C'est ainsi que je me mis à réciter des prières incantatoires au nom de Dieu pour que l'être maléfique puisse s'en aller. Subitement, elle s'en est allée et je me suis réveillé soudainement. Je regarde ma montre et je me rends compte que je n'ai dormi que pendant 3h de temps alors que j'avais l'impression que cette scène durait toute une éternité. Je me lève, j'allume la lumière de ma chambre, et me décide de rester assis à regarder des séries jusqu'à l'aube, car j'ai peur de me rendormir. Quelques heures plus tard, mon réveil sonne, il est 6h du matin, je vais me préparer et je vais rejoindre papa dans la voiture.
- papa : Ah bravo mais on doit faire une grande fête Jojo.
- Pourquoi ?
- papa : Pour une fois tu es prêt à temps pour aller en cours.
- Je n'ai pas eu le choix cette fois papa.
- papa : C'est bon tu m'as énervé là, je déteste ton expression la.
Il démarre à vive allure pour ne pas tomber dans les bouchons matinaux de Nzeng-Ayong. Je n'ai pas voulu lui parler de ma mésaventure du soir parce qu'il devait le dire à maman et elle allait s'inquiéter. Je n'aime pas quand elle s'en fait pour moi. J'arrive à l'école, je rencontre mes compères et leur raconte ce qui s'est passé la veille et ils me regardent d'un air ébahis.
- Dylan : Ah man tu as peur pour rien, c'est scientifique tout ça. Lorsque tu dors en étant allongé sur le dos, tu limites la respiration de ton corps, ce qui est susceptible de te donner une paralysie du sommeil.
- Moi : Trop drôle là tu fais encore ton intello enfoiré. Ce n'est pas scientifique là, je ressentais bien les choses wallah.
- Yanis : Ne l'écoutes pas, fumes un join avant de dormir comme moi, tu verras que tu dormiras comme un bébé.
- Moi : Vraiment il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Bon allons en cours.
On fait cours de sciences-physiques. Le professeur me désigne pour corriger les exercices de maison sur le champ électrostatiques et le champ magnétique (Oh mince j'ai complètement oublié qu'il y'avait des exercices de maison).Je lui explique que j'étais malade donc je n'ai pas pu les faire. Il me met dehors, il m'a soûlé lui. En sortant, je remarque qu'Alice est juste devant sa classe. Je m'avance pour la saluer en voulait lui faire un bisous, mais elle me tend juste la main comme si on n'était que des connaissances. Je m'exclame :
- Oh, tu fais la meuf !
- Alice : Oui je n'ai pas besoin de tes bisous là.
- Okay ( Putain elle doit être lunatique, elle fait la go qui connaît pas John).
- Alice : Brice me manque, viens on marche ensemble, on va le rendre jaloux.
Elle me dit ça alors qu'on a couché ensemble la veille, elle a de sérieux soucis.Brice est l'ex petit ami d'Alice, c'est aussi l'un de mes camarades, on s'entend bien. Je ne vois pas ce qu'elle lui trouve, il est moins mignon et plus court que moi. J'accepte de marcher avec elle, parce que je ressens le besoin d'être à ses côtés, qu'est ce que je l'aime. Pourtant je n'ai pas le courage de le lui dire en face. On passe devant Brice, mais il se fiche de sa comédie. Lassé de ce cinéma, je laisse Alice et me dirige vers la classe d'Emma.
- Restes avec ton ex, je m'en vais vers de plus verts pâturages.
- Alice : Tchip vas-y j'irai chez mes copines.
Je ne suis pas un jouet qu'elle peut utiliser quand elle veut, elle s'est crue où ? Heureusement que j'ai retrouvé Emma. On s'en va dans une salle de classe vide. Je ferme la porte. Elle me dit qu'elle a pensée à moi toute la nuit, cependant je pense à l'humiliation récente d'Alice et dans ces moments, je deviens sexuellement violent et meilleur à la fois. Elle s'assoit sur la table, je l'embrasse, j'enlève sa chemise scolaire et son soutien-gorge, ses seins pointent complètement.
- Alors tu apprécies ?
- Emma : Ouiiiii vas-y continues please.
Alors je mordille ses tétons, je descends plus bas, je soulève sa jupe, elle porte un string en dentelle blanche. Je l'enlève et je commence à "boire le vin à la cave", elle attrape mes cheveux, en criant des "continues, continues". Je constate qu'elle est déjà naturellement bien lubrifiée, je vais en elle, le plaisir est intense. Au moment où j'allais jouir j'ai crié le prénom d'Alice. En entendant ça, elle m'a giflée et repoussée. Elle s'est vite habillée et est partie en colère à cause de mon comportement. Putain tout ça à cause d'Alice, je remets mon pantalon et je sors du lycée. En sortant, un vieil homme habillé comme un clochard m'interpelle et me dit :
- Vieil homme : Attention mon fils, des forces obscures te guettent, Dieu m'a guidé vers toi. Un avenir très sombre t'attends, tiens ce bracelet qui te protégera du mal qui t'attend.
- Non merci, je ne crois pas en ce genre de choses, je ne crois qu'en ce qui est scientifiquement explicable.
- Vieil homme : Tu ne sais pas ce que tu viens de faire. Je te plains mon fils.
- Bonne journée à vous.
Ma journée est nulle, il ne faut pas qu'il vienne en rajouter avec ses sottises. J'attends Dylan et Yanis à la sortie, je leur explique ce qui s'est passé, on rigole un peu et on rentre chez nous...

Chronique de John : entre amitiés et rencontres dangereusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant