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Aujourd'hui, lorsqu'un professeur parlais, il nous a soudainement dit que "il y a que nous pour parfaitement nous connaître. Vous savez qui vous êtes." Une amie m'a regardé, les yeux remplis de malice et les sourcils froncé, prenant une voix grave elle a articuler: "Qui es-tu ?". J'ai sourie et rigolé mais savait-elle que cette question est la source de mon malheur ?

Il y avait moi et il y avait lui.

Lui, l'arrogant, le blagueur, l'énervé et qui s'en fout de tous, tout le temps. Celui qui réside toujours, avec qui je converse les nuits durant. Je suis en désaccord avec lui, je le denigré, le blesse, l'enfonce plus bas que terre. Il croit tout savoir, avoir tout appris, il pense bien faire mais ce n'est jamais le cas. Il n'est rien pour moi, tout est toujours l'air. Pourtant, étrangement les autres le supporte, ils rigolent avec lui et le fuient lors de ses scènes colereuse. Ça marché toujours.
C'était lui

Et il y avait moi
Celle qui prend soin des autres, celle qui s'inquiète pour les autres, qui travaille dur et qui ne veux pas se plaindre. J'essaie, encore et encore, usant tout ce qu'y peux l'être, pour être agréable. Je suis celle qui adorais rigoler mais qui avait tant de mal à le faire sincèrement. Celle qui essaie, essaie, essaie mais qui échoue. Toujours, inlassablement, combien de fois avais-je espéré le battre lui ? Combien de fois mon coeur m'a dicté d'arrêter, m'a supplié intérieurement d'être moi ? Mais j'étais lui! Encore et toujours lui! Il n'y avais pas de moi! Juste lui!

Il y avais moi, mon vrai moi.
Et il y avais lui, mon caractère indomptable qui forme ma carapace, celle qui me protège et qui n'échoue jamais.

Je ne pouvais m'en défaire, elle était en moi et ma volonté n'étais pas assez forte, assez courageuse, pour le battre lui.
Non, non, non.

Il y avais moi
mais surtout lui.

C'était qui j'étais,
enfin, je suppose,
Parce que je ne sais pas vraiment
qui je suis.



.5-2.18

FlyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant