Chapitre 5

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 Après ma longue et pénible journée de cours je rentrai chez moi, comme me l'avait bien Eli, lui et ma mère étaient absent. Je jetai mes clefs sur le meuble d'entrée, enlevai ma veste, et fut bien heureuse de pouvoir enlever ma paire de talons. j'allumai la télé et allai dans la cuisine afin de me prendre des céréales. Je m'installai sur le canapé et mangeai tranquillement. Puis, après avoir mangé, je fis rapidement mes devoirs et je fis des recherches sur les légendes de Cambridge et ses alentours : « La première mention des lycanthropes fut en 484 – 425 av J-C par Hérodote. C'est en 1765, qu'une jeune femme fut trouvée morte, sauvagement assassinée dans la forêt. Les causes de sa mort ont montrées les traces se griffures et d'une multitudes de morsures, ils mit alors cette violente attaque sur le dos d'un loup. Les meurtres se sont fait de plus un plus fréquents : des femmes, des hommes, des vieilles, des vieux et même des enfants. C'est la que ces hommes arrivèrent. Étranges, étrangement musclés, fort, rapides. C'est un soir de pleine lune qu'un chasseurs les aperçut : il criait de douleurs, nu, leurs membres craquaient un à un. Le chasseur, apeuré s'enfuit. Il écrivit son vécu dans un carnet, et, le mois suivant à la pleine lune, il y retourna et les revit. Sont carnet sur lui il écrivit tout.
On retrouva ce chasseur mort, égorgé. On retrouva son journal un ans après sa mort. C'est alors un homme émit l'hypothèse de l'existence des loup-garous. Mais pas seulement les États-Unis étaient confrontés aux loups-garous, la France, en 1764, un animal avait causé entre 88 et 124 morts, ils l'avaient baptisés La bête du Gévaudan.
Puis, d'autres légendes se sont faîtes : sorcières, vampires, fée, autres métamorphes. Toutes venant de vieilles légendes. »

En ayant trop lu, je fermai mon ordinateur et soupirai.

- C'est du délire. Chuchotai-je.

Je m'allongeai sur le canapé et m'endormis.

Je fus réveillée par une atroce douleur. Je regardais l'heure, il était 22h14. La douleur à ma tête était insupportable, tout comme celle à mon ventre et dans tout le reste de mon corps. Je me laissai tomber parterre et posa mon front sur le parquet froid. Fatigué, je tenta de me rendormir, en vain. Je pris mon téléphone le composa le numéro de mon frère. Son téléphone sonna dans la cuisine.

- Putain de merde, dis-je en me relevant.

J'allais dans la cuisine et pris son téléphone que je déverrouilla, je chercha dans ses contact le numéro de Jordan Every, mais je tomba directement sur celui de Murphy Every. C'était le beau gosse. Il décrocha au bout de la troisième sonnerie.

- Oui ? Sa voix été faible.

- Aide-moi...

- Ella ? Que ce passe-t-il ?!

- Aide-moi, Murphy. J'ai mal... Terriblement mal... dis-je avant de m'écrouler au sol.

POINT DE VUE EXTERNE

Après le coup de fil de Ella, le jeune homme quitta sa maison en trombe et courra jusqu'à la maison de sa demoiselle. Il savait ce qui était entrain de se passer. Une fois chez elle, il ne pris pas la peine de toquer à la porte et entra. Il s'arrêta sur le seuil de la porte et passa sa main droite tremblante dans ses cheveux brun. Il ferma la porte dans un claquement sourd et alla dans la cuisine. Ella était là, allonger parterre. Il a pris dans ses bras et alla dans le jardin qu'il traversa d'un pas rapide afin de rejoindre la forêt. Tout en marchant, il se rappela de sa première rencontre avec Ella, elle était perdu, endormie, les joues rosies par le froid qui s'abattait sur la forêt. Ce soir là, où il avait compris qu'Ella était sienne. La jeune fille se réveilla dans un sursaut.

- Murphy... gémit-elle.

- Ça va aller, ça va aller. Calme-toi, je suis là. Tenta-t-il de la rassurer, mais il savait très bien que cela ne changerai pas la douleur à laquelle était confrontée Ella.

Lui, cette douleur, il l'avait vécu quand il avait 15 ans, et il s'en rappelle comme si s'était hier. Il fut content d'apercevoir au loin les lumières de sa demeure. Il descendis rapidement dans la cave pour qu'on le laisse tranquille, lui et sa femelle. Il la posa délicatement dans un canapé et mis une couverture sur elle. Ella leva les yeux vers Murphy.

- Qu'es-ce qu'il m'arrive ? Pourquoi ais-je si mal ?

- Je vais tout t'expliquer d'accord ? Elle hocha la tête. Bouge pas, mi bella. Lui dit-il avant de déposer tendrement un baiser sur sa tempe.

La jeune fille posa sa main sur l'avant bras de Murphy, elle était gelée.

- Je te ramène une couverture. Lui dit-il.

- Et un thé, murmura-t-elle. S'il-te-plaît.

- D'accord.

Il remonta les escaliers, sa mère Siobhan, vint à sa rencontre, suivit par Alba, la mère de Ella.

- Elle est entrain de se transformer, maman prépare lui un thé, s'il-te-plaît. Dit poliment Murphy.

- D'accord

- La femme alla dans la cuisine.

- Protège la. Dit Alba.

- Vous êtes sa mère...

- Toi elle t'écoutera. Le coupa Alba. Explique lui tout. Elle t'écoutera.

- D'accord.

Le jeune homme monta dans sa chambre, il prit un sweat épais ainsi qu'une couverture. Il redescendit dans la cuisine, pris le thé et descendis dans la cave. Il posa la tasse de thé sur la table de chevet et pris une chaise et se plaça devant Ella.

- Tiens, met sa. dit-il en lui tendant le sweat, elle se saisit faiblement.

En vue de sa fatigue, il l'aida à l'enfiler puis il mis la couette épaisse sur l'adolescente. Il lui fit boire une gorgé de thé.

- Explique moi tout. Dit-elle faiblement.

- Des loups-garous.

- Quoi ?

- Nous sommes des loups-garous. Tu es une louve, Ella.

- C'est du délire... murmura-t-elle.

- Non. Ce que tu es entrain de vivre, ces ta première mutation, la plus dure, la plus douloureuse. Crois-moi, après, ce sera moins douloureux.

- J'ai froid Murphy. Se plaignit-elle.

Le jeune homme se leva et se glissa derrière elle. Il encercla ses bras autour de son ventre et posa son menton sur son épaule. Il savait que la chaleur de son corps serait pas assez suffisante et lui aussi, il commençait déjà a ressentir les effet de la pleine lune.

ElyosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant