Chapitre 8

5 0 0
                                    

 Je reculai. Tout le monde me regardait en attendant de voir ma réaction. Je ne pouvais pas pleurer. Pas devant eux. Je fis demi-tour et courrai jusque dans le jardin. Je me laissai tomber sur les genoux et réussi enfin à pleurer. Je frappai le sol avec mes ongles.Je tentai de me transformer, mais impossible de prendre ma forme lupine. Murphy me pris dans ses bras.

- Ça va. Chut, Ella. Dit-il, sa bouche contre mon oreille.

- Mon père est... Il est... Hoquetai-je. Il est mort !

- Je sais, je sais. Calme-toi mi bella.

- Murphy...

Il me pris dans ses bras, j'enroulais mes bras autour de son cou et posé ma tête sur son torse.

- Foutez nous la paix. Dit-il aux loups qui était sortis dehors.

Il monta dans sa chambre et me déposa doucement sur son lit. Il s'assit à côté de moi et pris ma main dans la sienne. Je regardais dans le vide.

- Regarde moi, Ella. M'ordonna-t-il. Je lâchai sa main et me tournai dos à lui.

Il s'allongea face à moi je soupirai et me tournai dos à lui. Il souffla bruyamment et se colla à moi, il glissa sa main gauche sous mon tee-shirt et y pris en possession mon sein droit, le malaxant doucement, il posa son menton sur mon épaule. Je réussis à me calmer ;

- J'ai pas réussis à me transformer... lui dis-je.

- Je sais.

- Pourquoi?

- Je sais pas. Ça doit être le deuil qui empêche la transformation.

- Développe.

- Et bien. Lorsque nous sommes sous notre forme lupine, il y a l'équilibre entre l'humanité et l'animalité, ce qui nous empêche de tuer les humain. Lorsque l'équilibre est rompu, le loup et pris de frénésie. Il pourrait tuer n'importe qui et n'importe où. Et toi c'est l'humanité qui à pris le dessus sur l'animalité.

- Je vois.

- Repose-toi, Ella. m'ordonna-t-il.

Je l'écoutai et me retourner afin de pouvoir me blottir contre lui. Je m'endormis lentement.

Au réveil, j'étais seule dans la chambre et la nuit était tombée. Je m'assis en tailleur. La porte s'ouvrit et Murphy apparut, un sac à la main.

- Salut, me dit-il.

- Salut.

- Je suis passé chez toi te prendre des affaires, tu m'en voudras pas d'avoir fouillé dans tes affaires j'espère...

- Non, tu m'as vue à poil, donc bon... Lui rappelai-je.

- Ah oui, c'est vrai, dit-il le sourire béat.

Il posa le sac parterre, et s'approcha de moi. Il tira sur la couverture dévoilant mes jambes et ma culotte. Il me regarda intensément, j'arquai un sourcil et le défiai du regard. Il grogna et m'écarta les cuisses. Il se mit au dessus de moi, ses yeux plongés dans les miens. Il glissa sa tête dans mon cou et l'embrassa. Je frissonnai de désirs, je glissai mes mains dans ses cheveux et tira légèrement dessus.

- Murphy...

Ses doigts glissèrent sous ma culotte et commèrent à jouer avec mon point sensible. Mon dos se cambra sous ses caresse.

- J'ai tellement envie de te baiser. Grogna-t-il. On toqua à la porte. J'espère que c'est important ! Hurla-t-il.

- Le repas va être près ! Je reconnu la voix de Jenna.

- Très bien. Dit-il à voix haute. Il se pencha et m'embrassa. Maudit repas de meute. Va te doucher, dit-il en se levant.

- Bien, chef. Dis-je en me levant à mon tour.

Il se retourna et m'embrassa, puis il quitta la chambre. Je ramassai le sac et le posé sur le lit. Il y avait deux jeans troué avec deux tee-shirt manches trois-quart et aussi deux débardeurs. Je pris un sweat à Murphy et allai dans la salle de bain. Je me lavais rapidement puis m'habillai rapidement, me maquillai légèrement et mis ma paire de converse. Puis je descendis dans la salle à manger, où tout le monde était déjà installés autour d'une grande table. Je m'assis sous le regard pensant des personnes.

- Bon appétit. Dit-il un homme imposant, ressemblant à Murphy, l'Alpha.

Personne ne répondit et se contenta de manger en silence. Mon cœur se sera devant mon assiette en pensant à mon père, son dernier repas avant sa mort été un plateau repas. J'eus un haut-le-cœur et courus jusqu'au toilette ou je me pencha au dessus de la cuvette afin de vomir. Murphy arriva, s'accroupit à coté de moi et frotta mon dos de sa main puissante.

- Bébé... dit-il doucement. Je voulu lui répondre, mais la seule chose qui sortit de ma bouche fus du vomis. Je grimaçais de dégoût et tirai la chasse d'eau. Il me porta comme une princesse jusque dans le lit.

- Ne laisse pas la louve gagner, promis ? Me demanda-t-il. Je hochais la tête.

- Promis. Retourne en bas avec les autres.

Il m'enleva mes chaussures et m'embrassa sur la tempes. Puis, lorsqu'il fut à la porte, il se retourna vers moi.

- Je t'aime, repose-toi.

Puis il quitta la chambre. Je fermai les yeux et me concentré. Je la vis, ma louve, mon côté animal, ma bête m'attendais, assise, la tête haute, le poil noir comme la nuit. Elle s'approcha doucement faisant rouler ses épaules. Je m'accroupis et posai ma main sur le sommet de son crâne.

- Ne la laisse pas gagner ! Me cria Murphy.

J'ouvris les yeux. Mon compagnon, dormait profondément, les sourcils froncés, la mâchoire contractée. Je soupirai et me blottie contre lui.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Aug 03, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

ElyosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant