7h01: aéroport de Moscou
Avec Jack , on a décidé de retourner en Russie pour réfléchir à la découverte qu'on a faite. Il ne cesse de répéter que tout vas bien, que c'est sûrement un mal entendu mais voir son jumeau ,des photos de Jack et moi ainsi que des documents restés (enfin je le pensais) secret à ma mère et en plus de tout ça des photos d'Antoine n'est pas normal. Pas quand il y'a des photos reliée par des fils rouge où vert. Nous arrivons à l'hôtel où nous étions lors du premier match des bleus. Pour l'instant ils ne sont pas là. Ils doivent sûrement être à leurs entraînement. Je me demande ce qu'on va faire. On ne pourra pas rester éternellement ici. Mon téléphone se met à vibrer et me coupe dans ma réflexion. Je prends la l'appel sans regarder le destinataire.
- Allo ? Dis-je
- MÍA OÙ EST-TU BON SANG ?!
- Bonjour à toi aussi maman.
- Je ne le répéterais pas deux fois Mía. Où est-ce que tu est ?.
- Surement pas dans ta maison
- MÍA.
- Écoute je ne vais pas te dire où je suis étant donné que je suis rentrée dans ta chambre et que j'ai vu t'es murs. Et j'ai aussi vu... Milan.
- Écoute...je...c'est...c'est pas ce que tu crois tu as mal vu..
- Arrête de me mentir. Toute ma vie tu m'as menti ?! TOUTE MA VIE EST UN MENSONGE ?!
- Mía rentre à la maison.
- Non , pas tant que je me sentirai prête. Une petite question.. Quand as-tu fait tout ça?
- Comment ça ?
- Tu sais , les murs , les photos..
- Oh.. donc tu as tout vu..
- Oui. Ne m'appelle plus.
Je raccroche.
Je tremble tellement que je ne peux plus tenir debout. Étant seule sur la terrasse j'envoie un message à mon père pour lui dire que je suis seule. Je ressentis un goutte tomber sur ma main , puis une deuxième. La pluie et mes larmes se mélangent en parfaite harmonie. Mes sanglots sont cachés par le ruissellement de l'eau qui tombe sur le béton froid.
-Mía !
Je relève la tête et vois Antoine courir vers moi. Je me relève vite et cours dans ses bras.
-Princesse..me chuchota-t-il
-Elle m'a menti.
Ma voix est presque inaudible. Mon père me sers fort dans ses bras et je me sens en sécurité. Il me ramène à l'intérieur. Une fois au chaud ,il me pose sur un canapé et me caresse les cheveux.
-Princesse, tu veux bien me raconter ?
-Le jour après notre retour en France , maman m'avait laissé un mot qui disait qu'elle était parti quelque part avec une «amie». Dans la nuit je me suis réveillée et j'ai vu le mot. En remontant j'ai croisé Jack qui n'était plus fatigué tout comme moi. On voulait regarder des photos de moi bébé mais les albums photos étaient dans la chambre de maman. On était descendu au salon entre temps. Seulement maman avait fermée sa chambre à clé. Ce qu'elle ne fait jamais. Et ne m'engueule pas mais quand j'avais 15 ans j'ai fait une clé qui ouvre toutes les portes de la maison..il ricana
-J'avais fais la même.. bref continue
-Donc j'ai pris la clé et j'ai ouvert la chambre de maman et là j'ai pris une vidéo sans m'en rendre compte donc.. tiens.
Je lui tendis mon téléphone avec la vidéo. Il l'a regarda jusqu'au bout et paru choqué à la fin.
-C'est pas possible. Il est mort !dit-il en me regardant , les yeux larmoyant
-C'est lui ?..
-Je pense. Et toutes ces photos et documents..Je..je suis désolé ma puce.
-C'est pas grave papa..
Je me rendis compte de mes mots trop tard car Antoine le regarde avec de grands yeux. Je pouffa et le pris en photo.
-Tu m'as appelé papa ?!
-Oui.. je suis désolé..
-Mais non ne t'excuse pas ça me fait tellement plaisir.
Je le pris dans mes bras.
-Mía.. je ne veux pas que tu retournes voir ta mère ,elle a l'air dangereuse.
-Je n'y retournerai pas , je te le promet.
20h18:sur le terrain de foot
Depuis environ 2h je frappe du plus fort que je peux sur le ballon et le rentre dans les cages à chaque fois. Je penses que la colère présente est bien trop forte pour que je ne l'extériorise pas. Quelqu'un arrive sur le terrain. Je le sais car on m'applaudi de la lucarne que je viens de mettre.
-Et bah dis donc , t'en met des belles toi.
-PIOCHIIII
Je lui saute dans les bras. Il rigola et me reposa par terre.
-Arrête avec ce surnom même ton père m'appelle comme ça. Me dit-il
-Sorry.
-Alors comme ça y'a des histoires avec ta mère ?
-Hmm ouais.. Papa t'en a parlé ?
-Woa tu l'appelle papa maintenant ? Je lui frappa gentilment le bras, oui il m'en à parler il est vraiment pas bien le pauvre. Et toi tu te sens comment ?
-Bah j'ai vu mon frère jumeau. On m'a dit qu'il était mort et il m'a touché l'épaule.
-Bah ouai je vois.. tu le vis comment ?
-Mal , très mal. Ma mère m'a menti toute ma vie est un mensonge limite.
-Jackette dans tous ça ?
Je rigole au surnom qu'il a donné à Jack.
-Il essaye de me protéger du mieux qu'il peux.
Je me mis à jouer avec lui sur le terrain et tout les joueurs ainsi que Jack nous rejoignent pour jouer. Seulement une chose m'interpelle. Un laser rouge est sur le dos de Jack. Je cris à tout le monde de se coucher quand j'entends une fenêtre de briser. Une balle atterris sur le terrain. On se met tous à courir pour se cacher. Seulement je suis touchée à la jambe. Je boîte et mon père reviens pour venir me chercher. Il me prend dans ses bras et cours. Jamais dans ma vie je serais tranquille. Je ne vois plus très clair à cause de ma blessure la seule chose que j'entends c'est mon père m'appeler. Puis le noir total.