Let me be yours

chapitre 4 :

Je fermai le jet deau chaude. Je pris une serviette que j'enroulai autour de mon corps. Avant de sortir, je jetai un petit coup d'oeil au mirroire, je fus positivement surprise de voir que mes yeux n'étaient plus gonflés.

Je pris un chouchou dans l'un de mes tiroirs et me fis un chignon haut tout en regardant mon reflet sur le mirroire, je fis un petit sourire puis je sortai de ma salle de bain.

Une fois devant mon armoire, je prit un pantalon de pyjama et un débardeur que je mit rapidement avant de sorir.

Je me demandai bien qui pouvait venir me rendre visite, ça devait sûrement être Mathieu. Je m'arretai devant le mirroire qui était accroché devant ma porte pour voir à quoi je ressemblais puis je dessendis les marches de l'escalier pieds nus.

Nina- helo Lena ! Je ne t'ai pas vu de la journée, tu viens avec moi ? je go à la plage.

Elle était derrière moi, elle venait sans doute de sortir de sa chambre qui était en face des escaliers.

Moi- Non, pas envie. De toute façon quelqu'un est venu me rendre visite, je ne vais sûrement pas m'ennuyer.

Nina- Okeey !

Elle se dépêcha de déposer un bisou sûr ma joue puis elle sorti de la maison en courant.

Je me dirigeai vers le salon. À mon arrivée je fus surprise de voir l'identité de la personne qui était venue me voir. C'était Britney.

Quand elle me vis, elle m'adressa un petit sourire que je ne lui rendis pas. Quand je pensais qu'elle s'était
cassé sans même nous remercier alors que l'on venait de lui sauver la vie.

Brit- Salut Lena.

Moi- salut.

J'ecartai d'une main un coussin de fauteuil le puis je m'y installai.

Brit- Je sais que tu es probablement fâchée, et que tu me prend sans doute pour une garce. Je... Je n'aurai pas dû m'en aller comme ça, surtout après ce que tu venait de faire. Ça m'as beaucoup surpris de te voir venir en courant puis donner un coup de poing à Jeremy.

Moi- Ça m'étonne aussi... Je ne suis pas vraiment du genre me jeter sur des gars pour leur taper dessus. Mais cette fois, je ne sais pas ce qui m'a prit, je me devais de le faire.

Brit- Ah oui ? En tout cas, je ne pourrai jamais te remercier assez... et je m'excuse aussi.

Moi- t'inquiète pas, t'es excusée !

Brit- Merci ( petit sourire )

Nous sommes restés ainsi au milieu du salon sans rien dire. Puis je pris la parole.

Moi- Tu viens, on monte dans ma chambre ?

Brit- Tu es sûre ?

Moi- Bien sûr, aller viens.

Une fois dans ma chambre, elle s'installa sur mon lit pendant que je prenait place par terre sur le tapis.

Moi- Alors dit moi, ils te voulait quoi ces gars ?

Brit- ... Je savais très bien que t'allais me poser cette question... C'est d'ailleurs pour ça que je me suis cassé hier.

Moi- Si tu ne veux ou peut pas me raconter, ce n'est pas grave... Mais je ne suis pas là pour te juger ne t'inquiète pas.

Brit- Non, en fait, on ne se connais pas mais tu m'inspire confiance. T'as l'air sympa. C'est juste que je n'ai pas l'habitude à ce qu'on s'intéresse à moi... je, je n'ai pas beaucoup d'amis.

Moi - Merci.

Brit- ... en fait, je ne sais pas si tu le sait déjà, ce qui ne m'étonnerai pas, mais ici, j'ai une réputation de garce. Personne ne m'aime vraiment. Les garçon, ne veulent que m'avoir dans leurs lits et les filles me détestent parce que je leur vole leurs mecs. Je... mais, c'est le seule moyen que j'ai trouvé pour que l'on s'intéresse à moi, au moins, même s'ils ne m'aiment pas, les mecs me regardent avec envie.

Une larmes solitaire coulait sur sa joue. Je réalisais que ce qu'elle me racontait n'était pas facile, et à quel point elle me faisait confiance pour me raconter tout ça.

Brit- ... Tu sais... il fut un temps où je n'étais pas comme ça. J'ai eu beau essayer de me faire accepter, mais rien. Britney n'était pas assez cool, Britney n'était pas assez intelligente, Britney ne s' habillant pas assez bien ! Je n'ai trouvé que cette solution pour me faire remarquer... je suis tellement nulle... Je sais que là les gens me détestent, c'est encore pire que quand ils se contentaient de m'exlure de leur groupe. Mainttenant quand je les regarde dans les yeux, c'est de la haine que je voix. Alors je joue le rôle de la petite garce qui n'en a rien à foutre de l'avis des gens... Alors que chaque nuit... je... ( elle éclata en sanglots )...

Je me précipitai à ses côtés puis je la pris dans mes bras, je la serrai fort. Comme si c'était le style moyen pour qu'elle cesse d'être triste.

Brit- ...Et... les gars d'hier, ils me faisaient du chantage. J'avais envoyé à l'un d'eux un photos de moi ou j'étais à moitié nue, je... Je lui faisait confiance, mais au lieu de la garder pour lui même, il l'as envoyé à son pote, et hier ils m'ont menacé de la montrer à tout le monde si je ne faisais pas ce qu'ils voulaient. J'avais trop peur, je me suis contenté de la supprimer puis de m'en aller... mais je me rend compte que j'ai été bête, j'aurai du rester et vous remercier... Te remercier...Au fond, je crois bien que je ne suis qu'une petite peste.

Je la serrai encore plus fort et elle me rendit mon étreinte, je sentais ses larmes tomber sur mon épaule. Elle avait beau dire que c'était une garce, et j'avais beau m'imaginer ce qu'elle avait pu faire endurer à toutes ses filles qui voyaient leurs mecs s'envoyer en l'air avec elle, je ne pouvais nier qu'au fond d'elle, c'était une bonne personne, et qu'elle regrettait tout.

Moi- Shuuut... tu n'es pas une garce et tu ne le sera jamais, je le pense vraiment.

Brit- Merci...

Moi- Tu sais quoi ? tu vas rester avec moi aujourd'hui, au programme : pop corn, glace, chocolat et films ! aujourd'hui on se laisse aller.

Brit- Tu es sûre ?

Moi- oui.

Elle me sourit de toutes ses dents puis me prit dans ses bras. Elle approcha sa bouche de mon oreille puis me murmura : "Finit Britney la garce, je vais changer" je lui repondi que j'en était sûre.

Moi- Met toi alaise ... tu veux peut être que je te passe quelque chose de plus confortable à mettre?

Elle regarda sa robe serrée puis asquiessa. Je lui passai un de mes pyjama puis nous dessendimes. Elle s'installa sur le canapé pendant que j'allai chercher à manger à la cuisine.

Je me rendis compte qu'en voulait l'aider à oublier ses peines j'avais oublié les miennes. J'esquissai un sourire puis je la rejoignait devant la télé munit de tout ce que j'avais pu trouver au frigo. C'était Nina qui n'allait pas être contente.

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