Chapitre I

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Les accidents sont aussi inopinés que ma présence ici – c'est-à-dire, nullement

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Les accidents sont aussi inopinés que ma présence ici – c'est-à-dire, nullement. Tout arrive pour une raison ; rien n'est fortuit dans les lois qui régissent l'univers. Action, réaction.

Gardez-le en tête.

Gardez-le en tête

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Juin 1980.

Tout était doré dans le ciel.

Les petits pains que Joy sortait du four l'étaient aussi. Dès qu'elle en ouvrit la porte, une bouffée de chaleur s'en échappa et lui agressa le visage. Mais l'odeur atypique du pain qui vint lui chatouiller les narines réussit immédiatement à compenser la fatigue de devoir travailler dans ces conditions. Joy ne se plaignait pas, tant qu'elle pouvait profiter de la délicieuse odeur et avoir des gâteaux à volonté.

— Joy ? Encore en train de piquer des brioches ?

— Ce n'est pas ma faute si tu es aussi douée, maman.

Joy lui sourit, mais sa mère lui enleva quand même les brioches de ses mains.

— Me flatter ne te mènera à rien, ma petite.

— Zut.

Constatant une énième fois qu'elle ne pourrait jamais corrompre sa mère, Joy se remit au boulot. Avec seulement deux paires de bras, le travail n'avançait pas au mieux, même si l'entraide efficace de Joy et sa mère les aidait à garder un bon rythme. Elles devraient probablement songer à engager au moins une personne pour se mettre derrière les fourneaux.

En espérant qu'elle ne connaisse pas le même sort que la précédente.

L'ouverture de la porte fit retentir une sonnette à l'avant du magasin, indiquant l'arrivée d'un client. Joy se dépêcha de porter un nouveau plateau de pâtisseries à exhiber derrière la vitrine. Son père, qui tenait la caisse, s'entretenait déjà avec l'adolescent venu réclamer des pains au raisin.

Quand Ils PleurentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant