Chapitre IV

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Ah, vous m'avez toujours fascinés, à tenter si obstinément de capturer la beauté – de la posséder

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Ah, vous m'avez toujours fascinés, à tenter si obstinément de capturer la beauté – de la posséder.

Ne voyez-vous pas toute la puissance – la splendeur – qui façonne la laideur ?

Ne voyez-vous pas toute la puissance – la splendeur – qui façonne la laideur ?

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Clic.

L'appareil photo instantané d'Ezekiel émit un joyeux bruit en faisant sortir le cliché de la machine. Quelques secondes s'écoulèrent, et la fontaine du centre-ville apparut sur le papier dans toute sa beauté. Le cadre était parfait, toutefois la luminosité n'était pas au point. Ezekiel se replaça au même endroit mais testa un nouvel angle.

Clic.

Des enfants qui jouaient non loin s'arrêtèrent près de lui pour voir ce qu'il faisait. Ezekiel baissa son appareil et leur adressa un coucou de la main. Sans tarder, les enfants partirent en courant. Est-ce qu'Ezekiel était si effrayant ? Ou peut-être trouvaient-ils qu'il était d'une laideur inadmissible. Et bien, ainsi soit-il.

Clic.

C'était mieux, mais Ezekiel n'était pas encore satisfait. Il plissa les yeux pour inspecter le cliché et en relever tous les défauts. Le soleil l'aveuglait. Et il faisait si chaud ! Par instinct, il regarda sa montre. Mince ! Encore un peu et il serait en retard pour le boulot.

Ezekiel rangea son appareil dans sa sacoche et se mit en route d'un pas pressé. La bibliothèque n'était pas très loin, mais il n'aimait pas l'idée d'arriver en retard – que ce soit pour le boulot ou n'importe quel autre rendez-vous.

Ezekiel était contraint de travailler. Voulant éviter de se pendre à cause d'un boulot qu'il n'aimerait pas, il était tout naturel pour lui de penser « Pourquoi ne pas allier contrainte et passion ? ». N'ayant pas trouvé quelque chose en rapport avec la photographie – apparemment son travail était trop « amateur » – il se trouva une place à la bibliothèque du centre-ville. Ezekiel ne s'en plaignait pas, la lecture était sa seconde passion. De plus, le perpétuel contact avec les livres suffisait à garder son moral à un degré raisonnable ; et ça, c'était quelque chose de précieux.

Quand Ils PleurentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant