Nos Ailes Ennemies

Chapitre 8 : Le nouveau

Je n'avais toujours pas révélé à mes parents que j'étais un ange. J'avais peur que, une fois que je leur aurais dit, ils me prendraient pour une folle et je serais bonne pour l'asile. Non. Ils ne comprendraient pas. c'était trop risqué. C'est pourquoi je passais le moins de temps possible chez moi.

Durant ma dernière semaine de convalescence, j'allais chez Louis et Dia pour consulter le Livre de la Vie. Étant donné que Louis devait s'absenter pour aller à l'école, je restais seule avec Dia. Chaque fois que je venais, on me préparait des mets à base de roses bleues, la seule plante comestible chez les anges. Comme la purée que j'avais trouvé sur ma table de chevet triste et solitaire, à l'hôpital. Aujourd'hui , c'était un thé infusé.

- Pourquoi tu ne va pas à l'école? Lui demandai-je alors que nous étions confortablement installées dans le salon.

- La première école ou je suis allée, répondit-elle, j'ai ressuscité les rats que nous devions décortiquer. Et ils ont presque bouffé un gars.

- Mais tu n'avait qu'à changer d'école...

- Je l'ai fait! Mais après, j'ai découvert qu'il existe une sorte de secte qui fait des expériences sur les gens comme moi. Et je me suis cachée ici avec Louis, la ou je suis en sécurité

- Qu'est ce que Baschglow a de spécial?

- Cette ville dégage une telle énergie... Beaucoup de créatures surnaturelles y sont attirées. Il n'y a que quelques villes capables de les protéger.

Sur ces mots nous replongeâmes dans le livre. J'en appris d'ailleurs beaucoup plus sur les anges

*Extrait du Livre de la Vie*

"Un ange vient au monde à la mort de celui ci, avant d'être venu au monde. N'ayant jamais rencontré les terres Maudites, il conserve sa pureté d'âme. Des son arrivée à la Cité des Anges, il est prit en charge par un ange ou un couple d'anges prévus à cet effet, lui apprenant à contrôler ses dons..."

Je fis une pause.

- Donc. Si je comprend bien, je suis un ange. Ce qui veut dire que je ne suis sensée être morte avant de naître...

- En quelque sorte. Tu n'as pas survécu a ton accident. Donc ton gêne angélique s'est réveillé.

Réveillée...

- Et que je devais vivre dans une sorte de cité angélique

-La Cité n'est pas vraiment comme une ville à part, explique Dia. C'est le même monde, c'est juste que les êtres non-surnaturels ne peuvent pas le voir comme nous le voyons

- Alors pourquoi je ne le voit pas ?

- Tu n'a pas encore obtenu tes ailes. Et pour les avoir tu dois ressentir ce qui est pour toi le bonheur parfait. Or, puisque tu n'a pas encore vécu de pur bonheur, tu n'accède pas a la Cité.

La réalité me frappa de plein fouet. J'étais un ange qui n'avait pas d'ailes. Un ange incomplet. J'imaginais la Cité, avec un ciel toujours bleu, une douce brise, de hautes montagnes rocheuses, de la verdure brillante, des animaux mythique ça et là, des châteaux et des villages antiques. Et surtout tous ces gens qui pouvaient être si semblables a moi...J'étais réellement déçue. Déçue de ne pas avoir vécu la-bas. D'ailleurs, pourquoi?

Je crois que Dia lut mon interrogation sur mon visage, car elle s'empressa de répondre à mes pensées.

- Tu y vivait surement avant, mais quelque chose s'est passé la-bas. Lorsque que j'avais 1 ans, la Cité m'apparaissait en rêves, ou en visions.Tu ne sais pas quels problèmes ça ma attirée. La énième fois, ou j'avais 3 ans, la Cité était complètement détruite, brûlée et déserte. C'était assez traumatisant, alors je n'y suis pas retourné. Lou ne veut pas me dire ce qui s'est exactement passé.

Le monde parfait que je m'étais inventé s'écroula en une seule parole. J'étais stupide de penser que je pouvait vivre en paix comme je le devais depuis des années. Dia me fit une tape dans le dos compatissante et m'offrit un sourire. Je le lui rendit et partit. Parce que demain, je retournais à l'école. Génial.

Je traversais la rue et rentrai chez moi. Il n'y avait personne, sauf peut-être ma mère qui travaillait souvent dans son bureau fermé à clé. Elle y passait la majorité de son temps, parfois même avec mon père.

La dernière fois que j'y étais allée, on m'avait tout de suite chassée, et une querelle entre mes parents avait éclatée. Cette fois-ci je décidai de ne pas la déranger et montai dans ma chambre. J'enfilai mon pyjama et me glissa sous les couvertures. Qui sait, peut-être que les élèves de l'école seraient plus compatissant après mon accident...

Compatissant était trop faible pour expliquer la situation dans laquelle je me trouvais rendue à l'école. En effet, des que j'eus ouvert la porte, Une branlée de filles, dont (Celia Harper, alias l'autre débile) tombées de je ne sais ou accoururent vers moi. Elle m'encerclaient, me caressaient les cheveux, me disaient des phrases compatissantes suivies de quelques sanglots. Elles parlaient aussi d'un nouvel élève qui commence aujourd'hui. Et comme si je n'attirais pas assez l'attention, Tous les garçons devant lesquels je passais me regardaient d'un air bestial et pervers.

- Vous ne voulez pas me laisser tranquille quelques instants, dis-je une fois rendue à mon casier.

Au début, toutes les filles autour de moi se figèrent, et s'en allèrent d'un coup, non sans m'accorder des petits sourires timides. Lorsque je pus enfin respirer, j'aperçus Louis, dans l'autre rangée des casiers, un peu plus loin. J'attendais des explication, il se contenta de me répondre :

- Un truc d'ange.

- Ha Ha. Je suis devenue irrésistible, pas vrai?

La cloche sonna. Nous nous dirigeames a notre classe . Bien sur, des que je fut entré, tout le monde arrêta son occupation me souriaient. Même Every Norman et Alexander Philipps, qui se câlinaient, me regardaient maintenant avec des yeux ronds jusqu'à ce que j'atteigne mon bureau. À ce moment la deuxième cloche sonna. Le prof de math arriva en retard, comme a l'habitude, et se raclât la gorge pour parler.

- Bonjour cher élève. Aujourd'hui, j'aimerais célébrions le retour de Gwenaëlle Drewent après son terrible accident.

Les élèves applaudissaient, alors qu'habituellement, on m'aurait lancé du papier, ou demandé pourquoi j'avais survécu. Je ne savait pas quoi faire, alors je lança des petits coucous, sous le regard amusé de Louis. Le prof calma la foule pour reprendre la parole.

- Et pour finir, j'aimerais vous présenter un nouvel élève. Jefferson Ravenwicks.

Un garçon entra. Je le reconnu immédiatement.

Le psychopathe s'appelait Jefferson Ravenwicks.

PDV Jefferson:

L'ange était tout près, je la sentais. Il faut dire que c'était facile de contraindre des professeurs pour me faire changer de classe...

Le vieux me proposa d'aller m'assoir à un bureau vide, juste à côté de mon ange, qui se crispa. Heureusement que cet accident eu lieu, me permettant une place avantageuse. N'empêche, Saraphyne aurait put faire preuve de plus de délicatesse. Je traversa l'allée et m'assis calmement.

Tout le le long du cours, je voyait bien quelle se forçait à écouter le professeur et que je la déconcertait. Quelques fois, elle lançais des regards a l'autre ange, brandissant son poignet cicatrisé, sans qu'il ne puise rien faire. J'adorais ça...

Ce que je lui réservait était beaucoup plus intéressant...

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Hey les ananas!

J'espère que vous avez aimé !

• Que pensez-vous du psychopathe, enfin de Jefferson?

J'aimerais beaucoup avoir vos commentaires, il me permettrons de mieux avancer dans mon histoire.

Et pour finir, j'aimerais remercier XxjujulovexX et valou1314 pour leurs jolis messages d'encouragement!

Je vous aime, merci de me lire!

Mlle_Butterfly ❤