Chapitre 13: Instinct maternel

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PDV Dia

Même si mes rêves étaient des plus effrayants, je pouvais entendre à travers ma somnolence que l'on cognait sur une porte. Sur mon cadran, il était 5:47 du matin. Mais qui pouvait bien venir nous rendre visite a une heure pareille!?Pas une personne normale, ça c'est sur.

A contrecœur je bondit de mon lit, descendit les escaliers a pas de loup. Et lorsque j'ouvris la porte...

Jefferson. Bien sur.

Je lui aurait sûrement claqué la porte au nez si je n'avais pas vu ce qu'il portait dans ses bras. un petit garçon. Blessé, mais en train de guérir tranquillement.

- Qu'est ce que t'as fait?!, je ne pus m'empêcher de crier.

- J'étais avec Gwen et...

- Gwen! Ou est-elle?!

- Chez elle. Trop d'émotion en une nuit.

Je soupirai, soulagée. Je n'étais plus vraiment sur que la laisser seule avec lui, la nuit, sans surveillance était une bonne idée.

- Je vois sur ton visage que ce cher Louis n'était pas au courant, dit-il, le sourire au lèvres.

- Non, en effet, répondit une voix derrière moi.

Louis était au bas des escaliers, les bras croisés contre son torse. Moi j'osais à peine me retourner. je sentais déjà son regard pesant dans mon dos. Mais en respirant un grand coup, je parvint a le regarder en face

- Lou, je comprends que tu sois fâché qu'on t'aie cache quelle y allait, mais il y a des choses qu'on ne sait pas. Pas autant que lui.

- C'est bon. Ce qui est fait est fait.

Je détestait la façon dit il avait dit sa phase. froid, sec. Ça se voyait qu'il avait de la rancune. Plus envers moi cependant. Maintenant les deux gars se fusillaient du regard. Super.

- Bon, vous allez m'aider ou pas?, s'exclama Jefferson.

Je me réactiva de que je me rappela qu'il y avait un jeune garcon, au milieu de notre conversation.

- Sur le canapé.

Je me dirigeai vers le centre de la pièce, attendant que les autres me rejoignent. Mais lorsque, je me retourna vers la porte, Jefferson était toujours dehors la mine agacée.

Ca aussi je l'avais oublié. Il ne pouvait plus entrer dans la maison sans MA permission. S'il il tentait d'entrer sans mon accord, sa peau brulerait. Mais elle se régénèrait vite, donc les brûlures continueront. Et elle disparaitront des qu'il sortirait de la maison. Chouette non?

- tu peux entrer, lancai-je, assez amusé.

Le démon grogna, et fit traverser un pied, puis l'autre. Puis il souffla en constatant qqu'il n'était pas en train de brûler vif.

- C'est ridicule, grogna-t-il

- C'est toi qui est ridicule, riait Lou.

Jefferson continua son avancée et déposa délicatement le garçon sur le canapé.

Aucun signe de danger pour l'instant.

Lorsqu'il fut bien posé, je posai mes main quelques centimètres au-dessus de lui et commença à "sonder" son âme. Ce geste servait à savoir comment il se sentira une fois réveillé. Pour lui, puisqu'il est un ange, il se sentira bon. Quoique...

- Il se réveillera...

- Quand?, Me coupa Jefferson.

- Laisse-moi finir tu veux?

Nos Ailes EnnemiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant