Ce soir là, dans le bar...

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Laissez moi vous résumer ce qu'il s'est passé.

Je suis assis à ma place préférer, au bout du bar sur mon vieux tabouret dévorer par les mites, à siroter ma bière. Comme à chaque fin de journée, je viens me réhydrater dans ce lieu au style western situé à l'angle de la rue.

Je m'apprêtais à commander un autre verre quand la porte s'ouvrit soudainement et laissa apparaître une jeune femme au cheveux châtains et au yeux bleu azure. Elle était vêtue d'une longue robe fendue sur le côté et d'un manteau de fourrure noir. Ça démarche était gracieuse et son aura envoûtante. Une envie folle m'envahit tandis qu'elle s'avançait dans la pièce. Tous le monde se tu tellement son entrée captiva l'assemblée. Je tentais de réfréner mon envie soudaine tant bien que mal juste avant quelle n'atteigne le bar. Je me disais qu'une telle femme ne pouvait être là par plaisir. Ce bar est un lieu parfait pour les gens accablés de tristesse et les travailleurs aux cernes profondes et certainement pas pour une femme si resplendissante.

Le serveur, accoudé juste devant moi me demanda si je souhaitais commander, je répliquait :

« Avec plaisir !"
Et je dis,en me tournant vers la jeune femme:
"Puis-je, sans paraître impoli, vous offrir un verre ? »

La jeune femme, surprise, acquiesça de la tête et me regarda à nouveau pour m'adresser un charmant sourire. Pourtant, malgré son effort, je ne pu m'empêcher de remarquer cet air triste dans son regard. Je lui demande donc :

« C'est une peine de cœur qui vous a mené si loin du centre ville ? »

Elle me regarda, presque gêner par cette demande et répondit timidement :

« Il est dur, en les temps qui court, de trouver un homme convenable. Quand je dis convenable, c'est qu'il ne s'intéresse pas que à l'argent et au sexe"

Je fus étonné de cette réponse si franche et pour le ton presque moqueur sur lequel elle me parlait.

Quelques choses d'inexplicable m'attirait en elle, mais quoi ? L'atmosphère l'entourant me faisait battre si fort le cœur qu'il me semblait sortir de la poitrine et un sentiment nouveau naissait en moi.

J'essayais de le réfréner, mais sans succès. Je me mis à rougir et mes mains devinrent moites. Soudain, elle brisa le silence maintenant installer et me dis :

« Pardonnez moi cette franchise mais mon cœur n'étant pas au meilleur de sa forme, c'est a présent la frustration qui parle. Sans être indiscrète, vous venez souvent ici ? »

- Bien trop souvent malheureusement. Je travaille dans un immeuble à deux pâtées de maison mais l'ennui me prend souvent à la gorge. Quand je suis ici, je me sens à l'aise et moi étouffé par le stresse.

- Vous travaillez dans quelle branche ?

- La finance ! C'est sans vous mentir, la branche la plus ennuyante que je connaisse.

- Je peux comprendre. Mon père est un riche homme d'affaire qui n'a qu'une préoccupation dans la vie, exposez au mieux possible sa richesse. Beaucoup pense qu'être riche est facile, mais les personnalités puissantes aiment tous contrôler et c'est dans ce monde d'argent et de richesse qu'existent les pire fourberies. Je trouve ennuyeux à mourir toutes les fausses politesses et les compliments mensongères. La seule chose qui compte c'est limage que l'on profère ! Ça en devient écœurant...

- Vous m'avez l'air dépitée, ça va aller ?

- Oui, oui ! Ne vous inquiétez pas, ça m'arrive par moment mais je m'en remets toujours.

Une envie me traversa l'esprit. Je voulus brusquement l'enlacer. Je souhaitais la réconforter et l'aider, mais venant de quelqu'un comme moi, ce serait mal vu. Je décidais donc de juste poser la main sur son épaule comme signe de compatissance en vers ce qu'il lui arrivait.

« Savez-vous heureuse de vivre, malgré tout cela, de manière aisée. Vivre comme moi n'est pas non plus une tâche facile, je vous le jure. Ma vie fut dur et malgré ce que vous me dites, j'aurais autant préférer vivre comme vous.

- Racontez moi !

- C'est une histoire bien trop longue et il est déjà tard.

- S'il vous plaît, je ne me sens pas prête à retourner d'aussitôt chez moi.

- Vous êtes sûr ?

- Oui, certaine.

- Très Bien ! Si vous y tenez tant.

Le temps me parut passer horriblement vite. Nous discutions ensemble pendant de longue heure. Jamais nous ne marquions de temps d'arrêt, jamais nous ne fûmes prit d'un blanc car le manques de discutions était impossible. Elle me regardait avec des yeux qui me rendait dingue. J'aurais voulu lui sauter dessus, l'embrasser mais nan, c'est impossible. Elle aussi montrait la même attirance mais nous savions que cela était mal et nous refrénions ces pulsions si fortes qui nous submergeaient.

Bientôt fut l'heure de la quitter. Je ne voulais pas, elle m'avait touchée en plein cœur et l'oublier était une chose inimaginable. Elle m'adresse un dernier regarde et me tournir le dos. Son rire si doux résonnais encore dans ma tête et ces mains si fines me faisait frémir. C'était la première fois que je ressentais cela, ce fut si étrange.

Soudainement, elle se retournait et me lança :

« Je ne me suis même pas convenablement présentée, je me nomme Rose Kambourg.

- Enchanté Rose ! Moi, je m'appelle Kelly, Kelly Mantonsy... »

Et c'est ce fameux vendredi soir alors que le froid de l'hiver brûle encore les doigts que je tombais amoureuse d'une femme pour la première fois.

Pour le meilleur, comme pour le pireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant