Chapitre 9 : la chambre 208

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206....207.... 208...  209 ! Je revérifie qu'il s'agit bien de mon numéro attribué avant d'entrer dans la petite pièce.
Un relent d'odeur renfermé s'échappe de la chambre lorsque j'ouvre la porte. Eurk. Et pour couronner le tout je sent mes narines picoter.

Cette satanée moquette me fait éternuer à un bon nombre de reprise, il doit certainement y avoir une bonne centaine de millier d'acarien là dedans. Ce sera donc un 2 pour la propreté ! ca commence bien me dit-je. 

La chambre ne doit pas dépasser les 10 mètres carrés. Cela dit ce n'est qu'un logement étudiant donc je ne suis pas plus étonnée que ca. Mais l'équipement est si rudimentaire, un lit simple, une armoire et une table de chevet. Digne des pires internats. Il vas falloir que je personnalise tout ca surtout si je dois y passer toute l'année. oh ! et puis j'ai oublié de préciser :  pas de douche à l'horizon, ce qui signifie assurément la présence une salle de bain commune. 

Je préférerai largement supporter mes colocataires une année que rester dans ce trou à rat 7 jours sur 7. Finalement Natascha n'est si horrible que ca si on la compare à l'abomination que j'ai sous les yeux. 

Je vide ma valise, et range mes quelques effets personnels sur la table de chevet dans un concert d'éternuement. Une fois mes draps mis en place, le parfum de lessive fraiche viens camoufler l'odeur de renfermée. je respire avec satisfaction cette douce senteur qui m'est familière. En fouillant du regard la chambre je découvre une fenêtre cachée au pied de mon lit. , certainement une mode hollandaise. Apparemment elle se bascule vers l'intérieur, je pourrais presque m'y faufiler à travers. idéal pour les virés nocturnes.

 Il faut tout de même que je garde en tete que je suis ici pour travailler et non pour me plaindre du manque de confort.

                                                                     ***    

le soleil se couche vraiment tôt pour un mois de septembre, il est 19h30 passé et la luminosité à déjà bien diminuée. Je marche en direction du parc ou nous sommes supposés nous rejoindre. Tout en réajustant ma jupe, je vérifie si mon make-up est toujours intact dans le reflet de mon telephone. Faye nous a motivés pour faire un tour en boite après la coffeeshop, j'ai finis par céder mais je lui ai assurée que je partirai avant 1h du matin, après tout autant profiter de notre dernière soirée de liberté. J'ai donc revêtit pour l'occasion ma jupe en dentelle blanche et une chemise kaki un peu loose. Je suis venue en basket mais une paire de talon beige m'attend dans mon sac au cas ou un videur sexiste n'emmerderai. La rue ou je me trouve est peu animé, je doit avouer que me trimballer seule dans cette tenue ne me met pas forcément à l'aise. 

Fort heureusement j'appercois Faye au loin, elle porte un jean boyfriend troué sur quelques endroit et un haut noir vraiment sexy, il me semble que le dos est totalement ouvert. Sa tenue est couronnée par une magnifique paire de petit talon. RAVISSANT ! ca change de l'uniforme de garçon qu'elle portait quelques heures plus tôt.

- Regarde toi ! me dit-elle tu es sublime

- Tu veux rire ?! c'est toi oui ! qu'avez vous fait de la vrai Faye ? 

elle ris à ma vanne. Cayle humoriste disponible tout les samedi pour animer vos fêtes d'anniversaire. Hi-la-rant je sais.

- Je la troque pour une vrai fille de temps à autre et voila le résultat dit-elle en accompagnant sa remarque d'un geste de bras montrant sa tenue.

- beau résultat je dois avouer j'en suis presque jalouse ! 

- tu n'as rien à m'envier crois moi ! mais je rêve tu n'as même pas mis de talon ! eh ! tu vas pas me laisser seule dans la galère quand même. Son adorable sourire me fit capituler

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 11, 2018 ⏰

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