Abraham Winsterhood frappa à la porte. Samuel ouvrit les yeux. Son majordome, discret, devait entrer mais il patienta. Samuel Wallace n'était pas seul et il l'avait remarqué, il le connaissait et se contenta d'ouvrir la porte quand le jeune millionnaire l'autorisera d'accéder dans sa chambre. C'est ce qu'il fit. Abraham y pénétra et distingua qu'il eût dans ces lieux des secrets d'alcôve, il ne s'était pas trompé.
- Sans être trop curieux à votre goût monsieur, à qui sont donc tous ces vêtements de la gente féminine ?
- À une charmante jeune dame.
- Mais monsieur...
- Je sais Abraham mais ne t'en fais pas j'ai fais attention... Lève-toi !Une jeune femme ébène était près de lui. Elle prit ses vêtements et s'en alla sans se retourner.
- Voyons monsieur mais que sont ces vilaines manières !
- Abraham, j'ai un faible pour le sexe opposé et vous le savez...
- J'en ai assez ! Je n'en peux plus de l'adultère que vous n'arrêtez point !
- Abe !
- Ça suffit, je ne peux plus... Vous allez être en retard, venez.Malgré quelques caprices, il avança et regarda Abraham, son vieil ami. Un homme simple était devant lui mais un tel homme aussi humble et juste avait besoin de repos ; il s'approcha et lui ordonna d'arrêter. Samuel lui accorda ses congés, il pouvait s'en aller. Monsieur Winsterhood recula, stupéfait mais le remercia en baissant poliment la tête. Il se déplaça et se dirigea vers la porte puis la passa avant de disparaître.
Wallace était seul, son épouse était partie en voyage international il y a quelques jours. Elle lui manquait mais il ne pouvait rien faire, il était seul et se contentait de prostituées de luxe. Il se leva, fit sa toilette et s'habilla. Son chauffeur l'attendait. Wallace sortit enfin de son manoir et se dirigea vers sa limousine, il y pénétra et se rendit au sein de son entreprise. Il saluait ses employés et se déplaça vers son bureau. Il prit en main son téléphone et rechercha le site Pages Jaunes afin d'employer un nouveau majordome. Oh non encore mieux : une nouvelle domestique.
Il cherchait vainement et il finit même par s'en lasser, personne ne correspondait à ses goûts. Il devait s'occuper d'affaires plus sérieuses mais il persévéra même s'il savait qu'il était en train de chercher une aiguille dans une botte de foin ; il eût l'idée d'offrir une candidature à des personnes, qu'il jugerait au cas par cas plus tard. En parlant de choses sérieuses, son entreprise avait quelques déficits qu'il pouvait payer mais son égoïsme prenait à chaque fois le dessus. Le conseil proposa de beaucoup plus investir pour avoir plus de dividendes mais Samuel préférait dépenser ces bénéfices pour les plaisirs du monde, un pauvre libertin. On frappa à la porte. C'était Jude, sa jeune conseillère brune ayant des formes là où il faut, elle avançait à grands pas, sure d'elle et prenait le temps de se déhancher pour bien mettre en avant son potentiel.
- Que fais mon petit amour d'aussi intéressant pour être concentrer à ce point seul devant son ordinateur ?
- Ne m'appelle pas comme ça.
- Mais bébé !
- ...Elle sourit.
- Que faisais donc, monsieur ?
- Je réglais les affaires de l'entreprise, les dettes incroyables qui..
- Tu n'aurais pas eu toutes ces dettes si tu pensais qu'à moi, Samuel !
- Ne me tutoie pas.
- Je fais tout pour que tu sois à ton aise avec moi, Wallace ! Je t'ai laissé me prendre ma virginité et je t'ai toujours obéis tel une femme avec son mari...
- Malheureusement, tu ne l'es pas.Elle baissa les yeux, humiliée. Il se rapprocha d'elle et l'embrassa, il s'excusa avant de lui caresser la cuisse et de poser Jude sur son bureau sans briser le contact de leurs lèvres ; il la tenait par le bassin, et se rapprocha de ce dernier ; il lui baisa le cou et commença à la déshabiller : il lui ôta sa veste, déboutonna sa chemise et fît de même de son côté avant qu'il ne soit torse nu devant le corps sculpté de Jude. La tension montait, il allait lever sa jupe mais ils furent arrêter par la présence d'une personne qui semblait familier à Wallace... Diamond, son épouse.
- MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS AVEC CETTE PUTAIN, SAMUEL ?
- Chérie ?Il se rassit, posa sa conseillère sur lui à cheval et utilisa sa chemise pour cacher le corps de sa maîtresse.
- C'est.. totalement ce que tu crois.
- Il faudra choisir un jour, dit Jude.
- MAIS T'AS PAS HONTE ?
- J'avoue que j'ai une flamme en moi qui attise mon côté séducteur et qui me force à aller voir d'autres femmes, puis je m'imaginais que c'était toi.
- T'es sérieux ?! s'étonna Jude
- WALLACE ! NE ME COMPARE PLUS JAMAIS À CETTE TRAÎNÉE !
- Euh, je vous demande pardon ?
- Les filles ! On se calme, d'accord ?
- VA TE FAIRE FOUTRE, WALLACE !Un homme frappa à la porte mais ne prit pas la peine de rentrer.
- Monsieur, vous avez besoin d'aide?
- Non ça va aller, Joe.
- À votre service, monsieur.Samuel Wallace revint au sujet.
- T'aurais dû faire de même, chérie.
- TU TE FOUS DE MOI ?Elle se dirigea vers la sortie et claqua la porte. Jude regardait Samuel, elle était à califourchon sur lui et avait un petit sourire sournois. Elle rapprocha son employeur vers elle comme si c'était elle qui prenait les rênes, elle l'embrassa et fit ce qu'elle avait à faire avec lui depuis le début. Après avoir pris son pied, elle se rhabilla et lui baisa la joue avant de s'en aller à son tour. Wallace était désormais seul, il saisit son téléphone et reçu un message de sa femme : "T'es qu'un manipulateur !". C'était la deuxième fois qu'elle l'apercevait en train de la tromper. Deux, trois excuses avec des cadeaux sans oublier les mensonges et l'affaire était dans le sac. Néanmoins, il ne s'attachait à rien et ce n'était pas de sa faute, il n'aurait jamais été comme ça si ce qui s'était arrivé il y a dix ans n'avait jamais eu lieu. Un appel masqué apparut sur son écran, il était comme curieux mais sa provenance lui faisait peur mais ce n'était rien avant qu'il ne décroche et entende...
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C'est déjà la fin, n'oubliez pas de partager pour avoir la suite :)
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Sentiment infinitésimal
Ficção AdolescenteSamuel Wallace, un coureur de jupons millionnaire, a pour habitude de collectionner et manipuler les femmes sauf une, et de là, vont commencer de longues péripéties pour le pire sans le meilleur, probablement son retour de flamme.