5.

199 13 0
                                    



Quand j'arrive Petra semble parler avec un homme, celui ci part et je m'approche en face d'elle.

- Bonjour Livai. Me dit elle en se levant pour me saluer.

Je ne dit rien et dépose simplement la glace devant elle.

- Tu sors la semaine prochaine, n'est ce pas ?
- Exact. Me dit elle.

Sa fait plus d'un an qu'elle est là, je ne me rappelle même plus la dernière fois que je suis venue lui rendre visite, mais une chose est sur, sa frange n'était pas aussi longue. Le temps qu'elle passe en prison se voit sur elle, ces cheveux brun, qui était étincelant sont devenue terne et lui arrive en dessous de ses épaules. Sa frange lui arrive à mi-hauteur de ses yeux. Mais comme à chaque fois que je viens, elle possède toujours ce même éclat dans le regard en mangeant sa glace, sa reste un intemporel.

- Je t'est jamais demander, mais pourquoi vient tu me rendre visite ? Est ce que c'est parce que je te fais de la peine ?
- Je ne sais pas. Lui répondît-Je franchement.

Elle ne cherche pas à plus comprendre et continue de manger sa glace. Soudain ma curiosité est sollicité quand je voit un papier sur la table que je n'avais pas remarquer sans doute trop absorber par son visage.

- Je peut ? Demande je en désignant le papier.

Elle baisse les yeux en se léchant la lèvre inférieur, sûrement à cause de la glace qui si trouve, puis me fait oui de la tête en poussant le papier vers moi avec son coude. Je le prend et commence la lecture du document qui semble administrative. Après avoir rapidement lu, mon regard reste posée sur un mot en particulier qui conclu ce document.

- Mon avocat viens de me le donner. Cette glace est comme une mini fête. Me dit elle en la terminant.
- Tu as enfin divorcer ?Dit-Je en levant la tête vers elle pour croiser son regard enjoué.
- C'est écrit noir sur blanc. Me taquine t-elle en souriant. Je suis officiellement une divorcée.
- Je voit ça.
- J'ai commencer la procédure dès que je suis entrée en prison.
- Qu'est ce qu'il t'a fait changer d'avis ?
- Le jour du tribunal, quand ce fou m'as attaqué, j'ai enfin compris que jamais nous retournerons à nos beaux jours.
- Pourquoi tu t'est marié avec un homme pareil ?

Elle regarde quelques secondes son bâtonnet de glace, et au moment où elle aller me répondre, la fin des visites sonne.

Adossée contre ma voiture, j'éteins ma cigarette quand je la voit sortir du bâtiment. Un sac de sport sur l'épaule et un sac à dos, elle a l'air de ne pas savoir quoi faire. Elle lève enfin les yeux vers moi et s'approche.

- Tu es venue me chercher ? Me demande t-elle.
- Tu as appeler quelqu'un pour venir ?
- Ils n'ont pas voulus.
- Alors on dirais que je n'est pas le
choix, monte.

Je lui enlève ses sacs de ses épaules pour le mettre dans le coffre pendant qu'elle reste planter devant la voiture sans savoir quoi faire.

- Tu attend quoi pour monter ?
- Je...

Elle bégaye puis monte du coter passager. Je monte à mon tour dans la voiture. Nous roulions tous deux, même si j'étais bien concentré sur la route, je lance quand même des petits coups d'œil discret à Petra qui a l'air d'apprécier le paysage. On finit par s'arrêter tous deux dans un fast food me fessant la réflection qu'elle a sûrement faim et qu'elle aimerais bien croquer dans un bon hamburger. Pourtant quand je sors de la voiture, elle reste toujours dedans me regardant avec des yeux ébahie. Je toque contre la vitre, elle me regarde l'air de rien.

- Je peut savoir à quoi tu joue ? Demande je en ouvrant la portière.
- Bah, je t'attend.
- Pourquoi ? Tu n'as pas faim ?
- Si ! Mais...
- Mais quoi ?
- Toi tu as faim ? Dit elle avec un air interrogateur.

Je n'est même pas le temps de m'énerver devant ce visage enfantin qui ne comprend rien qu'on entend son ventre gargouiller. Honteuse, elle sort une bonne fois pour toute de la voiture les joues légèrement rose.

- Bon et bien allons manger, sors ta carte bleue et prépare toi à appelé ton banquier.
- Tu comptes manger à ce point là ?
- Oui Sherlock.
- Alors on change d'endroit.

Je lui attrape le bras pour l'empêcher qu'elle m'échappe et je la tire vers moi. Elle « bug » qu'elle que instant, puis me sourit avant de s'assoir à nouveau dans la voiture. Je ferme la portière et retourne m'assoir. Je nous conduis à un restaurant à buffet à volonté, ce qui me semble un choix plus judicieux par rapport au vendre vide du drôle du personnage qui m'accompagne. On arrive finalement au deuxième restaurant et cette fois si pas d'histoire, elle sort de la voiture en même temps que moi et marche même devant moi jusqu'à l'entrée.

On s'installe, commande à boire et pars à tour de rôle se laver les mains avant de manger. Quand nous sommes enfin tous deux prêt à manger, le top départ est lancer et nous mangeons sans retenue.

- Tu as assez mangé ?
- Même plus je crois. Répond t-elle en buvant d'une traite un grand verre d'eau.
- Tu as un endroit où aller ?
- Je pensais aller à l'hôtel.
- Tu as perdue ton appartement ?
- Non, mais hors de question de retourner la bas. J'avais l'impression d'être séquestrer, et puis c'est pas le mien mais celui de Erwin.
- Tu penses que l'hôtel c'est mieux ?
- Mieux que d'être à la rue. Rétorque t-elle en commençant à se pencher en arrière pour poser son genoux contre la table.
- J'ai un meilleur endroit pour toi.
- Vraiment ? Dit elle en se basculant en avant.

Elle sort un rot, puis rougit honteuse en s'excusant et en regardant autour d'elle si on l'as entendue. Je pense que c'est à ce moment là que j'ai commencer à me poser des questions sur mon futur, devais-Je vraiment l'accueillir chez moi risquant de perdre mon petit nid, mon refuge pour laisser entrer cette baleine brisant tout ce que j'ai construit ? Un endroit calme et tranquille, personne pour me déranger ou me perturber. Mais même en sachant ça, je tend ma main vers elle. Elle me regarde intriguée, puis avec un demi sourire me serre la main sellant ainsi un pacte.

Pourquoi t'acharnes tu ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant