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Elle était assise là, sur le canapé. Ses mains en dessous de ces cuisses et le regard examinant chaque détail de la pièce. Sa fessait maintenant cinq minutes depuis la visite de mon appartement qu'elle ne bouge pas, ne dit rien. Quand à moi j'attendais, ne me demandez pas quoi, mais j'attendais, le dos contre le mur et les bras croisé.

La première fois que j'imaginais Petra chez moi depuis que j'ai emménager il n'y avais que deux options, la première était qu'elle venait me rapporter de temps en temps un repas préparer fait maison avec un large sourire comme les bonne vielles femme au foyer. La deuxième, était qu'elle abandonne totalement son mari pour partir sur un adultère totalement assumer, rampant à mes pieds habiller d'une simple lingerie. Cela peu sembler complètement fou et écœurant, mais après tout ce sont mes fantasmes, et dans ces fantasmes tout me paraît normal vue que c'est mon imagination. Pourtant, même après avoir imaginer plein de scénario impossible, jamais je n'aurais pris celui la: qu'elle devienne ma colocataire. Surtout dans l'état qu'elle était.

Si je devais choisir une colocataire elle aurais une hygiène impeccable, m'aiderais a faire mon ménage trois fois par semaine, mais d'après ce qui c'est passer au restaurant c'est à ce demander si elle connais les bonnes manières. Ensuite, j'aurais pris une colocataire avec une certaine classe et élégance, elle porterais de très belle robe sophistiqué, prendrais un rendez vous chaque semaine chez le coiffeur et mangeras équilibré. A la place de ça, j'ai une espèce de manchot échoué qui ne porte que des pulls trois fois trop grand pour elle dans des couleurs ternes et froid, des cheveux mal soigné, sale, comme les clochards. Ma colocataire aurais vécu une vie heureuse sans problème et continueras dans cette voix là, et je me retrouve avec une divorcée tout juste sortie de prison. Pourquoi ? Pourquoi l'avoir emmener chez moi ? Pourquoi lui avoir ouvert la porte ? Elle ne correspond absolument pas à mes critères ! Je devrais la renvoyer et en demander une autre au père Noël.

- Livai.

Interpeller par sa voix, je lève mes yeux vers elle. J'étais tellement concentré que je ne l'est pas vue aller jusque dans la cuisine.

- Il n'y a rien à dîner pour ce soir. Dit elle le frigo grand ouvert.
- On commanderais des pizzas.
- Plutôt mexicain.

Mais c'est toi qui paye ?!

- Ou alors des sushis ? Sa fais vraiment longtemps que j'en est pas manger.
- Fais comme tu veux, tu régleras la note.
- Pas de soucis, je te prend aussi à manger ?
- Attend stop, depuis quand tu as de l'argent ? Tu viens pas de sortir de prison ?
- J'ai économisé, j'ai garder tout l'argent qu'on m'as envoyée.

Économisé. Elle a économisé... Mes pieds m'emmène directement vers elle et en moins de trois secondes j'étais en face d'elle. Je ferme le frigo qu'elle laisse ouvert depuis qu'elle a commencer à parlait, puis attrape sa tête entre mes mains. Elle me regarde avec un air d'incompréhension, je n'est cas renifler une fois ses cheveux pour comprendre ce que veux dire économisé.

- Depuis quand tu n'as pas pris de shampooing ou alors de douche avec un vrai savon que celui qu'on te donne ?

Pour toute réponse elle hausse les épaules pour me faire comprendre qu'elle en a aucune idée.

- Petra.
- Heu.. oui ?
- Va prendre une douche.
- Bien si tu veux. Dit elle en ricanant.

Elle me contourne et marche jusqu'à la salle de bain. Je la suit de près et cela semble la déranger, elle s'arrête devant la porte.

- Je peut savoir où tu vas ? Dit elle en mettant ses mains sur les deux extrémité de l'encadrement de la porte.
- Attend avant de te déshabiller. J'arrive. Dit je avant de partir.

De ma chambre je pouvais l'entendre dire « comment ça t'arrive ? » mais j'étais déjà trop occupé à faire autre chose. Quand je reviens, elle étais assise sur le bord de baignoire en culotte et débardeur. Je dépose des vêtements propre sur la commande.

- Tu n'est pas obliger, j'ai des vêtements tu sais. Me dit elle en regardant ce que je venais de déposer.
- Tu devrais les brûlées. Ou alors les relavées cinq fois avant de les mettre. 
- Tu plaisantes ? J'ai pris soin de tous les laver avant de quitter la prison.
- Parce que tu as confiance au produit qu'ils mettent pour les lavées ? Bon regarde, quand tu laves tes cheveux tu commences par appliquer du gommage sur ton cuire chevelu, puis tu rinces bien, après du shampoing, rinces, de l'après shampoing, rinces, tu sèches avec ta serviette mais aussi le sèche cheveux, puis tu met cette huile pour nourrir convenablement et les faire briller. Ta des questions ?
- Heu... ta un problème ?
- Non. Je tient seulement à ce que tes cheveux soit propre.
- Mais le shampoing suffit non ?
- Pour le corps, prend ce produit là et tu frottes bien avec le gant. Attend je te le sors.

Je m'écarte de la baignoire et prend un gant que je lui donne.

- Aussi une serviette, sa serras pratique pour te sécher, celle la pour le corps et elle pour les cheveux. Tu pourras mettre cette crème une fois sèche et si tu as envie de te mettre un masque pour le visage tu l'as ici. Je pense que je t'est tout dit.
- Tu es sur ? Demande t-elle sur un ton sarcastique.
- Je te laisse.

Je quitte la salle de bain pour lui laisser un peu d'intimité et retourne m'installer dans le salon.

Je regarde ma montre, sa doit bien faire une heure et demi qu'elle est dans la salle de bain. Pendant que je fais ma réflexion, elle arrive à coter de moi et souris face à la nourriture devant elle.

- Tu as pris mexicain et japonais ? Dit elle enjoué.
- Tu a correctement appliquer tout ce que je t'est demandée ?
- Je n'avais pas vraiment le choix, si je dois vivre un certain temps avec une personne aussi maniaque que toi autant m'adapter très rapidement. Dit elle en attrapant le buritos dans ses mains.
- Tu comprend rapidement.

Nous mangeons tous les deux sur le canapé en regardant la télé. Par la grande surprise à la fin du repas, elle n'avais ni roter, ni fait tomber une seule miette ou sauce par terre, n'avais pas dit de mots déplacer et c'était correctement assise. Elle m'as aidé à débarrasser, partager une bière avec moi, puis après m'avoir dit un rapide bonne nuit de la main elle est partie se coucher le corps et les cheveux propres. Comme premier jours ce n'était pas si mouvementé que je le pensais, au contraire, c'était plutôt calme et apaisant. Vivement demain.

Pourquoi t'acharnes tu ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant