Pourquoi t'acharnes tu ?

9.

Je finis d'écrire mon prénom sur la liste des visiteurs puis entre dans la salle. Je m'assois à une table et attend tranquillement sa venue. Erwin entre lui aussi dans la salle et viens s'assoir en face de moi.

- Bonjour Petra. Dit il en prenant ma main qui est posé sur la table.

Comme réponse je lui donne un sourire.

- Alors, que fais tu la encore ? Me demande t-il.
- Je ne sais pas. Dit-Je en soufflant. J'ai simplement envie de parler.
- Tu pourrais aller voir un psy.
- Je préfère venir ici, c'est pas payant et puis sa te fait de la compagnie féminine.
- Entendre une nana parler c'est vrai que sa m'a manquer. Dit il ironiquement cherchant à me taquiner.
- Et bien lâche moi si tu n'est pas content.
- Non ! Pas encore...

C'était une vielle manie qu'il a, me tenir la main par peur que je parte. Quand nous étions ensemble il le fessait souvent, assis dans le canapé ou même pendant les courses.

- Comment sa se passe chez ton nouveau mec ?
- C'est mon colocataire pas mon mec.
- Colocataire ? J'ai pas vraiment l'impression, sinon il t'aurais parler de Eren depuis longtemps.
- C'est quoi le rapport ?
- Ton mec aurais du mal à parler de son ex pour pas que tu fasses des crises.
- Vraiment ? Ta fais ça aussi avec moi ?
- Tu fais exprès d'être idiote ? J'ai pas eu d'ex.
- Genre ! Tu n'étais plus puceau depuis longtemps quand on est sortis ensemble.
- Sa n'as rien à voir, t'a toujours était la seule.
- Ta finis ? Je te rappelle qu'on est divorcée.
- Je suis sérieux Petra.
- Bonjour Sérieux, moi je suis Petra.
- Tu reviendras vite me voir, j'en doute pas. Il n'y a que moi qui puisse supporter tes cris.
- Passe un bon séjour sale malade. Dit-Je en enlevant ma main.

En sortant du bâtiment je ne pense cas une chose: mon colocataire. Depuis cette fameuse conversation notre relation se dégrade. J'ai l'impression que plus le temps passe, plus nos chances de redevenir de bon colocataire s'éloigne peu à peu. J'inspire profondément et prend la décision de passer au supermarché avant de rentrer à la maison.

Pour le dîner de ce soir je vais y aller fond, je vais faire craquer la carte bancaire. Ce soir nous parlerons et essayerons de tout remettre en ordre. Pendant que j'attrape le sachet de farine, je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je voit que c'est une de mes collègues dont je suis devenue très proche qui m'appelle. Je répond avant que sa raccroche.

- Allo ? Oui.... oh ! Vraiment ! Mais j'ai rien à me mettre... je passerais plus tôt chez toi... a ce soir !

Qui est ce qui pars s'amuser en soirée ce soir ? C'est BIBI ! Qui s'en vas ? BIBI ! Bon je finis vites mes courses et rentre enfin à la maison.

Je prépare tout pour le dîner, je pane le poisson pour le faire frire plus tard, je lave le riz, assaisonne les légumes et les fait revenir. Je ne laisse rien au hasard, tout doit être parfait sinon il serras contrarier et la fameuse discutons de réconciliation ne marcheras pas.

Tout est prêt, j'ai même pris du temps à laver toute la cuisine pour que l'odeur disparaisse totalement. Le temps passe est toujours aucune nouvelle de Livai, sûrement bloquée dans les transports. J'envoie un message à mon amie pour prévenir que je serrais en retard et pars vérifier si je n'est vraiment rien dans mon placard. J'ai déjà des escarpins noirs, sa donneras déjà un coter sympa dans ma tenue. Au fond je trouve un short en jeans et prend un débardeur blanc. Et si je profite qu'il soit absent pour lui emprunter une chemise blanche ? Après tout, pas vue pas pris. Une fois ma tenue complète je la dépose sur mon lit et décide d'aller me laver.

En sortant de la salle de bain, j'entends quelqu'un marcher dans l'appartement. Je me dépêche d'arriver dans le salon et voit Livai prendre une bière dans le frigo avant de s'assoir dans le frigo.

- Bonsoir. Dit Je enjoué.
- Bonsoir. Répond t-il seulement sans décrocher son regard de la télévision.

Sans lâcher l'affaire je reprend la discutons.

- Pour le dîner de ce soir j'ai préparer du poisson frit, tu l'as pas deviner hein ? Normal ! J'ai fait en sorte de nettoyer tout la maison pour...
- J'ai déjà manger. Me coupe t-il dans mon élan.
- Ah... vraiment ? Mais j'ai aussi fait du riz sauté...avec des légumes...
- Je n'est plus faim.
- Pourquoi ne m'as tu pas appeler avant pour me prévenir ? Demande je un peu dégoûté.
- Je suis obligée je t'appeler tous le temps ?
- C'est pas comme si tu m'appelais souvent. Juste m'envoyer un message pour m'éviter de cuisiner toute l'après midi.
- Je suis ton colocataire. Pas besoins d'être sur mon dos comme si nous sortions ensemble.
- Bon tu me les brises. Démerde toi à l'avenir.

Je me lève énervé et pars dans ma chambre en prenant soin de bien claquer la porte derrière moi.

- Putain ! Mais qu'il est con quand il veux ! Dit-Je en hurlant complètement à cran.

J'enlève les habits que j'ai sur moi pour enfiler la tenue que j'ai préparé une heure plus tôt. Après mettre maquiller et coiffé, je prend mes chaussures dans les mains et retourne au salon. J'ignore l'autre et vas directement dans le frigo me prendre une bière avant de me diriger vers l'entré où je met mes chaussures.

- Tu vas où ? Me demande t-il adosse contre le mur.
- Je suis ta colocataire, j'ai aucun compte à te rendre. Dit-je énerver par son comportement plus tôt avant de quitter l'appartement le laissant tout seul.

En ce moment même, je n'entend que mes talons taper contre le sol, j'appelle mon amie pour lui prévenir que je suis en chemin et attend à l'arrêt de bus.

Après une vingtaine de minutes de trajet, j'arrive chez elle. La musique est à fond est tout le monde danse ou bien boit. A peine arrivée on m'attrape le bras pour me déposer devant une table avec plusieurs verres de shoot.

- Celui qui boit le plus à gagner ! Hurle quelqu'un dans la foule.

Et puis merde. Je prend le premier shoot et me
l'enfile. Le garçon en face de moi fait de même, nous nous battons jusqu'à l'un d'entre nous abandonne. Il finit par s'écrouler au sol, je sent qu'on me tire à nouveau, alors je suis le mouvement et me retrouve à danser avec un très beau et grand jeune homme, cette soirée promet d'être mémorable.