Primal Rage [EN PAUSE]

Chapitre • I I

Quatorze années s'étaient écoulées depuis l'incident de Towika qui fut nommée plus tard la Ville Sanglante. D'après quelques touristes étant passés par là, les éclaboussures de sang étaient encore présente sur les murs en pierre en ruine et envahis par la végétation reprenant le dessus.

Pour les deux petites filles, Maëlys et Amélys, tout allait pour le mieux. Ayant grandi entourer de personnes aimantes, les jeunes enfants avaient passé ces quatorze années au calme. Étant devenues toutes deux de magnifiques jeunes femmes à la silhouette élancée, elles vivaient à pleins poumons.

L'aînée, alors âgée d'une vingtaine d'années, Maëlys, à la santé si fragile, était devenue une grande jeune femmes à la chevelure jais dont son regard vert marronné rendait son visage plus lumineux. Devenue un as au maniement du sabre, et surtout spécialiste de la rapière. Surnommée la Rose Sanglante, son nom ne la trahissait pas.

La plus jeune, elle aussi âgée d'une vingtaine d'années, Amélys, autrefois si timide et joyeuse, s'était transformée en une jeune femme confiante et plus introvertie. Ses prunelles vert clair et ses cheveux bruns contrastant avec sa peau porcelaine la rendaient des plus captivantes. Détentrice de fruit du démon de type logia et paramecia.

Dorénavant, majeures et vaccinées, les deux jeunes femmes avaient quitté leur foyer familial pour explorer les lieux marins loin de celui-ci. S'étant laissées entraîner par la folle loi de la vie et de la liberté, à leurs dix-huit ans, elles s'engagèrent sur les mers en tant que pirate.

Accompagnées par un troisième compagnon de voyage, Naya Oil. Une jeune femme, elle aussi, de vingt ans avec des cheveux d'un vert foncé faisant ressortir son regard gris métallique. Malgré sa petite taille, elle avait un sale caractère. Tout comme Amélys, c'était une détentrice de fruits du démon le Ōkami Ōkami no mi. À elles trois elles étaient considérées comme les descendantes même de Lucifer. N'étant pas un équipage pirate, elles étaient toutes assimilées au groupe des Supernovæ. Un groupe de pirates dont les primes allaient à plus de 100.000.000 B. pour la plus basse. Pour les trois jeunes femmes, les primes allaient de 320.000.000 B. Amélys, 300.000.000 B. pour Naya et 230.000.000 B. pour la Maëlys.

En Bref, elles avaient acquis une certaine notoriété auprès des citoyens, de la Marine et du Gouvernement Mondiale. Elles étaient considérées comme pirates, cependant elles étaient avant tout des chasseuses de primes renommées.

Un jour de mer calme où les vagues de celle-ci firent voguer avec nonchalance la barque des trois jeunes femmes. Maniant la barre, Amélys, observa attentivement les horizons ainsi que son Log pose. Quand l'escargotphone se mit à sonner, Maëlys, décrocha. L'appelle, les informa que leur mission pouvait enfin commençait et qu'elles se devaient se rendre sur Raijin. Leur interlocuteur mit un terme à leur conversation suite à ça. Un blanc s'installa mais celui-ci fut vite rompu par les ordres de la navigatrice. Tous le long du chemin, elles parlèrent de cette fameuse requête de cet inconnu.

Après avoir amarré, le bateau, elles partirent découvrir cette nouvelle île, leur étant encore inconnue. Cependant, d'après les écris de cette île dans les livres. Il semblait pleuvoir des éclairs comme de la pluie. Une bonne heure de recherche s'écoula, aucunes informations ne leur avaient apporté et les esprits commençaient déjà à s'échauffer. Amélys et Naya s'irritèrent toutes les deux peu à peu. Exaspérée et habituée par leur comportement, Maëlys n'intervint pas et fixa un coin sombre de la forêt. Un brouillard épais se leva et la distinction de toute silhouette devenait difficile.

C'est alors que tout le monde se calma quand une très grand homme brun une bible à la main s'approcha d'elles. Son apparence générale était celle d'un ours, bien qu'il existe évidement quelques différences notables. Son visage abordait une expression neutre. Son menton était très prononcé et ses yeux étaient blancs. Portant une veste noire aux motifs de coussinet sur le bas de sa veste et un chapeau gris, il était possible de voir de petites oreilles d'ours sur celui-ci.
En une seule et unique phrase, il calma l'assemblée.