Cauchemar de trop

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La sueur perlait sur mon front, l'atmosphère était angoissante, menaçante et effrayante. Comme si on pouvait arriver de n'importe où et me tuer.

Je suis dans une espèce de labyrinthe. Le plafond en pierre jaune comme le sol et les murs.

Les couloirs son faiblement éclairé par je ne sais quoi.

Un bruit répétitif de goutte s'écrasant au sol s'entend.

L'air est lourd et humide, poussiéreux. Mes pas résonnaient.

Un cauchemar ? Oui.
Mais bien trop réelle.

?- Oú es-tu ?

Papa ?
Non ! Non ! Non !
Pas encore un cauchemar avec lui !

Ses pas résonnent, ils se d'irrité vers moi.
Je me met à courir, dans les couloirs, enchaînant les tournants serrés. J'ai l'impression qu'à chaque pas, chaque virage ma jambe se disloque.

Plus je cours vite, plus je le sens se rapprocher.

Merde un cul de sac !
Je me retourne paniqué plaquant mes mains aux murs.
Un chuchotement retentit.

- Nous ne sommes pas seule. Il approche...

Les larmes me montent aux yeux une  boule se forme dans mon ventre et ma gorge.

- Il n'est pas loin...

Un sanglot lui échappe.

- Vite cache toi !

IL N'Y A RIEN POUR SE CACHER !
J'essaye d'étouffer mes sanglots.

Soudain une silhouette  apparaît à l'embouchure du couloir.

- C'est trop tard, il est là.

Lentement, ses pas sur la même mesure des gouttes d'eau.

Et d'un clignement d'œil il se retrouve devant moi.

Père- Ça te dis un petit souvenir ?

- Quoi ?

Il m'attrape le haut du crâne. Il me retourne face au murs.

J'ai seulement le temps crier avant qu'il ne dirige violemment ma tête contre le mur.

Aucune douleur.

Je rouvre les yeux et me retrouve dans ma chambre. Sur ma chaise.

Non...

Des pas s'entende dans le couloir. Ma porte s'ouvre soudainement.

Les cheveux en bataille, les yeux injectés de sang, puant l'alcool.

Je peux même prédire ce qui va ce passer.

Il va m'attraper et me soulever de la chaise.

Il me regarde. M'attrape violemment le bras  et me soulève de la chaise.

Il va me frapper le haut de la cuisse. Je vais crier et lui rigoler.

Ses yeux vides d'émotion se remplissent de rages. Il m'assène un coup sur la cuisse.

Le coup.

Blessée  \\TERMINÉ//Où les histoires vivent. Découvrez maintenant