Vacance. (4)

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Vacance.

Judi Johnson & Jack Gilinsky.

Jour 5.

Hier nous avons encore visiter et fait un jeu de piste géant. De la merde puisque je mettais perdue avec mes potes. Je sais ! je suis une calamité, Jack, mon frère, le répète toujours.

Au lieu de suivre le même chemin que les autres, ont avaient voulu visiter à notre manière et faire les magasins. Sauf que, à force d'avancer on ne savait plus par où nous étions passé, c'était alors compliquer pour repartir. La 4G ? N'en parlons pas, le forfait « internationale » a été bloqué par nos parents car ils savaient que nous allions exagérer.

Comment nous nous en étions sorti ? Gilinsky nous avait retrouvé. À croire qu'il me suit, en fait, c'était le cas. Il m'a expliqué qu'avec mon frère ils avaient eu l'idée d'installer une application de GPS où ils avaient inséré mon numéro. Enfin, un truc du genre. Comment vous dire que je me suis sentie comme un bébé irresponsable. Je le suis, certes, mais ce n'est pas une raison de me pister.

« Tu serais morte sans moi, répond Gilinsky. »

« Que tu crois, je suis sûr que non. J'aurai appelez un taxi pour nous ramener. »

« Avec quelle langue espagnole ? »

« Le mien, je parle bien, je te rappel. »

« Bien sûr, une vraie espagnole, dit-il en riant. »

« Bah quoi ? »

« Meuf, tu as 6 en espagnole et tu viens me dire que tu parles bien ? »

« Oui »

« Tu es trop conne, dit une voix derrière moi. »

« Je te demande pardon ? »

« Et oui, a part parler de Jack tu fais quoi de ta vie ? »

Vous ne rêvez pas, ma chère et tendre amie Iris, vient m'affrontez de son petit air hautain. C'est vraiment triste de la voir ainsi, devenue si méchante, si conne et superficiel en l'espace de 2 jours.

Je pense qu'elle l'a toujours été mais vu qu'elle n'avait pas d'amis autre que Nathan, elle dut s'inventer un autre caractère et une autre personnalité. C'est triste pour elle.

« Oh une hypocrite, répond Amélia, une revenant d'entre les putes. »

Je ris, elle est si drôle. Je l'aime d'amour et d'eau fraiche cette blondasse.

« Le garde du corps de Judi ? Railla-t-elle. »

« Ah non, elle sait se défendre seule mais je viens juste t'insulter parce que j'en avais envie, répond Amélia. »

« Il se passe quoi ici ? Demande Nathan. »

« Rien qui te concerne, répond sèchement Gilinsky. »

« Vu ton humeur, la gueule d'Iris, les bras croisés d'Amélia et la tête de con de Judi, y a un souci. »

« Hey ! Criais-je, pourquoi moi ! »

« Je rigole ma belle, dit-il. »

« J'espère bien, dis-je faussement énervé. »

« Tu es vraiment con, répond Iris à Nathan, tu ne sers strictement à rien. »

« Un peu comme toi, je dirais. Dis-je, légèrement énervé. »

Je suis toujours énervé moi, faut que j'arrête. Je dois vraiment prendre des vacances, peut-être. J'ai besoin de connecté mon corps à mon esprit. Je rigole, je m'en fou. Je suis énervé et alors ? J'ai lu une photo sur Facebook qui dit, au plus tu râles au plus longtemps tu vis. Je suis immortel.

« Judi ? On ne t'a pas sonné, dit-elle. »

« Je ne suis pas une cloche, c'est normal, dis-je. »

« Putain, qu'elle est conne, dit-elle. »

« J'adore, rit Gilinsky, je l'aime cette fille. »

Et là, le plus long silence de ma vie. Personnes n'osaient parler, tous fixaient Jack. Je le savais, il me l'avait dit. Mais le pensait-il réellement ? Où c'était une simple phrase dite comme ça. Je voulais tant savoir, savoir la vérité. « Je l'aime cette fille » peut être une phrase ironique, juste dite sur le moment car c'était comique.

Mais avec ce que je savais, ce qu'il ressentait, ce que mon frère savait. Ça prenait une autre tournure, un sous-entendu.

Retenue - Tome 2 | Jack Gilinsky |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant