🏹Chapitre 44🏹

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🏹Chapitre 44🏹

Je suis seul, je marche dans la rue. Je ne fais pas attention à ce qui se passe, mais je regarde autour de moi. Il n'y a personne. Tout est vide. Les boutiques, les restaurants, tout est fermé. Il n'y a que moi. Pas un chat.
Soudain, je reçois un coup dans le dos, et je tombe tout de suite à terre. Un homme, vêtu d'un sweat-shirt à capuche noir me frappe. Et puis plusieurs autres viennent, et se rassemblent pour me frapper. J'essaie de me défendre, je frappe, je donne des coup de pieds. Ils commencent alors à s'attaquer à mon visage, pour me protéger je mets mes bras en X devant ma tête, et je ferme les yeux, attendant qu'ils arrêtent. Je suis si fatigué... Dans ma tête je revois encore la scène où Felicity me donne une claque.
Les coups s'arrêtent, alors j'ouvre de nouveau mes yeux, et me lève. Mais au même moment, je reçois un autre coup derrière moi, quand je me retourne, je ne réagis pas.

Moi : Felicity ?
Felicity : Je te déteste, Oliver. Je te déteste ! Tu n'es qu'un nul, un con !

Elle frappe de plus en plus fort, mais cette fois-ci, je ne me défends plus. Je la laisse faire. Je tombe par terre, me mettant à genoux devant elle. Mais elle ne s'arrête pas, elle continue de me donner des coups, un peu partout, sur le visage...je sens le sang couler de mon nez, je sens mes lèvres s'ouvrir, je sens à chaque coup, des bleus apparaître sur mon visage, sur mes joues. Mais je ne réagis toujours pas. À chaque fois qu'elle frappe d'autres Felicity viennent, et frappent aussi.

Felicity : Je te hais ! Toutes ces personnes qui sont autour de toi, elles souffrent. Dès que tu t'approche de quelqu'un, tu le tue. Tu ne fais que de la merde autour de toi. Je te déteste Oliver !

*C'est vrai. Elle a totalement raison.*

Je me réveille en sursaut, la respiration saccadée, je transpire de la sueur froide. Ça fait deux semaines que je fais ce rêve, ce cauchemar. Chaque nuit. Deux semaines que je me réveille au bon milieu de la nuit, et que je n'arrive plus à dormir. Deux semaines que je ne mange plus. Je n'ai même plus la force de courir, de faire du salmon ladder, ou de tirer à l'arc... je n'ai plus de force dans mon corps.

Il est actuellement 4h24 du matin. Comme je n'ai rien à faire, je décide de me lever, de m'habiller en survêtements, et de sortir. Je pense aller au club, au moins j'aurais quelque chose à faire là bas. Je sors de la maison, mais ne prends pas la voiture. Je vais marcher un peu, histoire de me dégourdir les jambes, et de me vider l'esprit pour avoir les idées plus claires.

****

Il est maintenant 7h50 du matin. Je reçois un texto de ma petite sœur qui me demande où est ce que je suis. Je lui réponds directement. Et puis je sors du club pour aller en cours.
Je suis lessivé de pas avoir dormi. Mais je sais que si je fermais les yeux pour m'endormir, je ferai encore ce cauchemar. Alors je préfère encore rester debout toute la nuit pour éviter de le faire.
Mon sac à dos sur mes épaules, je marche rapidement vers l'université. J'ai dis à Thea de prendre le bus, aujourd'hui. Je vois bien qu'elle s'inquiète pour moi. Mais il n'y a rien de grave, il ne faut donc pas qu'elle s'inquiète. Je lui dis, mais visiblement je n'arrive pas à la convaincre...


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8h15. J'arrive enfin à l'université. Je suis conscient de mon retard. Mais je veux quand même aller en cours car je sais que si je n'y vais pas, mon coach ne me permettra pas de jouer les prochains matchs.
Je toque à la porte de Monsieur Fitz, le prof de littérature anglaise, et je rentre en fermant la porte derrière moi. Je chercher une place libre du regard, et quand j'en trouve une je me dirige vers cette dernière, mais Monsieur Fitz commence à crier. Je sursaute légèrement mais personne ne le remarque, alors pour me ressaisir je sers les poings.

L'immeuble D'en FaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant