Chapitre I: Fuir pour vivre

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(ce chapitre a fait l'objet de quelques modifications, mais il est possible qu'il soit bientôt réécrit entièrement (comme "prélude d'une épopée"). Je le trouve un peu long parfois. Soyez indulgents chers lecteurs (et lectrices) !)

Le ciel était vierge de tout nuage. Le soleil commençait à peine à franchir la ligne d'horizon, l'on distinguait encore la faible lueur des étoiles sur un fond qui commençait à prendre sa couleur bleue habituelle. Les deux lunes ayant bravé le noir de la nuit grâce à leurs lumières gardiennes s'effaçaient de plus en plus face au soleil montant. La neige déposée au cours de la nuit sur les forêts et monts entourant le village brillait et reflétait les premiers rayons de la boule de feu.

Les toits du village d'Ion étaient recouvert d'un épais manteau blanc et les vitres d'une couche de givre, de la fumée sortait de certaines maisons, signe d'un foyer allumé la veille.

  Les toits du village d'Ion étaient recouvert d'un épais manteau blanc et les vitres d'une couche de givre, de la fumée sortait de certaines maisons, signe d'un foyer allumé la veille

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Les villageois dormaient encore pour la plupart, hormis quelques marchands qui installaient déjà leurs étables le long des avenues du centre fraîchement enneigées. Il devait être aux environs de six heures et Hélio était encore dans son lit, recroquevillé afin de se tenir chaud sur son tas de paille qui lui servait de lit. 

Soudain, quelqu'un toqua à la porte de sa maisonnette avec vigueur, mais Hélio n'entendait rien, encore plongé au fin fond des bras de Morphée, les paupières fermées. Au bout d'un certain temps, l'inconnu qui toquait ardemment depuis déjà quelques minutes s'impatienta, il tenta plusieurs fois d'appeler Hélio, en vain, puis il commença à frapper de plus en plus fort sur la porte qui encaissait les coups en grinçant et craquant de toute part. Au bout d'un moment, Hélio ouvrit lentement les paupières, réveillé par le brouhaha. Il s'étira lentement tout en baillant. Il était encore à moitié-endormie, allongé sur son tas de paille, quand il réalisa enfin que l'on toquait, ou plutôt que l'on essayait presque d'enfoncer sa porte. Il se redressa et marcha avec une lenteur étonnante compte tenu de la situation. Il ouvrit lentement la porte en bois et vit Danir, le visage crispé et inquiet. Il était dans le froid depuis quelque temps et du givre avait apparu sur les extrémités de ses cheveux bruns. 

-Hélio ! Enfin, tu m'ouvres ! Écoute, j'ai quelque chose de très important à t'annoncer, et ça te concerne.

-Oui, vas-y, dit moi. 

Hélio parlait doucement et peinait à garder ses yeux ouverts, sans réaliser vraiment ce qui se passait. Il était habillé comme la veille, pantalon brun en tissu, vieille chemise plus très blanche et chaussure en cuir abîmé.

-Bien, je ne vais pas te raconter les détails, mais, pour faire clair, tu es recherché par les traqueurs. (organisation visant à faire respecter la loi de l'empire par l'empire)

-Pourquoi me recherche-t-il ? Dit-il, la voix tremblante. 

A l'entente de ce mot, il ne semblait presque plus fatigué, comme si cette dernière avait disparu en un clin d'œil, au profit de la crainte et de l'adrénaline grandissante.

(ANCIENNE VERSION) "Le nouveau monde"-Les Elus d'Alovel-TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant