(Ce bonus n'a pas de réel lien avec l'intrigue du livre,c'est seulement dans le même univers (ou monde) avec Tanur notamment, je le pose juste là)
Vous marchez sur les quais de Tanur. La lune de Risis, déesse de la guerre, brille de mille feux ce soir-là, ses rayons vous accompagnant dans votre balade. Les pavés vous paraissent durs et froids. Vous tentez d'observer les remous de l'eau dans l'obscurité, puis vous vous apercevez, en relevant le regard, qu'un navire avance silencieusement dans la baie en direction de l'océan, les voiles gonflés, le vent en poupe. Des lumières émanent de son pont, sûrement afin d'éclairer les marins dans la dure labeur qu'est de contrôler un navire de cette envergure.
Soudain, une brise vous glace les os. Vous décidez alors de bifurquer afin de rentrer dans une taverne située à une vingtaine de mètres. Immédiatement après avoir poussé les lourdes portes en bois grinçantes de cette dernière, un brouhaha constant parvint à vos oreilles. Entre les marins qui jouent aux cartes autour d'une table et les alcooliques complètement ivres au bar, une pinte à la main, vous slalomez afin d'aller à la rencontre de l'aubergiste. Haussant la voix afin que l'on vous entende correctement, vous lui commandez une pinte d'hydromel qu'il vous donne presque immédiatement, après avoir reçu son pesant d'or évidemment. Vous prenez un gorgé du précieux liquide, il est excellent. En essuyant vos lèvres humidifiées avec votre manche, vous vous apercevez qu'un barde joue de la viole au fond de la pièce. Vous vous approchez alors suffisamment de lui afin d'entendre son chant :
Il existait un pays merveilleux,
Aux plaines luxuriantes,
Aux richesses abondantes,
Aux âmes chaleureuses,
Chacun y vivait à sa guise,
Sans soucis, sans emprises,
L'hydromel coulant à flot,
Les lames dans l'fourreaux !
Frappant soudainement
La guerre s'annonça
Le tonnerre gronda
Les épées sifflantes
Sortez vos boucliers,
Aiguisez vos épées,
Le fracas du fer,
Est la seule façon de défendre votre terre,
Alors la bataille fit rage,
Les éclairs de l'orage
Frappant de toutes parts
Les hommes sans espoir
De ce bain de sang,
Seuls quelques-uns en sortirent vivants
Témoignant les dégâts
D'un simple mot de leurs rois
Les voici condamnés à vivre dans un pays atrophié, aux plaines obscures bondées d'âmes errantes.
(carte des terres d'Arièges, elle est bien sûr temporaire et pas du tout fini)
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(ANCIENNE VERSION) "Le nouveau monde"-Les Elus d'Alovel-TOME I
Fantasía/!\ Nouvelle version du livre: https://my.w.tt/aPGkt58ZeY « L'aventure n'existe pas. Elle est dans l'esprit de celui qui la poursuit, et dès qu'il peut la toucher du doigt, elle s'évanouit pour renaître bien plus loin, sous une autre forme, aux limi...