To the moon and back.

🌹Chapitre 24🌹

— Qu'en penses-tu Lucy ? demande soudain ma professeur de Science Économique et Social ou SES
ou matière très lassante le mercredi quand on a deux heures sans pause.

Oui parce que Madame Écosso appartient à la catégorie de professeur qui ne nous laisse pas de pause entre les deux heures de sa matière. Ces profs là sont à bannir totalement de l'éducation nationale, comment veut-elle que j'arrive à suivre, le matin de huit heures à dix heures, son cours chiant à en mourir ?

Surtout que je suis assise
tout au fond, et seule.
En effet, Madame a décidé
de mettre les tables séparées individuellement, sur quatre
rangées, en file indienne.

En règle général, j'apprécie assez l'économie, par contre le social, c'est
une autre histoire, et c'est justement
ce qu'on est en train de faire.

Je relève la tête et jette un regard
à Yukino, histoire de savoir de quoi
me parle ma professeur. Elle essaie
de m'articuler quelque chose, mais impossible de comprendre.

J'entends un petit
rire et me retourne pour
découvrir Natsu en train
de se moquer de moi.

— J'en pense que... c'est intéressant, tenté-je.

— Vous trouvez donc
intéressant qu'on inclue
des hommes dans les pubs
pour protection hygiénique, développez.

Je plisse le nez et fronce les sourcils.

— Quoi ? lâché-je avec incompréhension.

Des rires fusent dans la
salle alors que je me mords
l'intérieur de la joue, je déteste
ce genre de situation, quand le
prof t'interroge alors que tu
n'écoutes rien depuis le début
de l'heure.

— Mademoiselle Heartfilia,
vous m'avez habituée à mieux.

— Je pense que ce n'est
pas vraiment un problème important de la société, je
réponds.

— Quoi qu'il en soit, je vois que vous n'écoutez pas, si vous êtes là uniquement pour somnoler, restez chez vous.

— À chaque fois vous
dites ça Madame mais vous connaissez pas nos parents,
c'est pas nous qui choisissons, intervient Abdel.

— Je parle à Lucy donc tu
n'as pas ton mot à dire, et ses parents comprendront si elle n'est pas dans son assiette, n'est-ce pas ?

— Moi je pense qu'un homme n'a rien à faire dans les pubs Nana, Madame, parce que justement c'est « nana ». Pour Always je sais pas puisque déjà les filles n'ont leur règle qu'une fois par mois donc pourquoi « Always » et en plus leur pub sont pourries dans tous les cas...

Les gens commencent à rire à nouveau.

— On a compris. Merci pour votre intervention qui n'était pas très pertinente Monsieur...

— Dragneel.

— Bien, continuons.

• • •

Je sors de la salle en soupirant et réajuste mon sac sur mon épaule.