IV-

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PDV LOUISE

Lorsque nous fûmes rentrés à la maison, Antoine se posa devant la télé pendant que moi je montais préparer ma valise pour demain, j'y mis le nécessaire dont les tenues que j'avais achetés le jour même. Lorsque mes valises furent prêtes, j'appelai Antoine pour qu'il vienne m'aider à les descendre dans le hall de l'appartement.

« -Je... Ouah Louise, t'as pris des affaires pour combien de temps la ? »

« -J'ai pris une tenue par jour, donc pas énormément en réalité...

Antoine ? Dis-je en m'asseyant sur mon lit »

« Oui ? Me répondit-il en s'asseyant a mes côtés »

« Et si je leurs plait pas? »

« Plaire à qui ? »

« Nan mais je veux dire, si je ne m'entends pas avec eux ? »

« Oula, ne t'en fais pas tu leurs plait déjà ! »

« Quoi ? Comment ça ? »

« Tu verras demain ! »

Après cette petite conversation, nous avons finis par descendre les deux valises dans le hall puis nous nous sommes posés dans le canapé devant une émission de sport pour faire plaisir à Antoine. Lorsque l'émission en question fut terminée, j'avais dû supplier mon frère pour pouvoir regarder ma série sur Netflix parce que d'après lui, la série que je regardais actuellement était sans intérêt , et devait viser un public beaucoup plus jeune que moi mais après tout, je suis une jeune fille de 19 ans alors rien à faire de passer pour un bébé. Après avoir infligé à Antoine deux épisodes de ma série, je lui proposais de commander le repas pour éviter la vaisselle avant le départ -même si, pour ma part je n'avais pas faim du tout-.

En attendant l'arrivée du livreur, je décidai d'aller prendre une douche histoire de me mettre plus à l'aise avec pour "pyjama" un t-shirt que je suis allé voler dans le sac d'Antoine.

Lorsque je descendais plus d'un quart d'heure après, on sonnait justement à la porte:

« -Antoine! tu peux ouvrir s'il te plais? »

«-J'y vais chef!»

Une fois ceci de fait, j'étalais les boîtes à repas sur la table basse puis Antoine mis un film Disney avant de venir s'assoir à côté de moi pour commencer à manger. Moi? Je jouais avec mes baguettes chinoises dans mon plat de nouilles, n'ayant pas vraiment l'ambition d'en mettre ne serai-ce qu'une dans ma bouche.. Ces derniers temps, je me nourrissais principalement de cochonneries part-ci par là, je ne mangeais plus grand chose, et, depuis son arrivée il y a quelques jours, Antoine insistait pour qu'enfin, je mange un repas complet, sans grand succès. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il me fixait depuis maintenant plusieurs minutes.

«-Tu compte manger un peu ou pas du tout? Me demanda-il »

«-J'ai pas faim...»

Antoine ne renchéris pas, comprenant que je mangerai quand j'en aurai envie. Me décidant enfin à arrêter de jouer avec la nourriture, je posais les baguettes, puis passais ma tête sous le bras d'Antoine pour pouvoir poser ma tête sur ses cuisses afin qu'il puisse finir son repas tranquillement. Et, dans cette position, je m'endormis presque aussitôt.

Le lendemain matin, je me réveillai seule dans mon grand lit, je décidais donc de regarder l'heure : 11h45.

«-Antoine? »

Aucune réponse, je re tentais pas chance en criant plus fort, mais toujours rien. Alors, d'un mouvement rapide, je sortais du lit, et descendais dans la cuisine où j'eu la surprise de trouver un mot, sûrement d'Antoine. Je l'ouvris donc :

« Coucou petit coeur, à l'heure où tu vas lire ce mot, je serai déjà en route pour Clairefontaine, j'ai pas voulu te réveiller étant donner que nos avions ne décollaient pas à la même heure. Je viendrai te chercher à l'aéroport, mais ne t'attends pas à me voir seul. On se voit tout à l'heure, je t'aime fort.»

J'affichais un rapide sourire avant de saisir mon téléphone portable pour constater que j'avais un message de sa part :

De Anto' : « Bien arrivé à destination, les gars son impatients de te voir.»

Je décidai de lui répondre: « d'accord, profite bien avant que j'arrive... Génial! A tout-à-l'heure»

«Oh et au fait, moi aussi je t'aime fort! »

Une fois ceci fait, je décidai de me diriger vers l'aéroport Marseille Provence, afin de me rendre à mon tour à Clairefontaine. 

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Fin de ce chapitre j'éspère que ça vous plait, 

Numéro VingtS-SixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant