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Coucou ! Petite mis à part, je fais du mieux pour limiter les fautes, si vous en voyez n'hésitez surtout pas à me corriger. N'hésitez pas a poser vos questions si vous en avez déjà, et a donner un avis constructif à l'issue du chapitre. Bonne lecture! 

Voilà une semaine qu'il est parti, une semaine qu'il m'a quittée. Voilà une semaine que je ne m'apprête plus, une semaine que je ne sors plus, que mon téléphone sonne sans que, jamais je ne le saisisse pour répondre à mes interlocuteurs... Je n'ai que 19 ans, pourtant, il était l'homme de ma vie, et il m'as trompé. Alors voilà une semaine que je me morfonds et que je ne mange pratiquement plus ni même n'ose ouvrir la porte aux multiples personnes essayant de me rendre visite chaque jour, en vain.

Nous sommes aujourd'hui le 21 mai 2018, il est environ 6h00 du matin, déduction faite grâce au soleil qui semble se lever car à vrai dire, je n'ai actuellement aucune idée de l'heure qu'il peut être, mon téléphone étant le seul indicateur de l'heure dans ma chambre.

Alors voilà, après une semaine d'absence, je me décide enfin à consulter mon téléphone afin de consulter l'heure et répondre si je trouve la force à mes multiples messages. Mon cellulaire affiche 8h41. J'ai donc enfin réussi a dormir quelques heures. J'ai reçu +20 messages dont bien la moitié de mon frère :

De Anto' : « Louise, ça va ? Ça fait deux jours que tu ne donnes plus de nouvelles, alors que normalement tu m'appelles tous les soirs... J'ai appris pour toi et l'autre là, Jules? Julien? Je ne sais plus. Bref appelles moi dès que tu peux, je t'aime.»

De Anto' : « Deux jours de plus sans nouvelles, je sais que quelque chose cloche, j'ai envoyé quelqu'un sonner, personne n'ouvre cette fichue porte. T'es où et avec qui? Réponds-moi vite, je m'inquiète vraiment. »

De Anto' : « Ecoutes, je sais que tu l'aimais vraiment ce gars malgré l'avis des gens. C'est une pourriture, d'avoir fait ça et moi, je m'en veux de ne pas pouvoir traverser cette épreuve avec toi. Je ne peux pas me libérer je suis désolé. J'ai congés bientôt, je passerai chez toi ! »

Le dernier datant d'hier :

De Anto': « Putain Louise réponds bordel ! Tout le monde sonne chez toi ! Donne signe de vie bordel, je veux pas perdre ma petite soeur à cause de ce bâtard. Réponds au plus vite, ouvre la porte ou bien les volets, quelque chose qui prouve que tu vis encore !

Je t'aime putain ! Me laisse pas je t'en supplie. »

Ce dernier message m'as littéralement anéantie... Une putain de semaine ou mes proches se demandent si oui ou non je vis encore !

Pas le temps de réfléchir plus, mon cerveau s'embrouille et j'éclate en sanglots... Encore...

Voilà dix bonnes minutes que je pleure sans arriver à arrêter, soudain, on sonne à la porte, je puise dans mes dernières ressources énergétiques et me lève pour aller ouvrir même si je n'ai ni ranger mon appart' ni quitté mon pyjama.

Je descends, déverrouille la porte, la laissant entre-ouverte et marche lentement vers mon canapé pour m'y écraser d'une manière peu glamour..

« Louise? »

Je réussirai à reconnaître cette voix au milieu de milliers d'autres mais, pour être sûre de l'avoir bien reconnue, je lève la tête. Il est bien là, debout devant moi, vêtu de l'ensemble de l'équipe pour laquelle il joue, mon frère en chair et en os . Je me remets aussitôt à pleurer lorsque je vois un mélange de tristesse, de peur, et peut-être d'horreur dans son regard. Je baisse alors la tête la prenant entre mes mains et continue de pleurer.

« Mon dieu Luna ce que je suis content de te voir ! Dit – il en me serrant dans ses bras.

- An..toine... Réussis – je à prononcer entre deux sanglots

- J'ai eu si peur. »

Quelques minutes plus tard et lorsque je fus calmée, Le téléphone d'Antoine sonna et le concerné s'éclipsa afin de répondre. Pendant ce temps, je me levai préparer à manger pas pour moi, mais plutôt pour Antoine qui à dû faire la route depuis l'Espagne pour me « retrouver ». Je préparai donc une casserole de pâtes avec un steak haché .

« Tu cuisines pour qui la ? Me demanda Antoine »

J'eu un sursaut en entendant sa voix, puis je répondis :

«A ton avis idiot ? Lui répondis-je avec un petit sourire»

« Enfin un sourire. »

Mon sourire s'agrandissait de plus en plus lorsque je sentis deux gros bras se poser autour de mon cou et des lèvres se poser sur mon crâne. Ca faisait tellement longtemps que je n'avais plus senti cette chaleur près de moi.

« Allez numéro 7, mange t'es trop maigre là. Lui dis-je »

Il me fixais comme si je n'étais pas humaine,

« Par contre commence pas à inverser les rôles, depuis combien de temps n'as-tu plus manger un repas complet et équilibré ? Retorqua-il »

Je baissais la tête, alors que lui attrapa mon visage entre son pouce et son index afin de le remonter. Il me demanda alors de répondre à sa question

« Je ne sais pas.. 6 jours, peut-être 7. »

« Bien, maintenant que j'ai réussi à te faire sourire, hors de question que celui-ci disparaisse de ta petite tête, je passe une coup de fil, je reviens »

Lorsqu'Antoine fut de retour, il me regardait avec un grand sourire :

« Pourquoi tu souris comme ça ? Lui demandais-je »

« Toi même tu sais qu'avec le Foot, je suis pas super disponible et je veux surtout pas te laisser seule dans cet appartement. Comme je repars dans deux jours pour Clairefontaine à cause de la Coupe du Monde, j'ai appelé Didier et il a accepté que tu vienne au château pendant toute la compétition »

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Que va répondre Louise? Telle est la question... La suite au prochain chapitre! 

Des bisous

Numéro VingtS-SixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant