X. Course poursuite

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La nuit commençait à tomber mais l'on voyait assez clair à l'horizon.

Joshamee Gibbs et Eddie Gribs étaient venus aider la famille Sparrow desprisons de Port Royal. Mais qu'avaient-ils fait pendant tout ce temps ?
En sortant de la prison, Katrina attrapa son second par le col de sa chemise.

- Pourquoi tout ce temps ? Je me suis ennuyée à mourir ici toute la journée! J'ai bien cru que mon heure était bel et bien arrivée, luireprocha Katrina.
- On ! précisa Jack en levant le petit doigt. On s'estennuyés à mourir ici !
- C'est une longue histoire Katrina, mais l'important est qu'onait pu revenir à temps pour vous libérer, vous, ainsi que leséquipages, répondit Gribs en enlevant les vêtements qui lui ont servi decouverture.
- Les navires sont au port, informa la capitaine.
- C'est justement là que nous allons, lança Gibbs en se débarrassant luiaussi des vêtements.
Ils se faufilèrent tous entre des chemins en évitant les gardes qui passaientpar-ci, par-là. Ils arrivèrent à l'entrée du port où Jack et Katrinaremarquèrent au loin leur navire à quai, surveillés chacun par deux gardes.
- Le Pearl et le Strange ; ils sont là ! annonçaKatrina. Mais que faire pour les gardes ?
- Il nous faut un appât, proposa Eddie.
- Ou quelque chose qui doit se passer au bon endroit et au bonmoment... dit Jack.
- Le mieux à faire pour l'instant est d'essayer de les éloigner du BlackPearl, qui est plus à notre portée, ainsi nous pourrons monter et une fois surle pont et en toute discrétion, l'équipage de Katrina ira sur le Strange Rae... suggéraGibbs en gardant l'attention de tout le monde.
- Mais le véritable problème est : comment les éloigner ? demandaKatrina.
- Euh... lâcha Gibbs doucement.
Katrina regarda les deux seconds attentivement avant de leur sortir son idée.
- Remettez vos vêtement de soldats, dit-elle en jetant un œil sur lesdeux navires.
- Qu'avez-vous en tête ? questionna Eddie.
- Tu vas te rapprocher des gardes du Pearl etleur dire que Lord Buck les appelle. Gibbs, tu feras la mêmechose avec les gardes du Strange. Les deux seconds partirent sansdiscuter exécuter ce plan.
- Bonne idée, Katrina ! se réjouit Eddie Gribs, ense rhabillant en même temps que Joshamee Gibbs.


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- Vous m'avez fait demander, Lord Buck ? demanda Hill en entrantdans son bureau, escorté de près par un garde.
- C'est exact, lui répondit-il en faisant signe au garde de partiret de fermer la porte. Connaissiez-vous la pirate Katrina Sparrow avantvotre amnistie ?
- Je... pourquoi cette question Monsieur ?
Soudain, Martin Hill se crispa. Il savait que ce détail n'allait pas passerinaperçu un jour ou l'autre. Il fut d'ailleurs étonné que Phileas Buck lementionne seulement maintenant.
- Répondez d'abord à la mienne, capitaine.
- Oui. Mais cela date d'il y a plusieurs années, lui avoua Martin Hill,complètement figé en face du Lord.
Buck se leva de sa chaise et se plaça devant sa fenêtre, dont la vue donnait enface du Black Pearl et du Strange Rae.
- Et avez-vous toujours des sentiments envers Katrina Sparrow ?
- À vrai dire, j'en ai juste un à présent, répondit Hill ens'approchant vers Lord Buck jusqu'à se placer à côté de lui en partageant lemême paysage.
- Oh. Et quel est-il ?
- La rage. Je dirais même la haine. Mais sauf votre respect, jen'ai plus de sentiments amoureux envers Katrina Sparrow si c'est laréponse que vous attendiez, avoua le corsaire en regardant Phileas Buckqui, lui, s'était retourné au dernier moment.
- J'espère pouvoir vous faire confiance sur ce sujet,capitaine Hill.
- Vous avez ma parole.
Au moment où leur discussion prenait fin, quelqu'un toqua à la porte et legarde s'empressa d'ouvrir. Deux autres gardes surgirent alors et justifièrentleur venue ici, dans le bureau de Phileas Buck.
- Mais que voulez-vous messieurs ? demanda Buck.
- Lord Buck... commença l'un des gardes, vous nous avezfait appeler.
- Comment ça ? Je n'en ai pas le souvenir. Qui vous a envoyé ?
- Deux de nos collègues, sir, répondit le garde.

Phileas Buck et Martin Hill s'échangèrent des regards, ceux qui essayaient decomprendre la situation présente. Mais cela parut évident en quelques secondespour le corsaire. D'un coup, Martin Hill s'avança pour jeter un coup d'œil parla fenêtre contre laquelle Phileas Buck était maintenant adossé.

- Les Sparrow ! Ils s'enfuient ! constata Hill en voyant les deuxnavires pirates remplis.
- Mais que faites-vous encore ici, rattrapez-les ! Vite ! luiordonna Lord Buck en se jetant devant la fenêtre pour constater l'évasion despirates.
Martin Hill s'exécuta en reprenant son épée et des armes posées sur la chaiseen face du bureau de Lord Phileas Buck.
- Je viendrai avec vous cette fois, l'informa Phileas Buck en rabattant saveste à galons sur son dos.
- Non Monsieur, la situation sera dangereuse !
- Occupez-vous de vos affaires, capitaine ! Je viens, lui confirmaPhileas Buck en remettant son chapeau.

Martin Hill, bien qu'il partait avec Lord Phileas Buck, n'était pas plus ravique ça. Cela lui ajoutait une pression supplémentaire de savoir le Lord à sescôtés lors d'un moment pareil. Il n'avait pas le droit à l'erreur, pas aprèsleur petite discussion à l'instant à propos de Katrina Sparrow.
Ils partirent tous les deux, suivis de quelques soldats, rattraper la bande depirates qui tentait de s'échapper au même moment sur leur navire respectif.

Pirates des Caraïbes : la légende des SparrowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant